EVENT NR.1 | rise of the super-adaptoid.

rise of the super-adaptoid
évent nr.1

New York City. La ville qui ne dort jamais.
Entre ses monuments mythiques, ses célèbres taxis et son métro si caractéristiques, ou encore ses vitrines qui arboraient des décorations toutes plus extravagantes les unes que les autres aux couleurs d'Halloween, on était bien loin d'imaginer les évènements qui avaient pu frapper le monde entier à peine plus d'un an auparavant. Les nombreux touristes aux yeux émerveillés côtoyaient les occupants de Wall Street qui sortaient du bureau dans leurs costumes impeccables et les badauds qui faisaient du lèche-vitrine en profitant de leur jour de congé dans l'ombre de l'ancienne Tour des Avengers, alors que les justiciers qui grouillaient en ville veillaient au grain. Et même si personne n'oubliait l'attaque des Chitauris ou tous les évènements qui avaient secoué la ville ces dernières années, et que l'attaque des Flag Smashers était encore fraiche dans la mémoire des habitants, ces derniers étaient bien loin d'imaginer que quelque chose de dramatique pouvait leur arriver, préférant au mieux voir le verre à moitié plein et au pire se concentrer sur leurs propres problèmes.

C'est donc dans la surprise et l'horreur la plus totale que les passants remontant la cinquième avenue assistèrent à l'explosion d'un bâtiment, sa façade volant en éclats comme un château de cartes et projetant des morceaux de béton, de verre et d'acier à plusieurs mètres à la ronde. Alors que la poussière retombait et que les voitures de police qui patrouillaient dans le coin arrivaient sur les lieux sirènes hurlantes, une forme commença à émerger du bâtiment, avançant comme si de rien n'était. Alors que les policiers sortaient de leur véhicules et s'abritaient comme ils pouvaient derrière, ces derniers réalisèrent qu'ils avaient à faire à un robot de près de deux mètres de haut, son blindage d'un gris mat couvert de poussière et ses yeux brillant d'une lueur rouge. Alors qu'un des policiers sortait légèrement de derrière la portière de sa voiture dans le but d'ordonner au robot de s'arrêter, ce dernier tendit le bras et un trait d'énergie partit de sa paume avant de transformer la voiture en carcasse flamboyante, tuant plusieurs policiers au passage. Leurs collègues se mirent aussitôt à faire feu alors que les passants s'enfuyaient en courant et en hurlant, mais les balles des armes des membres des forces de l'ordre se contentèrent de ricocher contre le blindage du robot, qui fit à nouveau feu, détruisant une nouvelle voiture de police. La menace des policiers rapidement éliminée, le robot se tourna vers les civils qui continuaient de fuir à toutes jambes, avant de se mettre à tirer sur ces derniers avec une efficacité redoutable. Le Super-Adaptoïde avait été lâché. Le test pouvait commencer.

