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 LIKE A HOBO ⊗ Reed Richards

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Peter Parker
Peter Parker
date d'inscription : 13/12/2021 faceclaim & crédits : Andrew Garfield. LIKE A HOBO ⊗ Reed Richards Tumblr_ouuz1tdbHp1wxvtv0o1_1280
nom de code : Son nom de code va de soi. Mordu par une araignée radioactive, l’adolescent a décidé de faire de l’animal son emblème. Mais loin de choisir une apparence effrayante, le super-héros a décidé de rendre son totem bienveillant, fondamentalement sympathique, en portant un costume coloré et plein de vie.
âge du personnage : Pratiquement 33 ans, et des cheveux blancs qui ternissent et tapissent ses boucles. Des rides comme des pattes d'araignées, tissant des toiles de souvenirs sur ses joues.
occupation : Professeur de sciences pour les étudiants au lycée. Pour les fins de mois, il fait aussi quelques photos et rédige quelques articles scientifiques, mais rien de bien notable pour le moment.
génome : Peter Parker est un être humain génétiquement modifié, son organisme s’est transformé à la suite de la morsure d’une araignée radioactive. Depuis, son corps a lentement muté pour lui accorder des capacités biomimétiques, ayant pour origine les caractéristiques des arachnides. Le jeune homme est désormais capable de porter plusieurs dizaines de tonnes, de grimper sur les murs, de se mouvoir avec une agilité surhumaine et de résister à des coups mortels. Ses nouvelles capacités ont été accompagnées de l’apparition d’un tout nouveau sens, celui de l’araignée, lui permettant de ressentir la présence d’un danger imminent par une stimulation nerveuse. Le stimulus est produit de manière automatique par son inconscient, ce qui donne la possibilité au super-héros de réagir rapidement aux situations tendues. L’étudiant est aussi particulièrement intelligent et créatif, son costume regorge de gadgets lui donnant toute la latitude nécessaire pour affronter la plupart des menaces.
ligne de cœur : -
affiliation & groupe : The Leader

MessageSujet: LIKE A HOBO ⊗ Reed Richards   LIKE A HOBO ⊗ Reed Richards EmptyMer 22 Déc - 19:46

Centre F.E.A.S.T. du Queens - 21h31

J’étais désormais sans domicile fixe, une âme errante qui se baladait dans les rues sans but. Je passais le plus de temps possible sous mon costume, comme pour me protéger de l’extérieur. Mais au final, visage découvert ou non, j’étais condamné à être reconnu, à être appelé par mon pseudonyme et mon prénom. Alors, pour m’échapper à tout ça, je voyageais constamment pour me fondre dans le paysage. J’avais tronqué mes vêtements par des habits délavés, abîmés, de quoi me donner une allure volontairement pitoyable. Grimé en mendiant, je sentais les regards sur moi moins nombreux.

Au final, j’avais trouvé un énième déguisement. A croire que je ne savais plus faire que ça désormais. Quand j’avais besoin de prendre un peu de repos, j’allais dormir dans des instituts spécialisés. Ma tante travaillait bénévolement depuis des années dans des centres comme le F.E.A.S.T. et je venais souvent la voir pour donner un coup de main à l’époque. Par faiblesse, j’y retournais parfois pour quelques nuits en veillant à n’arriver qu’à la fin des services, pour éviter les questions – mais surtout pour ne pas priver un autre de nourriture. Mes poches étaient encore pleines, j’avais de quoi survivre deux ou trois semaines avant de devoir me résigner à trouver une autre solution. Avec ma force, j’étais sûr de trouver facilement du boulot dans de la manutention. En tout cas, il me fallait trouver un job plus ou moins illégale, peut-être même me faire passer pour un migrant, qui sait. Le cynisme de cette idée me fit frissonner. En étais-je vraiment à là, désormais ?

Le regard dans le vague, j’attendais mon tour en baissant la tête. Il faisait vraiment froid ce soir et je tremblais un peu, les mains jointes pour me réchauffer. Après de longues minutes d’attente, j’attrapais enfin un bol de soupe chaude de la part d’une femme âgée, probablement une grand-mère, qui sembla très triste de me voir ainsi. J’esquissais un sourire gêné en la remerciant, moi-même peiné d’une telle situation. Assis sur un des bancs à l’intérieur du bâtiment, je mangeais doucement en savourant chacune des cuillerées. Je n’étais pas fatigué mais l’idée de me reposer ici me tenta.

Malheureusement pour moi, les rues avaient besoin de l’araignée sympa du quartier et le crime ne prenait jamais de vacances. Terminant mon repas, je discutais un peu avec mes collègues d’infortune avant de reprendre ma route. On essaya de me fourrer un billet dans la poche de force malgré mes protestations. Je savais que j’avais l’air misérable dans mes haillons, mais ce n’était qu’une apparence temporaire – du moins, c’est ce dont je voulais me persuader.

Je n’étais pas sans domicile, j’étais juste exceptionnellement … sans domicile. Avant de partir, je glissais discrètement le dollar dans le manteau du bonhomme qui me l’avait donné, avec un petit supplément pour le remercier de sa gentillesse. Puis, une fois que les accolades de séparation étaient dûment faites, je libérais ma place pour qu’un autre malheureux la prenne. Et, la mine triste, j’ouvris la porte du refuge pour m’enfuir dans les ruelles glacées.
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MessageSujet: Re: LIKE A HOBO ⊗ Reed Richards   LIKE A HOBO ⊗ Reed Richards EmptyJeu 23 Déc - 11:02


high in my cold paradise where men sit in circles and talk numbers i never really liked. the way they think of life as some kind of gamble, and watch the city drown ; where is it that i belong ? - @peter parker


