there's no one left to blame. (( ft. loki ))

être vulnérable était une chose que tu ne pouvais pas te permettre. pour toi, la vulnérabilité était un équivaux plus ou moins semblable à la faiblesse et tu ne pouvais pas te permettre de laisser une quelconque faille se dresser. tu n’avais pas travaillé si dure pendant autant de temps pour finalement être réduite à un tel état.
tu avais survécue à tellement sylvie et pourtant, en moins de vingt quatre heures dans cette ville tu t’étais déjà retrouvée dans des situations bien trop complexe qui démontrait que tu avais beau avoir une puissance que peu pouvaient égaliser, ton manque de connaissance sur midgard te rendait vulnérable. déjà, parce que tu tentais de faire profil bas mais en vue de ta dernière altercation avec le NYPD, tu avais vite compris que cette tentative avait été vaine. si en soit, cette petite mésaventure t’avais permise de comprendre certaines choses, tu n’en restais pas encore trop ignorante des choses de cette planète et de ce fait, tu faisais une cible bien trop facile. tu devais couvrir tes arrières, juste au cas où quelqu’un te tombait dessus pour l’assassinat de He Who Remains. Ou si Ravonna venait à se décider de recommencer à te chasser.

tu ne t’étais jamais demandé ce que tu ferais une fois ce fameux objectif atteint. ton alter-ego l’avait d’ailleurs pointé et tu avais été incapable de répondre. si il y a encore quelques heures tu étais toujours incapable de répondre à cette question, après une bonne nuit passée dans ce penthouse new yorkais - obtenu par un simple enchantement du propriétaire, décidant qu’il s’agirait ainsi d’un lieux que tu pouvais sans doute qualifier de chez toi - tu avais réussi à trouver quoi faire : combattre cette vulnérabilité. tu te devais de trouver un moyen de contrer une quelconque menace à ton encontre et tu te sentais plus exposée qu’autre chose. tu t’étais donc décidé de faire quelque chose qui prendrait du temps mais qui, tu savais, par expérience, marchait. tu apprendrais, étudierais de manière à acquérir un pouvoir encore plus puissant que celui que tu détenais actuellement.
si il y avait bien une chose que tu avais compris, c’est que ta connaissance de la magie, aussi développée soit-elle restait limité. apprendre seule avait été d’une satisfaction sans nom mais toi, tu n’avais eu personne pour te permettre de développer ton pouvoir. tu maîtrisais l’enchantement et divers autres petits tours mais tu restais particulièrement limité et si il y a bien une chose que tu avais compris en observant ces variances de ta propre personne c’est que avec un peu de travail tu pouvais sans doute obtenir encore plus de connaissances et d’aptitudes.