Rise of the Super-Adaptoid. | Event

« Et toujours pas la moindre piste concernant les... fuites du SWORD? » Demanda le supérieur de Sharon à travers l'écran de la tablette qui se trouvait juste devant elle, fixée à l'appui-tête du siège de devant. Visiblement, le sujet était délicat peu importait l'agence qui en parlait. En même temps, depuis presque un an, le SWORD était devenu plus ou moins toxique comme sujet. Maria Rambeau s'était tuée à la tâche pour monter l'agence et la faire tourner, et Hayward l'avait quasiment condamnée. Avec un petit coup de pouce de Sharon. Le fiasco qu'avait été Westview avait forcé à mettre un pied dans la tombe à l'agence, et le nouveau fiasco qu'elle venait de subir allait être le coup de grâce « Négatif monsieur. J'ai sondé tous les contacts que j'avais, impossible de tirer quoi que ce soit de probant sur celui qui a bien pu organiser tout ça. Des lignes à remonter, mais aucun poisson au bout. » Si la blonde gardait un visage impassible, intérieurement elle ne pouvait s'empêcher de jubiler. On aurait pu croire que le directeur adjoint de la CIA aurait été un peu plus doué pour repérer les gens qui lui mentaient, surtout lorsqu'ils étaient juste sous son nez. Berner ses collègues était presque trop facile. Même s'ils avaient conscience que ses années de cavale n'avaient pas été faites de cocktails sirotés sur une plage des Caraïbes, la seule chose qu'ils voyaient en elle était l'héritage associé au nom de Peggy Carter. L'exemple à suivre. Personne n'aurait imaginé que la pomme pouvait être tombée si loin de l'arbre « Le SHIELD aura peut-être des infos un peu plus concrètes qu'ils auraient... oubliés de transmettre. Fury était accro aux secrets. Ses successeurs le sont sûrement tout autant. » Et voilà. Une bonne dose de guerre inter-agences histoire qu'elle ait les coudées encore un peu plus franches. La CIA tapait sur le SHIELD, le SHIELD tapait sur le FBI, le FBI tapait sur les forces de police et tout le monde tapait sur le SWORD. Et au final, ils étaient tous bien trop occupés pour songer à tourner leur regard vers Madripoor et les affaires de Sharon.
La blonde consulta rapidement son téléphone, vérifiant l'heure. Bien. Plus que deux minutes et la fête pourrait commencer. Aujourd'hui était le grand jour. Celui ou elle saurait enfin de quoi sa nouvelle acquisition était capable. Elle avait mit la main sur l'ensemble des données de test en même temps que sur le cœur du projet Super-Adaptoïde, mais les simulations et les tests dans des environnement contrôlés ne valaient rien aux yeux de Sharon, et de tous ceux qui seraient prêts à mettre la main au porte-monnaie pour acheter une telle arme. Il fallait du grandeur nature. Et justement, le test en conditions réelles était pour aujourd'hui « Vous êtes toujours à New York? » « J'ai encore deux ou trois choses à régler en ville. » Sharon consulta à nouveau son téléphone, et voyant que l'heure était arrivée, elle pianota rapidement un message à l'intention de l'équipe de techniciens qui s'occupait du Super-Adaptoïde, leur ordonnant d'activer le robot « Bien. Quand vous aurez terminé, rentrez à Langley. Il faut qu'on parle de la nouvelle mission que... » Le reste de la phrase se perdit dans l'énorme bruit d'explosion toute proche, et Sharon tourna la tête pour voir un panache de fumée qui s'élevait du côté de la Cinquième Avenue « Je vous rappelle, il se passe un truc. » Lança Sharon avant de mettre fin à l'appel.
D'une tape sur l'épaule de son chauffeur, elle lui ordonna de se garer, avant de sortir de la voiture. Enfonçant une oreillette dans son oreille, Sharon vérifia que ses armes étaient bien à sa ceinture, avant de se diriger d'un pas rapide vers le lieu de l'attaque, prenant garde à ne pas se faire bousculer par un passant qui fuyait à toute jambe. La blonde finit par tourner à l'angle, et vit le Super-Adaptoïde qui s'employait à réduire à néant plusieurs patrouilles de policiers. Les pauvres n'avaient pas la moindre chance face à une telle machine de guerre. Remarquant plusieurs civils cachés derrière une voiture, Sharon siffla pour attirer leur attention, avant de s'écrier « Foutez le camp d'ici! » Même si elle en avait perdu une grosse partie ces dernières années, il restait encore une once de morale à Sharon. Et ça n'était pas la peine de provoquer plus de morts chez les civils que nécessaire. Si elle pouvait en sauver deux ou trois... hé bien elle n'en dormirait que mieux ce soir. Sortant de sa cachette, Sharon vida quelques cartouches sur le robot, qui répliqua avec un tir qui loupa Sharon d'un bon mètre. Il fallait qu'elle donne le change pour la CIA, mais le Super-Adaptoïde avait été doté d'une sécurité qui l'empêchait de faire du mal à Sharon de quelque façon que ce soit. Deux autres tirs dans sa direction se contentèrent d'exploser le bitume, avant que Sharon ne défonce la porte d'un coffee shop pour s'y réfugier. Bien, maintenant il ne restait plus qu'à attendre que les super-héros pointent le bout de leur nez, histoire de donner du grain à moudre à la machine. Parce que ça n'était pas en affrontant quelques policiers qu'il allait pouvoir montrer ce qu'il avait sous son blindage.