T'as jamais été friand des médias.
Depuis ton retour, et celui de Susan, ils vous collaient au cul pour avoir des réponses à leurs questions. Où étiez-vous passés, durant tout ce temps ? Aviez-vous été Snapés ? Qu'en est-il des Fantastiques ? Où sont les autres ?
Des réponses que vous ne vouliez pas leur donner. Votre situation ne les concernait pas. Et tu te montrais bien assez aigri avec eux pour le leur faire comprendre. Malgré ça, ça ne les arrêtait pas. T'avais l'impression, même, que ça ne faisait qu'attiser davantage leur curiosité. Evidemment, sortir de ton propre chez-toi pouvait s'avérer compliqué. Certains étaient des emmerdeurs de première, et pouvaient poireauter toute la journée devant l'entrée du Baxter Building, uniquement pour pouvoir essayer de vous choper ne serait-ce que deux minutes. Bien sûr, ils échouaient. Au pire des cas, vous aviez recours à vos pouvoirs, pour vous échapper des foules. Celui de Susan était bien plus pratique que le tien, pour se faire discret, mais tu parvenais malgré tout à t'en sortir. Idéalement, tu évitais tout simplement de sortir, mais ta femme te sommait sans cesse que prendre l'air te ferait du bien, et parfois elle t'embarquait même à ses côtés pour tu ne savais quelle randonnée en plein Manhattan.

L'autre nouvelle qui faisait la une des journaux mondiaux, c'était la divulgation de l'identité du Spider-Man. Le jeune héros avait su petit à petit se faire une place dans votre monde, et les découvertes se multipliaient. Il n'était pas le seul à avoir fait parler de lui ces dernières années, puisque la planète a su en accueillir bien d'autres. Mais cette fois-ci, c'était particulier.
C'était particulier, parce-que c'était qu'un gamin. Un lycéen, à peine diplômé. Et qui plus est, il était accusé du meurtre de Mysterio – qui est d'ailleurs l'auteur de la vidéo qui révèle l'identité du justicier. Les nouvelles ont attiré ton attention, celle de Susan aussi. Tu as songé un instant, ce n'était un secret pour personne que Spider-Man était, jadis, proche d'Iron Man, et il t'a fallut très peu de temps pour te décider à te mettre sur ses traces, et à te décider de le rencontrer. Lâché dans la nature, t'es d'abord allé voir à sa dernière adresse connue, bien sûr. Mais la seule personne sur laquelle tu as pu tomber, ce fut sa tante. Presqu'en pleurs, elle t'explique rapidement qu'il a quitté son domicile avec presque rien, qu'elle n'est pas en contact avec lui, et que, ça va de soit, elle se fait  tant de mouron qu'elle n'en dort plus la nuit.
C'est une véritable traque qui a commencé, alors.
Tu as parcouru les rues pendant plusieurs jours, sans forcément parler de ce projet particulier à ta femme. Tu attendras de l'avoir retrouvé pour lui avouer ce que tu trafiquais ces derniers temps. Pendant un petit moment, ça avait été vain. Mais tu as su te trouver une première piste, lorsqu'un sans domicile fixe t'a dit qu'il l'avait vu quelques heures plus tôt. T'as d'abord mis en doute ses dires, certainement parce qu'il avait un coup dans le nez, mais aussi que le jeune homme avait un physique passe-partout. Sauf que lorsque tu es tombé sur une deuxième, puis une troisième personne qui t'ont confié à peu près la même information, tu savais que ça valait le coup de poursuivre ces traces.

Tu es resté tard ce soir, ta femme doit certainement se faire un sang d'encre, et en plus de ça t'as oublié de la prévenir. Déjà que t'es pas le père de l'année, tu peux aussi faire une croix sur le prix du meilleur mari. T'es même à deux doigts d'abandonner tes recherches pour aujourd'hui ; le gamin avait su disparaître et rendre la tâche difficile, ce qui était certainement son but, mais la dernière personne à laquelle tu parles te pointe un centre FEAST juste au dernier moment. Elle te raconte qu'elle l'y a vu entrer un peu plus tôt, mais pas ressortir. Un dernier petit détour ?
Pourquoi pas.
Alors tu te diriges les mains dans les poches mais si peu convaincu vers le bâtiment, et tu le vois ressortir au moment où tu te rapproches de l'entrée. Tu le toises un instant, tu vérifies que c'est bien lui, mais il n'y a pas de doute ; malgré sa dégaine et sa mine dépourvue, c'est bien lui.

« Tu n’es pas facile à trouver, Peter Parker. » Tu murmures à son intention lorsque tu le laisses te dépasser. Une évidence que tu pointes de ta remarque. Bien sûr qu’il n’était pas facile à trouver. Tu peux lui en vouloir de rien, sa réaction est compréhensible. « Reed Richards. » Tu tends ta main vers lui, tu veux te montrer sympathique, lui faire comprendre que tu ne lui veux pas de mal, et encore moins l’importuner. « T’es jeune, mais je pense que t’as déjà entendu parler de moi. » Ton égo un peu mis en avant - bien que tu ne sois pas dupe, tu as conscience que la presse vous colle au cul depuis votre retour avec Susan ; il confirmera tes dires, ou non. Malheureusement, les années de gloire des Fantastiques sont lointaines, vos activités ayant été moindres depuis de nombreuses années, puis totalement écrasées depuis la formation des Avengers, que tu songes sans te rappeler que ce même gosse, tu l'as en réalité rencontré quelques années plus tôt. « Je suis là pour te ramener à la maison, gamin. »
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Peter Parker
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nom de code : Son nom de code va de soi. Mordu par une araignée radioactive, l’adolescent a décidé de faire de l’animal son emblème. Mais loin de choisir une apparence effrayante, le super-héros a décidé de rendre son totem bienveillant, fondamentalement sympathique, en portant un costume coloré et plein de vie.
âge du personnage : Pratiquement 33 ans, et des cheveux blancs qui ternissent et tapissent ses boucles. Des rides comme des pattes d'araignées, tissant des toiles de souvenirs sur ses joues.
occupation : Professeur de sciences pour les étudiants au lycée. Pour les fins de mois, il fait aussi quelques photos et rédige quelques articles scientifiques, mais rien de bien notable pour le moment.
génome : Peter Parker est un être humain génétiquement modifié, son organisme s’est transformé à la suite de la morsure d’une araignée radioactive. Depuis, son corps a lentement muté pour lui accorder des capacités biomimétiques, ayant pour origine les caractéristiques des arachnides. Le jeune homme est désormais capable de porter plusieurs dizaines de tonnes, de grimper sur les murs, de se mouvoir avec une agilité surhumaine et de résister à des coups mortels. Ses nouvelles capacités ont été accompagnées de l’apparition d’un tout nouveau sens, celui de l’araignée, lui permettant de ressentir la présence d’un danger imminent par une stimulation nerveuse. Le stimulus est produit de manière automatique par son inconscient, ce qui donne la possibilité au super-héros de réagir rapidement aux situations tendues. L’étudiant est aussi particulièrement intelligent et créatif, son costume regorge de gadgets lui donnant toute la latitude nécessaire pour affronter la plupart des menaces.
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MessageSujet: Re: LIKE A HOBO ⊗ Reed Richards   LIKE A HOBO ⊗ Reed Richards EmptyDim 26 Déc - 16:39

