he don't always come at midnight, burnin' red and talking sin. but he knows how to play it just right, if you gonna let him in. - @james b. barnes

Tes mains parcourent ton torse. Tu as sûrement une côte brisée. Ton corps te fait souffrir, tu sais qu’il est parsemé de bleus et d’entailles plus au moins profondes. La nuit a été rude, et tu as très peu dormi. Tu devines les poches noires qui soutiennent tes yeux, et tu grimaces un peu. T’as l’habitude, de toute façon. T’as l’habitude de te sentir comme si un camion venait de te rouler dessus, mais tu fais avec. La douleur te paraît faible, les années d’expérience t’ont appris à encaisser les coups. Tu fais, souvent, attention à ne pas être cogné au visage néanmoins, surtout pour éviter d’éveiller les soupçons. C’est déjà arrivé, et tu en gardes mauvais souvenir. Tu attrapes la chemise blanche posée à tes côtés sur le canapé, enfiles un bras dans l’une des manches puis l’autre, et tu viens la boutonner. Tu complètes ton costume, et tu attrapes ta valise de boulot, avant de claquer la porte de ton appartement sur ton passage.

On t’assigne à un bureau spécifique, celui qui accueille généralement les psychologues qui travaillent étroitement avec les forces de l’ordre. Tu salues les employés du commissariat, sourire enjoliveur aux lèvres. Tu commences à avoir l’habitude de traîner par ici, à ton grand malheur. Mais tu t’y fais. Tu t’annonces à l’accueil, et on te guide jusqu’à la pièce que tu vas camper les prochaines heures. Tes dossiers, tu les connais par cœur. On te les a lus, on te les a répétés, et tu as su les déchiffrer maintes et maintes fois. Tu secoues doucement le visage de droite à gauche lorsqu’on te propose de l’aide pour t’installer, et ta canne vient frapper le sol une fois. « I'm fine, detective. » Tu te tournes vers lui, tu lui adresses un sourire pour le rassurer malgré le malaise de devoir te laisser te débrouiller seul ; mais si seulement il savait. Tu as su former ton indépendance déjà bien plus tôt, et puis c’est bien parce-que tu as su la prendre que tu es devenu Daredevil. Mais ça, ce sont des détails qu’il ne connaît pas. Et tant mieux. Il n’a pas besoin de le savoir. Il met un temps avant de partir, parce-que l’inspecteur veut vérifier que tout se déroule pour le mieux pour toi – généreux d’âme, tu l’appréciais pour cette raison, mais lorsqu’il te voit poser un peu lourdement ta valise sur la table et laisser tes mains te guider à la chaise, la tirer, et réussir à t’asseoir sans le moindre soutien, il réalise bien vite qu’il est inutile pour lui de rester davantage. « I won’t be far if you need me. » Qu’il rajoute avant de refermer l’encadrement de la porte, et toi tu as un hochement de tête. Tu ne viendras plus le déranger, parce-que tu n’en auras pas l’utilité, mais tu lui fais comprendre – plus pour le rassurer qu’autre chose – que tu accèderas à sa requête si nécessaire. Devant toi, tu poses le dossier du premier concerné. Tu connais l’heure exacte, parce-que ton cerveau calcule l’itinéraire qu’il te faut pour venir jusqu’ici à pied, avec les transports, et parce-que les cliques des horloges universelles te parviennent aisément aux oreilles, te permettant alors de te repérer dans le temps, et tu sais que ce n’est plus qu’une question de minutes avant que le premier intervenant ne prenne sa place devant toi.