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Rise of the super-adaptoïd > EVENT N°1

Tout est flou. Tout est diffus. Tout semble sourd. La tête est aussi pesante que le corps est endolori. Une sensation de courbature violente se conjugue à ce mal paralysant. Débris. Gravas. Poussière. Tu n'es pas en état de réaliser ce qu'il vient de se passer. Seul ce sifflement tonitruant berce tes oreilles dans un cri de torture inlassable. Une main est portée à ton oreille. L'autre est face contre le sol, tout comme le reste de ton corps. Qu'est-ce que tu faisais ici ? Pourquoi t'étais-tu rendu sur la célèbre cinquième avenue ? Tu n'es absolument pas capable de t'en souvenir, de t'en rappeler. Une sensation de chaleur s'écoule avec finesse le long de ta tempe. Tes doigts y passent. Ca t'arrache une grimace. Ta vision demeure brouillée mais tu arrives quand même à percevoir la couleur caractéristique du sang lorsque ta main s'écarte de ta peau pour se poser face à tes yeux. Aux sifflements se mêlent des cris. Des bruits. Des bruits en tout genre viennent bourdonner dans tous les sens. Des voix s'élèvent. Il semblerait que ce qui a frappé l'a fait avec une intensité non-négligeable. Tu as envie de te mouvoir. Tu ne peux pas rester là. Ca ne servirait à rien. Toutefois, un moindre mouvement donne l'impression d'être pratiquement impossible. Surtout de par ce poids que tu sens sur ton dos. Les jurons ne parviennent aucunement à franchir la paroi de tes lèvres, pourtant ce n'est pas l'envie de râler qui te manque. Néanmoins te plaindre en restant là ne t'amènera à rien. Tes deux mains se posent alors contre le sol. Ta respiration s'accélère volontairement avant que tu inspires profondément et bloque toute expiration. Le visage grimaçant de plus belle, la mâchoire totalement serrée, c'est sous un son de plainte caractéristique que tu te redresses. Les gravas encombrant ton dos glissent de part et d'autre de ton corps. Tu peux enfin retrouver la liberté de tout mouvement. Tu peux enfin expirer. Tu peux enfin bouger et, péniblement, te redresser.

Tu es loin d'être le seul. Tu es loin d'être isolé dans ce qui a provoqué ce souffle chaotique, ravageur. Un autre bruit se manifeste et attire ton attention. Tu as à peine le temps de voir un gros tir être effectué au loin. Le tir. Le bruit. La surprise. Le réflexe instinctif. Tout ce qui te pousse à reculer et à trébucher sur des morceaux de débris derrière toi. « Bon sang ! » Pestes-tu en te retrouvant avec les quatre fers en l'air. Si ton corps demeure encore endolori, tu sens nettement la douleur impacter ton dos une nouvelle fois. Le choc a été soudain et t'arrache une sensation d'étouffement. Tu tousses. Tu toussotes. Trop de poussières. Crise de toux s'exprimant contre le dos de ta main griffée, marquée par ce qui ressemble à une attaque. Tes oreilles bourdonnent toujours mais tes yeux n'ont aucune difficulté à remarquer la silhouette qui vient se présenter à toi. Une main se tend. Tu l'attrapes. La saisit. Tu n'es pas certain que la personne te parle. En revanche, c'est d'une sacrée poigne qu'elle te guide pour que tu te redresses sur tes deux jambes. « Me... Merci ! » Tu cries. Tu cries sans en avoir conscience. De nouveau, tes doigts glissent sur l'une de tes oreilles comme pour guérir idiotement de ce satané bruit assourdissant qui fracasse ton tympan. « Qu'est-ce qui se passe ? » Question posée alors que tes yeux peuvent être témoin de beaucoup d'autres personnes dans le même état que toi. Soufflées par une apparente explosion. Bloquées sous divers débris. Des gens qui pleurent. Des gens qui se plaignent. D'autres qui semblent crier. Et certains qui cherchent à aider malgré leur état. Tu serais plutôt dans cette dernière configuration. Si tu n'as pas l'instinct d'une célèbre arachnide de New-York, ton intuition pousse ton regard à se relever au-dessus de toi. Tu plonges aussitôt sur le côté, entraînant avec toi la personne qui t'était venue en aide. Ton mouvement ? Ton action ? In extremis pour éviter la chute de lourds morceaux de pierres. « Ca va ? Rien de casser ? » Demandes-tu, sur ladite personne, criant toujours mais en hurlant moins.