Une personne m’interpella dans la rue. Mon nom était connu par tout le monde désormais, et je devais commencer à m’habituer à ce qu’on m’appelle par mon prénom et mon patronyme. Pendant quelques secondes, j’ai pensé à m’enfuir en courant ou en voltigeant dans les airs, pour éviter le conflit. Ce n’était pas très agréable d’être accusé d’un meurtre qu’on n'avait pas commis. Mais, le ton de l’étranger m’empêcha de concrétiser mon échappée, comme si je le connaissais déjà sans pouvoir me souvenir d’où. C’était un homme dans la quarantaine, la barbe fournie et grisonnante. Dans ses yeux transparaissait une inquiétude paternelle qui me paralysa, le genre de regard que je n’avais que très peu connu malheureusement. Reed Richards, l’Homme élastique, le génie à la tête des quatre fantastiques. Pendant un instant, une surprise enfantine s’afficha sur mon visage. Ce gars était un de mes héros, un des scientifiques que j’admirais depuis tout petit. J’avais même, pour dire vrai, un poster de lui et de sa famille dans ma chambre. Pourquoi était-il là ? Pour moi ?

─ Bien sûr que je vous connais, monsieur ! Comment ne pas vous connaître, vous avez révolutionné les sciences un nombre incalculable de fois ! J’ai adoré vos recherches sur les réalités alternatives, et vos conclusions sur l’existence d’un peut-être multivers – et votre hypothèse sur la possible création d’un pont entre les différents univers. C’était majeur, vraiment !

Un vrai fan, c’était peut-être légèrement déplacé mais j’avais du mal à contenir mon enthousiasme. C’était une rencontre improbable. Ou peut-être qu’elle ne l’était pas tout à fait. L’idée me traversa l’esprit alors qu’il parlait de me ramener à la maison. Je n'en n'avais plus, plus d’endroit où me reposer, plus d’espace où me cacher et redevenir entièrement Peter Parker. Partout où j’allais, j’étais condamné à être connu sous mes deux aspects. J’étais devenu indiscernable de Spider-Man, et l’homme araignée était désormais poursuivi pour un homicide. Commis ou non, ce n’était pas la question et je ne pouvais pas prendre le risque de m’assurer de la bonne volonté de Reed Richards. Je relâchais doucement sa main avant de l’observer avec un visage impassible, prêt à bondir.

─ Je n’ai pas de maison, monsieur. Et, sans attendre, j’activais mon lanceur de toile pour agripper le rebord du toit qui nous faisait face. D’un geste du bras, je m’envolais alors dans les airs en me préparant à me balancer une nouvelle fois, loin des ennuis qui ne cessaient de venir me chercher. Je n’ai pas le temps de vous convaincre que je suis innocent. Le prenez pas mal, je vous admire sincèrement mais pas assez pour faire de la prison. Je ne savais pas à quel point il était rapide, seulement que le bonhomme était capable d’étendre ses membres sur des grandes distances – par chance, j’avais mon sens de l’araignée pour m’avertir du danger. Je montais en altitude en poussant sur mes triceps, enchaînant acrobaties sur acrobaties pour déstabiliser mon possible poursuivant. Merde, j’aurais dû lui demander un autographe. C’est trop tard maintenant, il voudra jamais me signer sa thèse …
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MessageSujet: Re: LIKE A HOBO ⊗ Reed Richards   LIKE A HOBO ⊗ Reed Richards EmptyLun 27 Déc - 16:21


high in my cold paradise where men sit in circles and talk numbers i never really liked. the way they think of life as some kind of gamble, and watch the city drown ; where is it that i belong ? - @peter parker


Tu te retrouves là, les mains dans les poches à cause du froid, le bonnet au-dessus du crâne, et tu l'observes, ce pauvre gamin. C'est triste, mais t'as l'impression de revoir le visage familier de celui qui a su faire le sacrifice nécessaire, et aussi le tien lorsque tu étais plus jeune. Tu te reconnais en cet individu que tu ne connais même pas, mais dont on t'a conté tant d'histoires. T'as jamais été du genre à beaucoup t'associer avec les autres, t'avais pas la fibre sociable de Sue, mais t'avais quelques contacts dans ton répertoire qui perduraient, comme Tony Stark par exemple. Et Peter, lui, il doute de toi. Ce qui, en soit, est plus que compréhensible. Tu ferais pareil à ta place. Il connaît pas tes intentions, et ta dernière phrase peut prêter à ambiguïté. Il te conte qu'il n'a pas de maison, mais tu sais que c'est faux. Tu as encore la vision d'une May dévastée d'avoir perdu celui qu'elle considérait comme son fils, et il t'annonce qu'il veut pas faire de prison.