Tu attends patiemment, calmement, jusqu’à ce qu’un autre officier n’ouvre la porte et ne guide ton nouvel interlocuteur à la chaise qui fait face à la tienne. Tu n’as aucune qualification psychologique, mais puisque certains individus refusent de rencontrer – ou de reprendre rendez-vous – avec le psychologue du coin comme prévu, alors c’est à toi que revient le taff, en tant qu’homme de l’ordre et de loi, de maintenir un suivi avec eux. C’est ta première rencontre avec lui, et tu en avais entendu des belles. Tu es analytique, tu enregistres déjà le souffle qui s’extirpe de sa bouche et de ses narines, les battements de son cœur qui trahissent ses émotions, mais tu souris. Tu ne le laisses pas deviner tes capacités particulières, et tu lui souris. Stable et sympathique. « Mr. Barnes. Take a seat. Make yourself comfortable. » Tu attends qu’il s’exécute, ton éternel sourire ne quittant pas tes lèvres. « My name is Matt Murdock. We are meeting today as part of your new government-mandated follow-up. I am here to check that you are correctly adjusting to your civilian life. » Tu poses ton dos contre le siège de ta chaise. « You’re free to talk to me about anything you want. I’m not here to judge you. »

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Tu peux aisément te mettre dans ses chaussures. Evidemment, tu es loin de comprendre entièrement ce qu'il a pu vivre, mais tu connaissais les risques encourus pour les gens comme vous. La différence, ici ; c'est que lui, il sait pas que tu fais partie des héros. Des dévoués et des évolués. De ceux qui œuvrent pour l'ordre, des soldats au service de la paix. Et tu comptes pas lui dire, peut-être pas tout de suite. Tu as beau avoir lu son dossier, tu ne le connais que si peu. Obtenir des informations et confronter l'intéressé n'est pas la même chose. Mais tu agis toujours de la même manière. Qui que soit ton client, quelle que soit ta mission. Ton sourire sympathique l'invite à prendre ses aises, et surtout à ne pas avoir peur de toi. Non pas qu'un grand gaillard comme lui ait pu avoir peu d'un petit bonhomme à lunettes handicapé comme toi, mais tu es conscient que, émotionnellement, il n'est pas le genre à se confier si facilement. Un peu comme tout le monde, finalement. Et de ce que tu as pu lire, ça se comprend. Tu peux comprendre. Tu n'es pas un monstre ; même si parfois, tu arrives à te semer le doute.

Tu l'invites à s'asseoir, et il s'exécute. Il te pose des question, et c'est normal. Il est certainement dans le flou. « Well, since you refuse to see your assigned psychologist again, I'm here to do her job. » Tu rajoutes une pointe d'humour dans ta voix sur la fin de ta phrase, mais tu ne doutes pas de sa méfiance. Briser ses barrières ne sera pas chose aisée. Mais t'as réussi à le faire avec la Déesse de la Malice. Ça devrait pas être tâche impossible pour toi, pas vrai ? « Kinda. » Un rictus en coin amplifie doucement ton sourire, qui ne se veut aucunement menaçant. Puis il te raconte qu'il n'a pas grand chose à te dire, qu'il doit vivre sa fiche comme il le devrait. Tu t'attendais à cette réponse, et elle ne te surprend guère. Ensuite, il te demande pendant combien de temps ces entrevues vont durer, et tu n'as même pas de réponse claire et précise à lui fournir. Toi-même t'en sais rien. « To be honest, I'm not sure. Until they thinks it's enough I guess. They didn't tell me much either. » C'est une première pour toi aussi. Tu n'as jamais eu l'occasion d'engager des entrevues pareilles auparavant. « All I know is that we have one hour today, then you'll be free to go. I'll try to not bother you that much. Your former psychologist noted that you were not fond of therapy. Even thought it's not a therapy. I'm just a lawyer. » Tu lèves les yeux au ciel, parce-que maintenant que t'as lâché la bombe, ça te paraît stupide. Tu sais pas ce que tu fais là ; t'es pas qualifié. C'est pas ton taff, normalement. « But they want someone to keep an eye on you. They've pardoned you, but...they don't trust you. » Et tu te doutes que ce n'est certainement pas très agréable à entendre, mais c'était la vérité. Personne ne fait confiance à James Barnes. Le gouvernement a la fâcheuse tendance à se méfier de tout comme de rien, et quelque part tu peux les comprendre. Néanmoins, l'enfer que le centenaire a traversé ne peut pas laisser indifférent. A dire vrai, tu ressens de l'empathie pour lui. C'est sûrement pour cette raison que t'as accepté ce job. Parce-que tu veux l'aider. Parce-que t'es devenu avocat pour tendre la main à ceux qui en ont besoin. Pour donner un coup de pouce. Alors tu vas t'appliquer, comme d'habitude. Tu vas t'investir, et tu vas tout faire pour qu'il obtienne justice. D'une manière, comme d'une autre.