t’avais attendue que la nuit tombe sur la grande pomme et tandis que tu jettes un dernier regard dans le miroir, tu enfiles ce blaser, satisfaite de ce look bien plus passe partout que tu avais réussi à aborder. arme coincée dans l’intérieur de ce blaser, tu remets le col convenablement avant d’enfin quitter cet appartement et de déambuler dans les rues, démarche assurée. tu visais un lieux particulier, un endroit où tu avais ressenti une signature magique particulièrement puissante qui, sans doute, te permettrait de pouvoir trouver ton bonheur. du moins, tu pouvais toujours essayer.
tu avais beau vouloir faire profil bas, rien n’était fait dans la douceur avec toi. un blast d’énergie plus tard et la porte s’ouvre te permettant alors d’atterrir au sanctum. à peine à l’intérieur des lieux, tu sens d’autant plus la puissance présente en ces lieux. ton regard de glace se pose partout autour de toi, analysant d’abord les lieux. tu avances, d’un pas légers, discret. tu vas jusqu’à monter les grandes marches menant à l’étage supérieur et tu laisses la pulpe de tes doigts glisser sur le bois parfaitement lisse de la rampe. tu continues d’observer cet endroit, chaque détails, recoins. le parquet grince légèrement sous tes pas tandis que tu arrives enfin à l’étage tant désiré, les divers artéfacts présents ne tardent pas à confirmer ta théorie sur la puissance magique de cet endroit. tu t’avances jusqu’à une des vitres d’expositions, posant tes deux mains sur la vitre, tes petits yeux observant presque avec envie toute la force de ces objets et de cet endroit. et c’était que l’début. t’avais juste besoin de trouver un livre, quelque chose qui pourrait entrer dans des détails encore plus profond de la magie pour mieux la développer. mais alors que tu restais concentrer sur ces objets, le grincement du parquet te fait réagir. tu redresses le regard, fixant droit devant toi tandis que ta main saisit l’arme dans l’intérieur de ta veste. vieux réflexe que tu as, signe de longues années de survit. mais alors que tes yeux sont toujours vers ces vitres d’expositions, tu repères le reflet d’une silhouette dedans. un petit sourire s’affiche sur tes lèvres, trahissant pourtant une inquiétude évidente : et merde, tu te dis.
tu lâches le manche de cette arme qui reste bien cachée sous ton blaser tandis que tu lèves les deux mains comme éternel geste presque innocent. mais il te connaissait désormais assez pour savoir que tu étais loin d’être innocente sylvie. — laisse moi deviner, la TVA t’envoie pour m’arrêter ? tu demandes en te tournant enfin, petit sourire en coin des lèvres. comme d’ordinaire, derrière cette arrogance se cachait beaucoup. un nombre incalculable de blessure qui n’avaient pas été résolut et que cette vengeance n’avait pas spécialement arrangée. tu te sentais toujours pas à ta place et tu vivais toujours aussi mal le fait de ne pas devoir existé. tu étais tel cet éternel cheveux sur la soupe. — tu sembles en pleine forme. tu lâches simplement, en laissant tes prunelles bleutées sur celle de ton alter-ego. tu t’attendais à recevoir sa colère : la rancœur et votre fierté avait tendance à beaucoup parler chez vous. dans tout les cas tu ignorais à quoi t’attendre, discussion posée ou au contraire, musclée. dire que le savoir là ne te faisait tout de même pas plaisir serait mentir. il était peut-être ton seul point d’ancrage, la seule chose à laquelle te raccrocher. dire que tu n’avais pas un minimum d’affection à son égard serait encore mentir, il était d’ailleurs une réponse à beaucoup de tes questionnement constant. peut-être même que tu avais aperçu en lui une certaine sagesse que tu espérais acquérir un jour.
mais tu restais la personnification de la malice et de l’illusion : tu ne jouais que par tes règles. et si lui semblait avoir une longueur d’avance psychologique sur toi, ayant un aspect bien plus posé et moins orgueilleux, tu ne doutes absolument pas que dans une situation similaire à la tienne, ses actions auraient été identique ou presque. c’est d’ailleurs un de vos plus gros soucis : votre cerveau de manipulateur maladif fonctionne pareil. tu ne devais pas avoir une longueur d’avance mais dix.

— plus sérieusement, je suis contente de te voir. tu finis par dire en baissant tes mains. et le pire, c’est que dans ton regard et dans ta voix, il n’y a que de la sincérité. petite lueur sincère, la seule ouverture qui ne durera sans doute pas longtemps. en fait, c’est qu’une question de temps avant que cette forteresse dans laquelle tu t’es constamment enfermée se dresse de nouveau. tout dépendra de sa réaction à lui mais en vue de la manière dont vous vous étiez séparé et dont toi, tu avais joué avec lui, tu te doutes qu’il ne t’accueillerait pas bras grand ouvert.

(c) mars.

un petit sourire s’affiche au coin de tes lèvres face à cette piqure qu’il avait lancer. tu ne pouvais que plaider coupable car coupable tu l’étais. de votre alliance tu n’avais rien laissé, juste un déferlement de chaos partout autour de toi. — mais c’est qu’il est susceptible. tu lâches, d’un ton sec, froid, et surtout joueur comme tu savais si bien le faire. qui étais-tu pour ne pas enfoncer le couteau dans la plaie ? tu n’étais pas foncièrement méchante, tu te complaisais juste dans le chaos. après tout, n’étais-tu donc pas la personnification même de la discorde ? puis tu savais aussi que ça n’était pas de la susceptibilité mais bien de l’orgueil, son égo en avait sans doute prit un coup et si  il y a bien une chose sur laquelle vous étiez identique c’était bien sur vos rapports avec vos égos.
tu redresses ensuite ton regard vers lui, déambulant encore et toujours dans la pièce. tu pouvais pas t’empêcher de te demander si il était sincère concernant ses dires sur la TVA. sauf que tu doutes qu’il use d’un mensonge aussi facile, cependant tu devais constamment réfléchir anticiper, c’état le seul moyen pour toi d’avoir une éternelle longueur d’avance le concernant. mais c’était comme jouer aux échecs avec quelqu’un qui pouvait lire l’avenir proche ou lire dans les pensées : tout n’était qu’éternelle anticipation, constamment.