C'est lorsque tu le vois filer que tu pinces tes lèvres l'une contre l'autre, et que tu lâches un soupire. « Bon sang. » Tu ne bouges pas d'un iota, tu laisses ton bras s'allonger rapidement pour le rattraper. Tu es, même, à deux doigts de réussir, mais au dernier moment, il esquive. Bordel. Tu pensais pas que ça allait finir en course poursuite dans les rues du Queens, et ça n'allait qu'attirer davantage d'attention sur vous. L'avantage, c'est qu'à cette heure tardive, il y avait quand même moins de monde. Et ça donnait moins la possibilité aux médias de capturer ce moment, gênant pour toi. Tu te félicites mentalement d'avoir pensé à enfiler ton costume – un costume expérimental, qui plus est, une nouvelle version de ceux que vous aviez il y a cinq ans, avant le Snap, et qui pourrissaient déjà dans le placard – parce-que tu sais que, normalement, THÉORIQUEMENT, ça va te permettre d'être libre de tes mouvements lorsque tu joueras un peu plus à l'extensible. Tu te déshabilles un peu pour ne rester qu'en costume, alors, laissant tes vêtements de civil près d'une poubelle – que tu oublieras certainement de récupérer avant de rentrer, et tu te feras engueuler par Susan parce-que c'était l'un des pulls qu'elle t'avait acheté – et tu t'élances à la poursuite du tisseur.

Tu imites ses mouvements à l'aide de tes bras, dans le but de l'atteindre plus aisément, et enfin, tu saisis une occasion. Celle d'enrouler tes deux bras sur plusieurs tours autour de sa taille, et de le laisser retomber au sol avec toi, dans un fracas conséquent. Tu le maintiens quelques secondes, même si tu es conscient que ce n'est qu'une question de temps avant qu'il ne réussisse à se libérer. Ton but n'est pas de le blesser, ni de le tuer, ni de le traîner devant une justice qui le pointait injustement du doigt, mais simplement de le maîtriser pour que tu sois en mesure de lui adresser plus que quelques mots. « Je sais que tu l'as pas tué, Peter. Je sais que t'as pas tué Mysterio. » Tu insistes sur le fait que, ouais, tu le sais. Tu le sens au fond de tes tripes. Tu le crois. « Je ne suis pas là pour te foutre derrière les barreaux. » Tu serres des dents, lorsque tu le sens se débattre, mais tu attends qu'il se calme avant de relâcher tes bras. Tu te redresses assez lentement, lorsque tu sens craquer, et que t'as une légère grimace à la désagréable sensation, mais tu continues de lui parler. « Tony n'aurait jamais pris un meurtrier sous son aile. Il était beaucoup de choses, mais on pouvait lui faire confiance. C'est ce que je vais continuer à faire. Après tout, il a aidé à sauver l'univers. Et toi aussi, ce qui me prouve qu'il avait raison à ton propos. » Il pourrait certainement te demander pourquoi toi tu le crois, mais t'aurais même pas de réponse précise à lui donner. Ca relevait d'une logique qui pouvait parfois échapper aux autres, lorsque les médias s'en mêlaient, et qu'ils foutaient la zizanie. Mais tu le croyais, et si t'avais pas de Spider-Sens, tu avais un bon instinct qui ne t'avait jamais trahit.

« Ecoute, Peter. Tu ne peux pas revenir en arrière, ni effacer tes erreurs du passé. Et tu ne pourras pas fuir toute ta vie, crois-moi. Je sais ce que c'est, de subir un changement aussi conséquent dans sa vie. Tu étais un inconnu, Peter. Mais aujourd'hui, tout le monde sait qui tu es. Je suis passé par là. Les autres Fantastiques aussi. Et on a réussit à s'en sortir. » Tu as une main dans ton dos, et toujours une légère grimace ; bordel, la reprise est dure. Mais tu n'en dis pas un mot, ça passera, tu le sais. C'est pas l'important. Tu lui tends de nouveau la main. Honnêtement, si t'avais voulu l'arrêter, tu l'aurais déjà fait, et t'aurais sûrement employé des moyens plus durs. Mais tu veux qu'il sache que t'es pas là pour ça. « Je ne te dis pas que ça va être facile. Mais tu rentreras chez toi, Peter. Peut-être pas aujourd'hui, peut-être pas demain, mais je t'en fais la promesse. » Tu esquisses un sourire, un franc sourire qui accompagne ton geste. La sincérité se lit dans ton regard. De toute façon, tu vas rien lâcher, et il va falloir qu'il s'en rende compte. T'es pas quelqu'un à baisser les bras aussi facilement, malgré ce qu'on peut dire de toi. T'es déterminé à ne pas le laisser poireauter en plein milieu de la rue, parmi les déchets, alors que tu peux l'emmener dans un lieu un peu plus sûr, où il pourra se faire de nouveau sa place, où il sera en sécurité. C'est qu'un gamin, bordel. Qu'un gamin. Il mérite pas qu'on lui tourne le dos, surtout pour un crime qu'il n'a pas commis. « Je suis pas venu te trouver pour t'arrêter. Je suis venu te trouver pour t'aider. »
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âge du personnage : Pratiquement 33 ans, et des cheveux blancs qui ternissent et tapissent ses boucles. Des rides comme des pattes d'araignées, tissant des toiles de souvenirs sur ses joues.
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génome : Peter Parker est un être humain génétiquement modifié, son organisme s’est transformé à la suite de la morsure d’une araignée radioactive. Depuis, son corps a lentement muté pour lui accorder des capacités biomimétiques, ayant pour origine les caractéristiques des arachnides. Le jeune homme est désormais capable de porter plusieurs dizaines de tonnes, de grimper sur les murs, de se mouvoir avec une agilité surhumaine et de résister à des coups mortels. Ses nouvelles capacités ont été accompagnées de l’apparition d’un tout nouveau sens, celui de l’araignée, lui permettant de ressentir la présence d’un danger imminent par une stimulation nerveuse. Le stimulus est produit de manière automatique par son inconscient, ce qui donne la possibilité au super-héros de réagir rapidement aux situations tendues. L’étudiant est aussi particulièrement intelligent et créatif, son costume regorge de gadgets lui donnant toute la latitude nécessaire pour affronter la plupart des menaces.
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MessageSujet: Re: LIKE A HOBO ⊗ Reed Richards   LIKE A HOBO ⊗ Reed Richards EmptyMar 28 Déc - 0:01