Tu laisses quelques secondes de silence s'écouler, le temps qu'il digère l'information. Mais tu penses qu'il le sait déjà. Il n'est pas stupide. Et il est ici pour se racheter, pas vrai ?
« Mr. Barnes. » Tu brises l'instant.
Let's start.
« What does it mean to you to « live the way you should » ? » Tu lances ta première bombe. Ta première question. Celle qui va permettre de commencer à creuser. Celle qui va lui permettre de réfléchir plus profondément à tout ça. Une manière pour lui d'amener à expliquer ses pensées. Tu mets de côté son dossier. Tu te concentres sur l'homme. Sur l'instant présent. Son passé n'a que peu d'importance, pour le moment. « Do you think that there is a specific way to live life ? »

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Sa première réponse, elle te fait sourire. Tu n'es pas dupe. Barnes ne semble pas être quelqu'un à se confier aisément, et tu l'as bien remarqué dans le dossier que son ancienne psychologue a monté. Etrangement, tu as eu l'impression, au téléphone, qu'elle n'avait même pas réellement envie de s'occuper de lui. C'est son boulot, ouais. Mais Barnes était complexe. Très complexe. Et tu ne pouvais que comprendre l'idée de ne pas se confier. De ne pas s'ouvrir à n'importe qui. Tu lui confirais bien ton secret, tu lui confirais bien que tu sais ce que c'est, que tu es familier avec ce genre de vie, mais tu te gardes cette réflexion. Et ton sourire se brise en un rire, un franc rire, loin d'être moqueur. « You're right. I'm just a lawyer after all. » Franc, oui. Tu n'as même pas les qualifications requises pour te trouver ici, pour l'interroger, pour essayer d'obtenir un tant soit peu de réponses de sa part. Tu n'es pas dupe, tu n'es pas certain à cent pour cent que ça marchera, mais chaque affaire te tient un minimum à cœur, et tu essayes de te persuader que c'est dans son bien plus que dans l'idée de l'encadrer, de le contrôler, et de le placer en prison judiciaire. On l'a gracié, mais on ne lui fait pas confiance. Il le sait, tu le sais, et tu le lui dis. « If I were you, I wouldn't want to talk to a stranger either. »

Puis il t'annonce qu'il ne se fait pas confiance non plus. Et tu te dis que là, sur cette phrase, il y a peut-être quelque chose à creuser. Tu es conscient que le faire parler va être difficile, mais on ne pourra pas te blâmer d'avoir essayé, pas vrai ? « Why ? » Une simple question. Pourquoi ne se fait-il pas confiance ? Il a été le Soldat de l'Hiver, mais s'il a été gracié, c'est qu'il a su faire ses preuves. C'est que le Soldat est mort, et que l'homme a subit une renaissance. Une renaissance douloureuse, tu ne peux que l'imaginer. Il te demande ensuite ce que toi tu en penses, sur un ton cynique que tu ne soulignes même pas ; à quoi bon, de toute façon ? Tu n'es pas ici pour le juger. « It's not up to me to make this decision, Mr. Barnes. Only you can do it. I'm only here to guide you. This is your life, not mine. You should live it as you wish. But I think you already know that. » Tu l'écoutes attentivement, lorsqu'il reprend la parole. Il te raconte qu'il ne sait pas s'il y a une manière particulière de sa vie, et tu as un petit sourire en coin. « It doesn't mean that you didn't succeeded now that you won't. » Tu remarques le ton qui a monté, et le bruit constant de son pied qui tapote contre le sol, qui te donne une impression de tic tac d'horloge. Mais tu gardes ton calme. Tu n'as aucune raison de le perdre. Tu es quelqu'un de patient, et de rationnel. Tu sais qu'il est perturbé. Ses mots le trahissent. Il essaye de vivre comme tout le monde, qu'il te raconte. Mais c'est peut-être ça, le problème.