high in my cold paradise where men sit in circles and talk numbers i never really liked. the way they think of life as some kind of gamble, and watch the city drown ; where is it that i belong ? - évent

Les infos tournent en fond et en boucle, et elles ne te parviennent qu'à moitié. Ce sont les mêmes depuis ce matin, et rien d'intéressant ne semble se produire. La porte de ton bureau est grande ouverte, mais l'ambiance, à l'intérieur, demeure sombre. La pièce est baignée de lueurs bleutés, caractéristiques de tous les outils électroniques que tu utilises régulièrement, et toi, tu observes les filaments d'ADN s'emmêler. Ca fait bien deux jours que tu effectues tes recherches, sous formes diverses. Tu dois t'assurer que Susan ne garde aucune séquelle des cinq ans passés évaporée, et à cette heure, le bien-être de ta femme passe avant tout le reste. T'es plongé depuis cinq heures ce matin ; tes yeux te piquent à force d'observer l'écran de ton ordinateur, mais tu résistes. Tu sens la fatigue tirer chacun de tes membres, mais tu es habitué. Tu carbures à la caféine, comme toujours. Tu reposes ta tasse – marquée I believe in science - à même ton bureau, puis tu passes tes mains le long de ton visage. Tu restes un instant comme ça ; des secondes, des minutes, tu sais pas trop.

Les infos tournent en fond et en boucle, et quelques mots nouveaux te parviennent enfin aux oreilles. De tes paumes tu en ressors ton visage, intrigué, et tu te lèves de ta chaise. Tu pivotes sur toi-même, observant les images inédites de l'incident, et tu fronces les sourcils. L'accident a eut lieu au sein même de la cinquième avenue. Quelque chose te murmure que ce n'est pas normal. Ou du moins, que ça l'est beaucoup moins que d'habitude. La gigantesque figure robotique qui s'extirpe de l'hécatombe ne permet que d'attiser cette théorie, et tu souffles. Non, tu peux pas agir. Pas vrai ? Tu as du boulot. D'autres préoccupations.
Mais tu dois te racheter.
Tu tournes sur tes talons, et tu quittes ton laboratoire. Tu parcours l'ensemble de l'appartement. Tu sais pas trop où est Susan, ni même ce qu'elle fait ; tu as été bien trop absorbé par tes recherches pour t'en soucier. On aurait pu penser que tu serais tombé dans la tendance paranoïaque, et que tu aurais pu la fliquer, au vu des derniers événements en date. Le Snap a été exceptionnel, et même si tu as toujours cette peur, devenue à ce jour plus rationnelle que le contraire, qu'elle ne te file de nouveau entre les doigts, tu te dois de lui faire confiance. Tu restes persuadé, de toute manière et quoiqu'il arrive, que vous vous retrouverez toujours.

Tu ouvres une immense armoire entreposée dans l'une des chambres inoccupées de votre appartement. Cette pièce, la seule qui est restée inchangée depuis cinq ans, abrite encore des artéfacts qui te tirent un sourire en coin. Alors que tu ouvres les deux portes de l'armoire, tes yeux tombent sur ceux-ci, et les souvenirs te remontent en pleine face. Vos premiers costume. Nostalgie. Ca fera l'affaire. Tu attrapes celui qui fut le premier attirail de Mister Fantastic, et tu l'enfiles...avec un peu de mal. T'es plus vraiment le même qu'il y a presque vingt ans, malgré ta perte de poids flagrante de ces dernières années. Mais l'élasticité de ton corps te permet de remoduler tes formes pour pouvoir passer dans le costume d'un jeune toi bien plus farouche et moins sage. Ces années étaient loin. C'est sans réfléchir plus, ou même prévenir – mais bon, ils sont bien habitués à ce que tu ne préviennes plus de rien ici – que tu t'élances directement la Cinquième Avenue. Ton instinct de héros te titille ; t'espères juste ne pas avoir perdu tes réflexes. Ou que ton dos ne va pas te lâcher. Tu te sens terriblement vieux, tes années de gloire passées, mais tu sais que ton apparition va secouer la presse. S'ils ont su te repérer, Susan aussi, deux semaines plus tôt, Mister Fantastic lui n'avait pas repointé le bout de son nez depuis sa disparition. Pas encore, du moins.