Tu t’élevas dans les airs en esquivant le bras gigantesque qui te poursuivait. Du point de vue des quelques traînards, la scène devait être originale, peut-être même un peu ridicule. T’appuyant sur ton sens d’araignée, la tentative de t’attraper échoua lamentablement. Mais l’Homme Elastique n’était pas du genre à abandonner, et sa détermination n’était qu’une preuve supplémentaire de sa volonté de te rendre aux autorités. Agile, tu virevoltais entre les bras qui tentaient de te saisir mais, trop occupé par les pensées qui s’agitaient dans ton crâne, tu avais oublié que Richards n’était pas né de la dernière pluie. Le piège se referma sur ta pomme, emprisonné par plusieurs couches des membres du super-héros, avant d’être emmené vers lui comme un vulgaire sac de patates. Physiquement, tu étais plus fort, tu pouvais t’en sortir en forçant mais ce serait prendre le risque de blesser un homme que tu admirais depuis tout petit. Ramené de cette manière, tu avais l’impression d’être un enfant qui avait claqué la porte de sa chambre et que son père venait gronder. À ses premiers mots, tu relâchas un peu de tension musculaire, rassuré – mais pas assez pour rester emprisonner s’il te fallait t’enfuir. Prudence était mère de sûreté.

─ Je … Je suis désolé, monsieur Richards. Tu avais la mine déconfite, presque prêt à pleurer sous les yeux du bonhomme. On pouvait se battre contre des dieux : à dix-huit ans, on restait encore un enfant. C’est juste que je suis un peu cran, vous comprenez ? D’ailleurs, si ça ne vous dérange pas, vous pouvez me donner un peu de mou ? Promis, ce n’est pas pour m’échapper ! Une règle de l’Art de la guerre de Sun Tzu. Enfin, peut-être, tu ne l’avais pas lu mais ça ressemblait au genre de stratégie qu’on pouvait trouver dedans.

L’allusion à Tony Stark t’arrachas une grimace. Sa mort était encore trop récente pour que tu sois impassible face à son évocation. Sans le vouloir, tu notas les points communs entre ton ancien mentor et ton interlocuteur : deux génies quarantenaires, deux héros de ton enfance qui essayaient de t’aider dans ta lutte contre le crime. La comparaison faite, l’idée que ce n’était pas un piège prit un peu plus de place dans ton esprit. Tu te sentais même un peu honteux d’avoir pu assimiler l’inventeur à un traître, capable de mentir à un gamin pour le livrer à la police.

─ Sans vouloir paraître désagréable, monsieur, mais nos situations sont un peu différentes : les médias sont partout maintenant. À votre époque, c’était plus facile de passer inaperçu. Mais toute l’Amérique a vu mon visage en haute définition. Sur une photo avec de l’acné, en plus. Bon, va falloir apprendre à la fermer au bon moment Peter. Tu n’étais pas vraiment dans la position idéale pour lancer des blagues à tout-va, après tout. Je ne suis pas aussi affirmatif que vous sur la question … Je peux rentrer à la maison, oui, mais à quel prix ?

Libéré de l’étreinte du quarantenaire, tu repris le contrôle de ton corps en t’étirant un peu. Heureusement pour vous, la petite escapade nocturne n’avait pas attiré de monde, même si des visages intrigués commençaient à apparaître aux quatre coins de la rue. Avec des faces aussi connus que les vôtres, nul doute que des étrangers allaient venir pourrir la soirée, tôt ou tard.

─ Si je suis parti, c’est pour éviter de pourrir la vie de mon entourage … J’ai même dû m’éloigner d’MJ pour que les journalistes arrêtent de l'harceler, même si ce n’est pas très réussi pour le coup. Ah oui, MJ, Michelle, même si elle n'aime pas qu’on l’appelle comme ça, c’est ma petite amie. Enfin, je crois, c’est pas encore très clair pour le moment, en fait. Vous, vous êtes marié c’est ça ? Vous avez de l’expérience, donc ! Comment on sait si une fille nous apprécie vraiment ? Non parce qu’on a échangé un baiser un jour, c’était sympa et ça veut sûrement dire quelque chose de notre relation. Mais, vous savez, notre génération c’est un peu compliqué, on aime pas trop mettre des labels sur tout. Pour vous dire, j’ai des potes qui sont en couple libre, par exemple. Je ne sais pas si vous connaissez le concept ? Dans tous les cas, moi je veux pas de couple libre avec MJ, je sais pas si je serais capable de l’imaginer avec d’autres garçons. Oh mon Dieu, et si c’est ce qu’elle voulait ? J’aimerais bien être avec elle mais je ne sais pas si j’aurais la force d’endurer un truc pareil, vous en pensez quoi ? Je dois lui demander, à votre avis ? Et, te souvenant de la raison de la discussion, tu te fermas d’un coup avec le doigt en l’air avant d’ajouter, penaud : Oui, pardon, on s’en fout. Enfin vous, pas moi. Je l’aime MJ, moi.
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MessageSujet: Re: LIKE A HOBO ⊗ Reed Richards   LIKE A HOBO ⊗ Reed Richards EmptyVen 31 Déc - 14:10