« Then don't. Don't be normal. Just be yourself. No one really knows where they're going in life, you know. Everyone is lost, at some point. » Un conseil que tu appliquerais bien à ta propre personne, mais tu es bien trop têtu pour admettre tes propres problèmes. C'est une situation que ton esprit évite, cependant, pour te concentrer sur le cas de Barnes. Tout ce que tu vois, c'est un homme qui a été brisé par les autres, comme tant d'autres. Un homme qui retient ses traumatismes, mais un homme qui veut bien faire les choses. Un homme bon. Il revient sur le fait que le gouvernement ne lui fait pas réellement confiance, et il te demande ton opinion. Et tu ne peux pas t'empêcher de te dire que c'est une bonne chose. S'il te demande ton opinion, c'est qu'il en a peut-être quelque chose à faire. Même s'il ne l'admettrait pas. Même s'il ne s'en rend pas compte. « They expect you to live like their code. It's a society. They don't really care that you live a normal life. They want you to be like everyone else. And that's why it's not working. You're not like everyone else. Everybody's unique. » Tu laisses tes mots en suspens, tu lui laisses le temps de les assimiler, et tu t'adosses encore une fois contre le dossier de ta chaise, qui grince un peu sous ton poids. « You wanna know what I think ? I think you're just a broken man. You shouldn't be ashamed of that, and accept it. It's the first step of healing. I have contacts. You can meet people like you. Who have been through traumatic events like you. And who won't judge you. Who will understand you. I'm ready to help you, Mr. Barnes, no matter what. But, first of all, you have to ask yourself that one question : am I ready to heal ? »

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Il s'énerve.
Et toi, ça te ravit. Non, pas dans ce sens-là, bien entendu. Tu es ici pour l'aider. Et s'il s'énerve, c'est que ça fait effet. Tu en es certain. S'ouvrir, notamment à un inconnu, n'est pas anodin. N'est pas facile. Tu ne le sais que trop bien. A dire vrai, tu es le maître pour donner des conseils que tu ne suis pas à la lettre. C'est abruti, et tu le sais. Mais tu ne te concentres pas sur ta détresse. Tu ne t'y autorises jamais. Tu as choisis d'être avocat pour aider les autres. Tu as choisis d'être Daredevil pour aider les autres. Tu as choisis ces deux voies pour porter assistance à ceux qui en avaient besoin. Non, tu n'es pas psychologue. Mais tu as vécu. Tu as expérimenté. Tu as eu tes peines, et tes douleurs. Tu as pleuré, et tu as souffert. Tu ne sauras jamais exactement ce qu'il a pu vivre. Mais en matière de conseils, de remise en question, et le fait même de pouvoir avancer dans sa vie étaient des sujets que tu maîtrisais bien, peut-être même beaucoup trop. Et c'est aussi pour ça que tu arrivais à lui tirer quelques vers du nez. Parce-que tes mots, que tu choisis avec attention, transpercent son âme. Tu lui poses des questions pourtant simples, mais abondantes de sens. Simples, mais efficaces.
Et puis, tu l'écoutes aussi. Tu écoutes réellement ce qu'il a à te dire. Tu as un pincement au cœur lorsqu'il te confie indirectement avoir l'impression de ne pas avoir le droit d'être perdu. Tu en conclues bien vite qu'il se punit lui-même, en raison de ses actes. Ou du moins, des actes du Soldat de l'Hiver. Tu sais aussi qu'il est influencé par le regard des gens autour de lui, alors que ça ne devrait avoir que peu d'importance. Mais tu comprends. Tu comprends que ce n'est pas facile, lorsqu'on a l'impression que le monde entier te pointe du doigt. Oui, il est un homme brisé. « Life happens. » Et c'est terrible à dire. C'est horrible. On ne sait pas ce que la vie nous réserve comme surprises, bonnes comme mauvaises. « Look. You were manipulated your whole life. Your actions carry your face, but not your soul. I know you know it. But you have to accept that the man you were, is gone. For good. And this man ? He was only HYDRA shadow. » Tu lui adresses un sourire qui se veut rassurer. « It wasn't you. And I know it's not fair. None of this should've happen. But it did. And you're doing everything you can to fix this. You can't do more, but only accept it. Do what you think is good. Do what you do best. And even if, at this precise moment, you don't know what is good ? And what you can do best ? You'll know it, eventually. When time comes. It takes patience, Mr. Barnes. And I think you being here, even if you didn't wanted to come meet me, is actually a part of the process. I think you are healing, and you don't even know it yet. » Tu inspires doucement. « You ask yourself so much questions. But, in the end, it's really about accepting what happened to you. »