Tu arrives environ dix minutes après le lancement des hostilités.
Le bâtiment qui a explosé est, comme vu aux news, un déchet de débris. Tu commences, tout d'abord, à chercher les blessés de cette attaque. Ta main se tend vers une silhouette qui peine à se redresser, afin de lui apporter l'assistance nécessaire. Tu ne mets pas longtemps avant de décerner le visage de ton ami. Il te remercie, et tu lui rends un sourire. Il te demande ce qu'il se passe, et tu tournes ton visage vers le robot qui entame sa marche de destruction. « On est attaqués. » Tu te perds presque dans tes pensées, alors que tes yeux étudient la silhouette inconnue afin de déterminer de quels matériaux il est composé, mais tu te sens poussé, tu te sens partir en arrière. Tu réalises pas trop ce qu'il se passe, tout d'abord, puis tu entends une pluie de débris s'écraser au sol. Tu lances un coup d'œil par dessus ton torse pour voir encore quelques cailloux s'écouler, puis tu te redresses sur tes deux coudes. « Je suis plus solide qu'on ne le croit. » Tu te redresses sur tes deux jambes, et tu observes rapidement les plaies d'Otto. « Tu devrais filer d'ici. Les urgences ne devraient pas tarder à arriver. Fais-toi examiner, et éloignes-toi du champ de bataille... » Tu te tournes une nouvelle fois vers le robot, qui a continué son périple quelques mètres plus loin encore. « T'as déjà vu ce genre de spécimen ? »

Une journée banale, comme tant d'autres. Bien que le quotidien d'August ne le soit jamais vraiment. Il travaillait toujours pour le SHIELD même s'il faisait l'impasse sur les missions en dehors du pays. Il voulait rester le plus proche possible de Thomas, pour garder un oeil sur lui, pour s'assurer qu'il allait bien. Il donnait le change mais cinq années sans lui ça n'avait pas du être facile à vivre, il le savait. Leur histoire, ou du moins les débuts, avaient été encouragés par la même agence qui l'avait envoyé sur le terrain pour protéger l'héritier Proctor, suite à l'enlèvement de la petite dernière. Sous couvert de travailler pour médecins sans frontières, August s'était rapproché du brun. Il était aussi tombé sous son charme, sous le charisme de l'homme qui venu d'un milieu aisé essayait de faire de son mieux pour aider les moins fortunés. Cet amour, il s'en était servi pour mieux réussir sa mission, s'infiltrer encore un peu plus dans sa vie pour pouvoir parer à tout instant dangereux qui pourrait survenir dans sa vie privée. Et puis le SHIELD était tombé, détruit et August s'était retrouvé sans but, à part Thomas à qui il s'était raccroché pour tenir et ne pas sombrer. Il savait que ce n'était pas de sa faute s'il avait disparu cinq années, mais il avait l'impression de l'avoir abandonné alors qu'il avait besoin de lui et depuis il s'employait à être là pour cet homme qu'il aimait tant. Il n'était pas loin de la 5ème avenue lorsqu'il entendit l'explosion, suivie du panache de fumée. Son instinct prit le dessus et avant même de réfléchir, il s'était mit en marche vers l'explosion située à quelques pâtés de maison de lui. Ce n'était cependant pas une simple explosion comme il le constata en voyant le robot de 2 mètres de haut sortant des décombres comme si de rien n'était. "C'est quoi ce bordel ?" dit il, plus à lui même qu'autre chose. Il sortit son téléphone pour appeler le SHIELD mais coupa court à son appel alors que le robot décimait les officiers de police étant arrivés les premiers sur place. S'il ne pouvait pas lutter contre ce robot, il pouvait en revanche mettre à l'abri le plus de civils possibles. Rangeant son téléphone dans sa poche, il s'approcha le plus possible, faisant partir les civils qu'il croisait et qui tenaient sur leurs deux jambes, évitant de se faire repérer par le robot. Il ne donnait pas cher de sa peau s'il lui tirait dessus. Il s'approcha le plus possible et vit une forme allongée au sol. Il prit la jeune femme dans ses bras et se retourna vers un coffee shop dans lequel il entra, reposant la jeune femme au sol avant de l'examiner. Elle avait de vilaines coupures mais rien de grave, enfin rien que August ne puisse remarquer avec ce qu'il avait sous la main, mais elle allait avoir besoin d'un hôpital et vite. Il leva la tête et croisa le regard d'un serveur. "Emmenez vois votre trousse de premiers secours vite !" ordonna t'il, retirant sa veste pour la rouler en boule et la mettre sous la tête de la jeune femme. Il releva ensuite les yeux, attendant la trousse, et reconnu une ancienne agente du SHIELD, @"Sharon Carter." "Agent Carter ?" demanda t'il avec surprise, mais aussi soulagement.