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Tu sais que les choses ne vont pas être faciles.
Peut-être que t'étais encore plus fou que tu ne le pensais, parce-que les idées bousculaient ton esprit, et tu redoutais un peu la réaction de ta femme. Bon, après tout, c'est elle qui avait déjà ramené une chatte à la maison – et tu appréciais Felicia, bien que tu ne l'avouerais à personne, mais tu n'avais pas encore tout à fait tisser de liens forts avec elle. Vous étiez tous les deux très différents, et la blonde – plus que blonde, ses cheveux étaient même blancs – s'entendait davantage avec Susan qu'avec quiconque. Si elle avait été un réel animal, elle t'aurait sûrement craché dessus comme les chats avaient tendance à le faire avec quelqu'un qu'ils n'appréciaient pas particulièrement. Et là, tu vois l'opportunité d'aider une jeune âme, et sûrement de t'aider aussi par la même occasion. Tu te concentrais sur les intérêts de Peter, néanmoins ; car c'était le plus important, à ce moment précis. Tu sens déjà que ça ne va pas être une affaire facile, alors que ta mâchoire se serre lorsqu'il te répond que c'était pas pareil pour vous, à l'époque – oh si seulement il en avait une idée. Il devait avoir, quoi ? Deux ou trois ans lorsque vous avez été révélés au monde ? On peut pas dire qu'il soit en mesure de s'en souvenir. Mais bien que tu n'ailles pas dans son sens, tu ne lui confies pas le fond de ta pensée. Ce sera une histoire pour un autre jour. Une chose est sûre : tu savais ce que c'était, d'être dans ses chaussures.

Bordel, ça te rappelle tes jeunes années sans expérience, ça te rappelle de nombreuses erreurs ; mais tu chasses tous les souvenirs qui te submerge à cette idée, et tu te concentres sur le gamin. A quel prix, il te demande. A quel prix va-t-il pouvoir rentrer chez lui ; c'est une question dont tu n'as pas la réponse, pas encore du moins. Tu as déjà une ébauche d'idée sur la manière dont les choses vont changer pour lui, une vie qu'il va falloir gérer dorénavant différemment. Lorsque tu le relâches, tu jettes un œil autour de toi, et tu comprends bien vite qu'il va pas falloir traîner ici bien longtemps. Mais le jeune homme commence à déblatérer – beaucoup trop à ton goût, et tu t'efforces d'écouter ce qu'il te raconte. A dire vrai, ses problèmes sentimentaux ne te concernent pas, ne t'intéressent pas, et c'est clairement pas le sujet le plus important à cette heure précise, et tu fronces tes sourcils. Ton visage est un peu plus fermé que tout à l'heure, moins sympathique, mais tu fais un effort. « Tu régleras tes problèmes avec MJ plus tard. Pour l'instant, il faut qu'on s'en aille d'ici. » Tu inspires profondément. Bon. « Je sais où on pourrait aller. Mais ça dépend de toi. Tu veux continuer à pourrir ici, en pleine rue et livré à toi-même ? Ou tu veux me suivre et reprendre ta vie en main ? MJ. Tu dis que tu l'aimes. Tu veux la revoir, n'est-ce pas ? Ne plus avoir à te cacher des autres ? » Tu vois, autour de toi, que les gens qui s'attroupent autour de vous se font plus nombreux – moins qu'il ne l'aurait été en pleine journée, mais quand même. Tes sourcils se froncent davantage – c'est sûrement ça, qui te donne des rides, et tu grimaces un peu, visiblement embêté. Tu entends déjà quelques chuchotements à droite et à gauche. Tu veux pas être pris en flagrant délit avec Spider-Man, parce-que ce serait pas bon pour toi ni pour Susan.

Si ton intention d'aider Peter était sincère, tu pouvais pas te permettre de mettre ta femme en danger parce-que les autorités voyaient que vous fricotiez avec l'ennemi. Vous avez vécu pire, mais vous aviez déjà bien assez d'ennuis sur les bras vous en rajouter. Tu fais un tour sur toi-même, avant de lancer un regard vers Peter. « Suis-moi. » Tu espères que personne n'a déjà pris de photo, mais tu remarques bien vite qu'ils commencent à sortir leurs téléphones portables. Tu te précipites vers Peter, lui donnant une tape sur l'épaule au passage, et tes bras s'allongent pour attraper le haut d'un bâtiment. Tu te poses sur le toit, et tu attends que l'homme araignée te rejoigne ici.