Tu écoutes attentivement la suite de ses mots. Le bruit sourd du poing qui frappe la table ne te surprend pas. Tu écoutes les battements de son cœur, le souffle court qui s'échappe par ses narines. Et toi, ça te ravit. Toujours pas de cette façon, évidemment. Il laisse échapper sa frustration. S'il peut avoir au moins un endroit où il est autorisé à le faire sans qu'on ne le regarde de travers, et où il peut balancer tout ce qu'il veut balancer, tout ce qu'il a sur le cœur sans se faire juger, c'est bien ici. Le son de son pied qui tapote contre le sol parvient encore à tes oreilles, mais il ne te dérange pas plus que les tics et les tacs constants de l'horloge qui trône au-dessus de la porte de la salle. Il se repositionne sur sa chaise, enfin, et il semble essayer de reprendre son calme. Tu écoutes ses dernières paroles, et tu ne peux cacher un nouveau sourire sympathique à ses derniers mots. Not yet. « You've actually done a lot of progess. Maybe more progress in one session than with all the ones you had with your former therapist. And it's good. » Tu poses les mains sur la table fraîchement frappée par ton client – patient, et tu te redresses sur tes deux jambes. D'une main, tu attrapes ta canne, et tu restes debout devant lui. « Look, Mr. Barnes. I think we can call it a day. » Tu poses une petite carte sur la table, une carte avec ton nom et le numéro de téléphone de ton cabinet, et tu la glisses vers lui. Peut-être qu'il va la jeter, tu n'en sais rien. Mais tu ne perdais rien à essayer. « I know our meetings are arranged, but if you need anything, and I really mean anything, you can call me. Or don't. But I want you to know that I'm here for you. Even if what I say can make you angry. » Tu as un petit sourire amusé. Rien ne semble t'atteindre, mais au fond de toi, tu n'auras jamais été aussi déterminé à vouloir venir en aide à quelqu'un.

Tu te diriges lentement vers la porte mais, avant de l'emprunter, tu te permets de poser une main sur son épaule. Juste le temps de murmurer quelques paroles. « Failure...can be destructive. And not having any control of our life can be terrifying. But, you still have plenty of years to live. You can't change the past. But you can have control over your future, and over what you'll do. And I think that it is the most important thing right now. » Tu retires ta main, et tu empruntes la porte. Avant de partir, tu lui adresses tes derniers mots.
« I'll see you next time, Mr. Barnes. Take care. »