hj : je me suis permise de dire qu'ils se connaissaient, au moins de vue, mais je t'envoie un message pour définir un peu plus leur lien :)

Elle a laissé Reed à ses recherches ce matin, après avoir observé les deux cheveux blonds qui flottaient dans une éprouvette. Il veut être sûr que son ADN n'a pas été plus dégradé encore après le Snap — une inquiétude valable, qu'elle partage fortement même si elle n'en a jamais parlé. Peut-être qu'elle aurait dû rester avec lui (c'est elle, la généticienne du couple, après tout) mais elle avait un dernier rendez-vous à la banque, et elle a promis à Felicia de la retrouver au Starbucks à côté de Bryant Park. Alors Sue a laissé Reed devant son ordinateur avec un baiser sur la joue et une promesse d'être rentrée avant le dîner, qu'il n'a sans doute pas entendue, puis elle s'est éclipsée.

Son rendez-vous prend plus de temps qu'elle ne l'avait estimé. Le nouveau conseiller bancaire, qu'elle a réclamé avec fracas après le fiasco de son retour à la vie, semble vouloir faire la discutaille et Sue se prend au jeu malgré elle, avec un léger sourire au coin des lèvres. Sans doute qu'il se dit que son portefeuille de clients va exploser une fois que le reste de New York saura qu'il compte la célèbre Femme Invisible dans son carnet d'adresses, mais au moins est-il un minimum respectueux, et il a un sacré sens de l'humour. Il n'empêche — elle est en retard, et elle envoie un SMS rapide à Felicia pour la prévenir, histoire que sa cambrioleuse favorite n'aille pas la chercher sur les toits de Manhattan — ou n'aille pas enquiquiner Reed quand il n'a quasiment pas dormi et qu'il a plus de caféine que de sang dans les veines.

Elle n'est plus qu'à deux rues du Starbucks quand un bâtiment explose non loin. Elle est assez proche, et le choc est assez violent, pour qu'elle se retrouve sur les fesses comme d'autres passants autour d'elle, et c'est avec une certaine horreur qu'elle observe l'abomination de métal sortir des décombres. Et pointer une espèce de laser absolument mortel vers un groupe de policiers.

L'horreur s'est installée à Manhattan. Les passants hurlent, se bousculent dans une panique générale qui ressemble presque à de la folie, mais elle peut difficilement les fustiger. La dernière fois, ce n'était pas un simple robot, mais toute une armée alien qui a attaqué la ville. Il n'empêche, Sue a du mal à se frayer un passage dans la cohue. « Dégagez ! » Ses yeux fouillent la foule, avant tout à la recherche de la crinière blonde de Felicia.

Avant de tomber sur deux gamins à la terrasse d'un café. Le garçon doit avoir l'âge de Franklin, à peu de choses près. La petite, elle, ne doit pas avoir plus de sept ans. Ils sont recroquevillés sous une table, et l'androïde géant pointe une main directement sur eux.

Le corps de Sue réagit avant son cerveau. Elle est déjà sur eux, un champ de force déployé, quand le tir les atteint — et elle ne peut que grimacer face à la puissance de feu, mais son bouclier tient, plus obstiné qu'un robot meurtrier qui finit par se désintéresser et préfère se tourner vers des civils en fuite. « Filez d'ici, vite ! » Sue a déjà retiré son manteau et son pull, les a abandonnés sur une chaise pour être plus à l'aise dans ses mouvements.