Durant ce temps, tu fais les cent pas, inquiet. Tu passes une main sur ton visage, et tu sens que t'es foutu. Bordel. Bon, un problème à la fois, pas vrai ? Tu inspires profondément, afin de garder le contrôle de toi-même, et de ne pas céder à l'anxiété. Depuis ton séjour au Wakanda, tu avais de plus en plus de difficulté à ne pas faire de crises d'angoisse, et le manque de sommeil n'aidait pas à te maintenir assez stable. Ça a l'air de marcher, pourtant ; un exercice de respiration assez simple, jusqu'à ce qu'enfin, Peter ne se pose non loin de toi, sur le toit. Tu entends, un peu plus loin, quelques cris de stupeur, des réflexions cette fois-ci dites à haute voix, mais tu décèles peu de leurs mots ; et au final, ça t'intéresse pas d'entendre ce qu'ils ont à dire. Un problème à la fois, et le problème, pour le moment, c'était Peter. Enfin, pas que ce soit le gamin même, le problème. Mais tu étais décidé à lui venir en aide, malgré ce qu'il venait de se passer, malgré le fait que la justice allait te catégoriser comme ennemi s'ils savaient que tu coopérais avec Spider-Man, malgré le fait qu'ils vont venir chercher des explications s'ils voyaient la moindre photo, ou si demain aux médias on parlait d'avoir aperçu l'Homme-Elastique avec l'homme araignée. Bordel. A peine rentré que c'est déjà un merdier sans nom, tu regrettes, une fois de plus, le Wakanda. Peut-être qu'un jour tu y retourneras, tu emporteras Sue avec toi, et tu espères le reste de votre famille aussi, et vous vous retireriez officiellement du monde des héros. C'est une pensée qui t'apporte un peu de réconfort, à dire vrai, mais la retraite c'est pas pour aujourd'hui. « Il faut que tu te décides maintenant, Peter. »
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Peter Parker
Peter Parker
date d'inscription : 13/12/2021 faceclaim & crédits : Andrew Garfield. LIKE A HOBO ⊗ Reed Richards Tumblr_ouuz1tdbHp1wxvtv0o1_1280
nom de code : Son nom de code va de soi. Mordu par une araignée radioactive, l’adolescent a décidé de faire de l’animal son emblème. Mais loin de choisir une apparence effrayante, le super-héros a décidé de rendre son totem bienveillant, fondamentalement sympathique, en portant un costume coloré et plein de vie.
âge du personnage : Pratiquement 33 ans, et des cheveux blancs qui ternissent et tapissent ses boucles. Des rides comme des pattes d'araignées, tissant des toiles de souvenirs sur ses joues.
occupation : Professeur de sciences pour les étudiants au lycée. Pour les fins de mois, il fait aussi quelques photos et rédige quelques articles scientifiques, mais rien de bien notable pour le moment.
génome : Peter Parker est un être humain génétiquement modifié, son organisme s’est transformé à la suite de la morsure d’une araignée radioactive. Depuis, son corps a lentement muté pour lui accorder des capacités biomimétiques, ayant pour origine les caractéristiques des arachnides. Le jeune homme est désormais capable de porter plusieurs dizaines de tonnes, de grimper sur les murs, de se mouvoir avec une agilité surhumaine et de résister à des coups mortels. Ses nouvelles capacités ont été accompagnées de l’apparition d’un tout nouveau sens, celui de l’araignée, lui permettant de ressentir la présence d’un danger imminent par une stimulation nerveuse. Le stimulus est produit de manière automatique par son inconscient, ce qui donne la possibilité au super-héros de réagir rapidement aux situations tendues. L’étudiant est aussi particulièrement intelligent et créatif, son costume regorge de gadgets lui donnant toute la latitude nécessaire pour affronter la plupart des menaces.
ligne de cœur : -
affiliation & groupe : The Leader

MessageSujet: Re: LIKE A HOBO ⊗ Reed Richards   LIKE A HOBO ⊗ Reed Richards EmptyJeu 6 Jan - 16:41

Est-ce que tu venais de te ridiculiser auprès d’un de tes modèles en parlant de tes problèmes sentimentaux ? Oui, peut-être bien. Surtout que le bonhomme n’avait pas l’air bien passionné par les histoires que tu lui racontais, et tu sentais qu’une distance venait de s’installer. Il fallait vraiment que tu apprennes à ne plus dire tout ce qui te passait par la tête. Un jour, pire que celui-là, tout ça pourrait te desservir au point de mettre des gens en danger. Tu ravalas ta déception, une moue enfantine affichée sur ton visage.

─ Oui, bien sûr. Désolé de vous avoir embêter avec ça monsieur Richards … C’est juste que … Quand je suis stressé, j’ai tendance à beaucoup parler pour ne rien dire. Comme là, d’ailleurs. Pardon. Tu l’écoutas avec attention. Évidemment que tu voulais reprendre ta vie en main, sortir de ta misère autant pécuniaire qu’affective. L’idée de le rejoindre te tenta. Mais inconsciemment, tu sentais qu’il fallait d’abord que tu en discutes avec MJ – ne serait-ce que pour la revoir, pour l’inclure dans ce choix et justifier ton absence auprès d’elle. Je veux bien vous suivre, promis. Je n’ai pas envie de me cacher, je ne sais juste pas comment je pourrais faire autrement. Vous savez, je suis quand même accusé de meurtre ! Reed Richards était au courant idiot, c’était littéralement dans tous les journaux télévisés. On pouvait même voir ton visage sur des exemplaires papiers.

Voyant que votre discussion commençait à ramener du monde, surtout après la dernière course poursuite qui n’avait rien de banale, le scientifique décida qu’il valait mieux se mettre à l’abri pour continuer de converser. Tu doutas un peu de ses intentions, surtout après son discours au sujet de s’assumer mais, tu compris bien vite que le voir à coté de toi pouvait lui porter préjudice. C’était la raison de ton départ, après tout. Le bonhomme voulait sincèrement te venir en aide, mais ça ne devait pas se faire à ses dépens ou à ceux de sa famille. Docilement, tu grimpas pour le rejoindre sur le toit, observant les alentours pour comptabiliser le nombre d’inconnus qui étaient venus s’agglomérer auprès de vous. Il y’aurait sûrement quelques messages sur les réseaux sociaux, quelques photos. Rien qui pourrait atteindre à la réputation du génie philanthrope. Tu glissas tes mains dans tes poches, réfléchissant à ce que tu pouvais bien lui répondre.

─ Je veux bien vous accompagner … J’ai … J’ai confiance en vous. Vous êtes l’un de mes héros et je sais que vous êtes capable … D’arranger la situation. Avant, j’aimerais juste demander conseil à ma copine, vous comprenez ça ? Indirectement, ça la concerne aussi et j’ai déjà pris trop de décisions sans lui demander son avis. Si ça vous va, je viendrais juste après avoir eu sa réponse pour vous dire ce que je fais. Même si je pense que ça ne lui posera pas de soucis. J’ai prévu un cadeau, vous voyez. Tu sortis un petit appareil de ta poche et le tendis à l’ingénieur. Rien de bien incroyable, un simple brouilleur mais qui avait été construit avec des matériaux de récupération. Du neuf avec du vieux, la marque des petits débrouillards. Je vais lui donner ça et je viendrais vous rejoindre juste après. Vous avez un plan pour cette histoire d’homicide ? Vous .. Vous connaissez un bon avocat ?
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MessageSujet: Re: LIKE A HOBO ⊗ Reed Richards   LIKE A HOBO ⊗ Reed Richards EmptyDim 9 Jan - 19:19


high in my cold paradise where men sit in circles and talk numbers i never really liked. the way they think of life as some kind of gamble, and watch the city drown ; where is it that i belong ? - @peter parker