— je préfère le terme emprunter. tu déclares d’une voix simpliste, toisant le brun de la tête aux pieds. c’était comme deux lions dans une cage, tournant, rôdant, attendant de voir lequel des deux attaqueraient en premier. en soit, tu étais en position de défense et non d’attaque, preuve que tu n’étais pas spécialement dans l’idée de t’en prendre à lui. en fait, pendant un court instant, le simple fait de savoir que le meilleur moyen d’acquérir le pouvoir que tu convoitais était par son biais le rendait de nouveau intéressant et important dans ton objectif. cependant, tu ne pouvais pas balancer ça comme ça encore moins quand tu te doutais qu’il ne lèverait pas le petit doigt pour t’aider. — et crois le ou non, mais je veux impérativement éviter les ennuis. tu déclares d’un ton neutre, c’était peut-être la seule vraie chose que tu disais. une vérité que tu pensais : pour cause, tu voulais éviter d’attirer les yeux d’autrui sur toi. qu’il s’agisse des forces de l’ordre, de forces cosmiques ou même des justiciers dont tu ignorais encore tout sur cette planète. parce que tu voulais pas qu’on te tienne coupable des actes contre he who remains, bien que coupable tu l’avais été ou pire encore, tu voulais ne plus avoir à passer ton existence à fuir de ravonna et du restes de la TVA.  — je ne veux pas attirer l’attention sur moi, ni causer du trouble. j’ai accomplis ma mission, tout c’que je cherche à faire c’est enfin vivre la vie que je mérite d’avoir après toute ces années de fuites. et c’était véridique : tu le méritais. c’était plus une envie, ni un besoin, c’était légitime. tu avais grandi seule, tu t’étais construite, instruite, seule. la solitude aurait pu rendre beaucoup fou et dans l’fond, tu n’avais sans doute pas échapper à la folie cependant ton objectif ultime t’avais permise de garder un cap, un but ultime. oui, tu n’avais aucune idée de quoi faire une fois celui-ci accompli mais désormais, tu savais que tu voulais juste vivre. vraiment. apprendre les connaissances nécessaires et faire ton propre business de ton côté.

— puis qui sait, si tu es ici et que tu comptes y rester il se pourrait que je décide d’allez prendre ta place sur asgard. même si le trône est bien la dernière chose qui m’intéresse, retrouver les notres semble être une alternative assez positive. le problème que tu avais sylvie, c’est que tu ignorais tout d’ici. tout ce qui s’était déroulé ici se situait à mille lieux de tes propres préoccupations, parce que toi, tu t’étais caché de part et d’autre de la timeline. tu ignorais, que le brun en face de toi avais tenté d’asservir le monde, tu ignorais le titans, les disparu et pire encore : tu ignorais la disparition d’asgard. si tu avais des doutes quant au fait que tu ne retrouverais jamais totalement les tiens car sans doute différent comme toi tu étais différente de ton alter-ego, tu avais espoir. espoir de revoir asgard, digne et vaillante, avec ses couleurs chaudes et ses soirées enflammées. probablement que tu te ferais passer pour égarer, depuis bien trop longtemps où peut-être que tu ferais semblant d’être une ancienne valkyrie juste pour pouvoir t’intégrer au sein de la communauté. tu voulais juste retrouver une vie normale. récupérer ce qui t’avais été si cruellement prit. c’était plus un droit, c’était tiens. t’avais trop morflé sylvie, t’avais trop perdue. tu voulais juste être en paix, mais cette paix intérieure était encore loin. trop loin.
tu finis par t’avancer, simplement jusqu’au brun et tu tends ta main, comme éternel signe de paix. tu gardes ton autre main à vue, pour qu’il comprenne que tu n’avais aucune intention derrière la tête cette fois. — je sais pas pourquoi toi, tu es là. mais je te promets que tu peux te retourner sans craindre de te faire poignarder dans le dos. je suis pas ici pour ça. même si tu laisses une part de vulnérabilité apparaître, tu restes sur tes gardes. il pourrait lui, tenter d’te faire payer ta trahison passée. mais sauf si lui attaque, tu gardes ta position de défense et cette mains tendue est presque pour lui promettre un pacte de paix. tu voulais plus la guerre, tu voulais juste vivre normalement, rattraper toute ces années de solitude et de vide. tu voulais juste ressentir autre chose que de la haine, de la vengeance. tu voulais savoir c’que ça faisait, d’être vraiment entourée.  