Ca faisait longtemps qu'elle n'avait pas été au coeur de l'action. Mine de rien, ça lui avait manqué.

he don't always come at midnight, burnin' red and talking sin. but he knows how to play it just right, if you gonna let him in. - évent

L'explosion retentit, et t'as l'impression que ton cerveau va exploser. La douleur est intense, et voilà que ta canne frappe le sol lorsque tes mains se portent à tes oreilles. Tu tentes désespérément de les camoufler, de te protéger un peu du puissant bruit qui te tabasse la caboche et semble résonner, et tu sens autour de toi les mouvements. Certains viennent te heurter dans leur course, si peu soucieux de ta paralysie, et tu te penches ; tu manques de perdre l'équilibre. T'es sonné, bien trop sonné, comme si tu t'étais retrouvé à proximité – bien que tu ne demeures qu'à quelques mètres seulement du lieu de l'explosion, sur le trottoir d'en face. Il te faut plusieurs secondes pour te réadapter, malgré une séquelle évidente qui continue incessamment de résonner, mais tu réussis enfin à te redresser sur tes deux jambes. Les gens continuent encore de courir dans tous les sens, et bientôt ce sont les sirènes de police qui surgissent. Tu te sens encore bousculé, mais tu réussis malgré tout à te pencher une dernière fois dans l'optique d'attraper la canne que tu as fait tomber. Puis tu te rapproches de la surface des bâtiments, tu te plaques au mur pour ne plus être pris dans la foule.

Lorsque celle-ci se calme, ou du moins se fait moins dense, et que tes oreilles recommencent à s'habituer au brouhaha présent, tu réussis à entendre des bruits de pas étonnants, mais qui te mettent la puce à l'oreille. Quelque chose se passe, tu le sens du fond de tes tripes, et t'as pas besoin de le voir pour le confirmer. La présence des policiers n'est pas anodine, mais tu parviens à déceler quelques voix que tu parviens à cerner, des voix qui indiquent clairement leur intention d'aide. Le lourd pas de l'ennemi, que tu supposes être à l'origine de l'explosion, ne te dit rien qui vaille non plus. Les héros de quartier allaient sûrement débarquer d'un instant à l'autre, et tu veux pas être mis en arrière. Mais t'as besoin de plus d'infos. Maladroitement, tu t'avances vers la blonde qui te passe sous le nez, guidé par ses pas, mais tu sens vite une main contre ton torse s'arrêter. La jeune femme s'éloigne, et la voix d'un officier se prononce. « Allez vous mettre à l'abri, Monsieur. » Tu fronces tes sourcils, et tu recules d'un pas. « Qu'est-ce qu'il se passe ? » L'officier fait signe à un deuxième homme de venir. « Agent Fisher va vous escorter en lieu sûr. » Tes sourcils se froncent davantage ; non, c'est pas ce que tu veux. Ton visage se secoue doucement de droite à gauche, alors que tu recules et que tu t'éloignes davantage d'eux. « Non, non...ça ira. » Tu les entends protester un peu, mais tu sais que si tu restes là, ils réussiront à t'avoir dans leurs filets. Or, tu dois agir. Tant pis pour les informations. Bientôt, tu tournes les talons, et tu t'éloignes.

Un peu plus à l'écart, tu soupires, puis tu accélères le pas. Au fur et à mesure que tes pieds touchent le sol, ta cadence se fait plus rapide, jusqu'à même courir. Tu tournes dans une petite ruelle, tu traces ta route alors que tu balances ta canne près d'une benne à ordures, et tu disparais un peu plus loin.