Tu t'embourbes dans de multiples affaires, sans vraiment savoir si tu vas réussir à t'en sortir. Ton intention envers Peter est pleine de bonne volonté, et tu feras tout ton possible pour le tirer de ses ennuis, mais tu devais bien admettre que son histoire commençait pas déjà très bien. Aux yeux du monde entier, Spider-Man avait tué Mysterio. Et n'importe qui savait que Spider-Man était Peter Parker. Au moins, il semblerait que ses amis et sa famille ne soient pas trop pris pour cibles, mais tu as déjà vu des attroupements d'individus prêts à la chasse à l'araignée. Et ça te disait rien qui vaille. Et il fallait bien avouer que ta vieille connaissance, aujourd'hui six pieds sous terre, avait eu le don de faire pencher la balance. Tu le sentais de ta responsabilité, ça, de lui venir en aide. Et peut-être que c'était idiot. Mais, il te le dit : tu es un héros. Et, visiblement, l'un de ses modèles. Tu espérais juste qu'il prenne la bonne décision. Tu ne peux pas lui venir en aide s'il ne veut pas que tu l'aides en premier lieu. Mais, sans ta main tendue, que pourrait-il faire ? Continuer à gambader dans la rue, en espérant ne pas se faire tabasser à chaque recoin ? C'était bien trop risqué, et il était bien trop jeune pour mener ce genre de vie.

Il réfléchit un instant.
L'air glacial de l'extérieur te fait frissonner le long de ta colonne vertébrale ; vos costumes ne sont pas adaptés au temps extérieur, et puis de toute manière, d'ordinaire, tu ne t'en servais qu'en journée. La nuit, vous étiez bien trop occupés à dormir – enfin, pour les autres, toi tu restais la majorité du temps dans ton laboratoire, bien plus depuis plusieurs années avant le Snap même. En vieillissant, tu avais moins ressenti le besoin de te montrer présent sur le terrain, et même sur certaines missions tu n'étais pas présent. C'est peut-être aussi à cause de ça que les Quatre Fantastiques avaient perdu un peu de leur notoriété. Si tu avais pu avoir une once de jalousie pour les Avengers en 2012 pour la récognition dont ils ont pu bénéficier, tu avais fini par être bien content qu'un nouveau groupe de héros vous remplace un peu. Toi, ça avait pu te permettre de t'occuper davantage des idées qui se bousculent constamment dans ta tête – tant que tu ne parvenais pas à en trouver le sommeil. La reprise était un peu difficile, tu savais que demain matin tu aurais de nombreuses courbatures, mais ça valait le coup.
Et enfin, il te donne sa réponse.

Il accepte de t'accompagner, mais pas tout de suite, sûrement. Tu écoutes attentivement les mots qu'il déblatère, et tu hoches le visage. Bon, même s'il voulait faire un petit détour, au moins, il avait choisi la meilleure solution. « Je comprends. » Que tu lui confies. Tu aurais fait de même, par rapport à ta propre femme. Surtout que, depuis qu'elle était rentrée, tu tenais pas spécialement à lui cacher quoique ce soit. Mais, s'il peut rassurer un peu son entourage, alors ainsi soit-il. Tu lui aurais presque sommé de passer voir sa Tante May, mais tu te retiens. Il la retrouvera bientôt, en tout cas tu espères pour lui. Lorsqu'il te tend le cadeau dont il vante les mérites, tu le prends entre tes doigts, et tu l'observes un petit instant, l'œil curieux. « Tu te débrouilles. » Que tu lances tout bas avant de lui rendre. Puis il te demande si tu as un plan. « Je connais un très bon avocat. » Tu rectifieras presque, même si tu n'apprécies pas particulièrement Murdock. « Il a pu aider ma femme à...prouver qu'elle était existait bel et bien, après le Snap. Qu'elle était vivante ; comme beaucoup d'autre monde. Je pense qu'il saura t'aider aussi. On le contactera ensemble, si tu veux. Enfin, de toute façon, c'est Susan qui a son numéro. » Et tu espères qu'elle coopérera, sinon il faudra que tu te déplaces directement au cabinet de l'avocat en question pour pouvoir le rencontrer. Tu jettes un œil hors du toit, en bas ; là où vous vous trouviez quelques minutes auparavant, et tu remarques que le monde se disperse. Ton visage tourne le long de la rue, et tu retrouves l'endroit où tu avais déposé tes vêtements. « J'ai quelque chose pour toi. »

Tu sautes du bâtiment pour atterrir sur tes jambes – sans trop de difficultés, grâce à tes pouvoirs – dans la petite ruelle qui le séparait de son voisin. Puis tu t'en extirpes pour te diriger vers une autre ruelle, tout en remontant la rue. Tu retrouves enfin les poubelles à côté desquelles tu avais vulgairement jeté tes vêtements, puis tu les attrapes. Tu les renfiles par-dessus ton costume, et tu attends que le Monte-en-l'air te rejoigne pour fouiller dans ta poche et en sortir une carte ; une clé pour accéder au Baxter Building. « Lorsque tu auras pris ta décision, sois libre de nous rejoindre. Si tu viens en pleine nuit, restes silencieux pour ne pas réveiller Susan, et rejoins-moi dans mon laboratoire. Nous discuterons d'un potentiel plan pour te sortir de là. » Tu lui tends le petit objet. « Ne la perds pas. » En réalité, c'était la clé de Johnny ; en revenant chez vous, tu as pu retrouver les clés de chacun des trois membres restants des Fantastiques, déjà partis depuis longtemps. « Si tu décides, finalement, de te débrouiller tout seul, je t'invite alors de nous remettre la clé dans la boîte aux lettres. C'est compris ? »
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