(c) mars.

les paroles de ton alter-ego te font rouler les yeux. vrai moralisateur, tout sauf amusant, à croire qu’il en perdrait presque ce qu’il était à l’origine. comme si tuer était un si gros crime que ça encore plus pour un terroriste comme he who remains était. tu avais rendu un service à l’humanité pour tout dire. – ok, alors premièrement, j’ai rendu un service à l’univers, on peut même dire que je suis une super-héroïne parce que j’ai rendu le libre arbitre à tout le monde ! tu déclares en levant ton index en l’air, véritable élan de joie dans les yeux. oh non, tu te rendais pas compte de l’impact qu’avait eu tes actions pour toi, tout semblait si … légitime. tu avais rendu le libre arbitre à la galaxie et en plus, tu avais obtenu ta vengeance.
double win.
– deuxièmement, sérieusement loki, fait pas comme si c’était un drame, comme si toi t’avais jamais tué personne ! tu ne savais pas encore qu’il ne pouvait juste pas te contredire, tu ignorais encore new york et toute ses péripéties. cependant, tu te doutais qu’il avait bien du avoir le poignard un peu impulsif. ton air était d’ailleurs passé de cet éclat de lumière dans le regard à un air presque un peu jugeant, parce que qui de mieux que toi pouvait te juger toi ? dans tout les cas, il voulait jouer au moralisateur, il n’aurait affaire qu’à un miroir.

pourtant ton expression change encore, comme totalement touchée par les mots balancés. rare faille que le brun pouvait percevoir. quoi que, il en avait déjà vu énormément, mais rarement comme celle qui traverse tes prunelles bleutées. asgard, détruite ? how? tellement de questions, tes neurones étaient comme soudainement déconnectés. – détruite ? surtur ? hela ? tu peux pas lâcher les infos comme ça et ne rien me dire de plus ! tu lâches comme paniqué, telle une enfant en quête de réponse importante. t’avais jamais vraiment grandi sylvie, ou plus tôt, tu avais grandi trop tôt, ta survit prenant le dessus. mais dans l’fond, tu restais une petite fille effrayée, au regard qui démontrait des lourdes épreuves et à la quête constante de reconnaissance.

le simple fait que loki prenne un pas de recul te fait doucement pouffer, tu te retournes pour enfin faire face aux divers artéfacts présent et tu t’approches encore d’une vitre. – relax, je vais pas te poignarder dans l’dos. je m’aime trop pour ça. tu déclares sur le ton de la blague. blague certe mais tu avais vraiment un égo particulièrement dimensionné, tel était un de tes principaux problèmes. tu tapotes sur la vitre, en l’attente de réaction quelconque. rien. – quel est cet endroit exactement ? tu demandes en te retournant, laissant tes opales circuler sur toute la pièce, curieuse et intrigué par autant de magie au même endroit. – je crois n’avoir jamais ressenti autant de magie en un seul endroit de toute mon existence. et pourtant tu pensais en avoir des années d’expérience, de survie et de conneries quelconques. tu t’avances prêt d’une lucarne contre un mur et tu appuies dessus, comme dans l’espoir de voir quelque chose se passer. mais non, c’est qu’une lucarne et elle se brise, tombant au sol. tu restes là, doigt levé en l’air et l’objet à tes pieds. tu hausses les épaules redressant alors le regard vers ton variant. – pour tout t’avouer, je pouvais pas espérer mieux en tombant sur toi. tu déclares simplement. – la magie, c’est ce que je veux. mais pas n’importe laquelle. tu croises les bras sous ta poitrine, commençant à faire les cent pas. – je veux faire c’que toi tu fait. tu déclares simplement. et aussi ce que votre autre vous avait fait contre alioth mais en vu du destin qu’il avait subi ça serait de toute évidence complexe.

(c) mars.