La bête gronde, et plus le temps passe, plus tu parviens à dresser une silhouette sur l'engin. Ta canne a disparu, récupérée pour se transformer en ton arme de prédilection ; ou en tout cas, l'arme de prédilection de Daredevil. Le justicier masqué fait son entrée, et une fois sur le terrain, tu devines bien vite que tu n'es pas le seul. Comme tu l'avais pensé, ça n'avait été qu'une question de temps avant que les héros ne fassent leur entrée. De temps à autre, tu entends des coups de feu. Tu ne sais pas si tu es le mieux placé pour affronter l'ennemi, mais c'est lorsque tu entends les plaintes de douleur et les appels à l'aide que tu te décides sur tes prochaines actions. Le bâtiment, désormais ruines, recouvre plusieurs corps. Et si tu as l'habitude de sortir déguisé la nuit, tu ne manques pas quelques cris de stupeur ; certainement dû à ton costume ambiguë. Ce n'est pas un détail que tu relèves, puisque tu te diriges vers un homme enseveli sous les débris. Sa femme, qui se tient à ses côtés et qui se démenait pour l'en délivrer, a cessé ses appels à l'aide et ne sait pas comment réagir. Elle a sûrement dû entendre parler de toi, de ton alter-égo, mais comme beaucoup, elle est mitigée. Elle ne dit rien, elle ne fait rien, mais elle t'observe soulever les débris. « Prenez ma main. » Tu ordonnes calmement, et l'homme, bien qu'un peu hésitant, se dessine à attraper tes doigts gantés. Tu le tires des débris que tu peines à maintenir – tu sais que, pour Jones, ça n'aurait pas été difficile, et Dieu que tu aurais aimé qu'elle soit là pour te filer un coup de main – et tu sens que quelqu'un d'autre t'aide à tenir ; la femme. L'homme, une fois tiré d'affaire, ne prend pas la peine de se mettre debout. Il sait que ses jambes ne le porteront pas. Il s'assoit un instant, son épouse vérifie les blessures qui parsèment le corps de son mari, puis tu te décides enfin à le soulever. Elle t'apporte son aide, encore une fois, et vous vous dirigez vers les ambulances qui arrivent en trombe les unes après les autres.

Quelles étaient les chances pour que tu te retrouves si proche de la cinquième avenue lors de l'explosion ? Tu l'ignores complétement mais tes jambes vont plus vite que ta réflexion puisque tu cours déjà pour te rapprocher du lieu de l'explosion. Tu as un peu de mal à te focaliser sur une chose à la fois. Les débris de l'immeuble ont volés sur plusieurs mètres ? Le gigantesque robot qui semble vouloir réduire à néant une bonne partie de la population de Manhattan ? Ou encore les nombreux civils qui courent se réfugier à l'abris ? Tu ne sais pas ce qu'il faut faire dans l'immédiat. Tu décides donc de te diriger vers l'immeuble pour pouvoir venir en aide aux civils qui, pour la plupart, tentent de s'enfuir d'eux-mêmes.
Tu remarques bien sûr les tires portés vers le Super-Adaptoïde mais rien y fait, les balles semblent rebondir sur lui et trouver son point faible risque d'être complexe. Tu peux voir d'autres héros, pour la plupart inconnus pour toi.

Mais tu t'en fiches, le but dans l'immédiat est bien d'aider. Le bras du robot dirige son faisceau vers une blonde et deux enfants. Tu es finalement témoin de la création d'un champ de force qui te semble bien plus qu'utile dans l'immédiat. Le bon côté de la chose, c'est que de nombreux héros sont présents, de ce fait, tu te dis que la situation peut-être gérée plus facilement... Probablement. Ton attention est toutefois détournée d'elle en même temps que le robot, plus intéressé par les civils en fuite. Tu décides donc d'attirer l'attention sur toi pour un moment. Tu t'approches finalement d'un morceau de béton sur le côté. Une seconde d'hésitation mais lorsque le bras du robot s'arme vers un groupe en fuite, tu glisses la main pour l'attraper sans difficulté avant d'envoyer celui-ci droit sur son bras dans le but de dévier sa trajectoire mais aussi d'attirer l'attention vers toi.

Objectif réussi. Maintenant... quoi ?

Le robot se détourne enfin vers toi et, tu ne sais plus quoi faire de plus. Il est vrai que c'était Steve qui s'occupait des plans. Où est Sam quand tu en as besoin aussi. Tu décides de prendre la poudre d'escampette par la droite, envoyant tout de même bloc de béton, voir voiture garé sur le côté droit dans la direction du robot dans le but de le ralentir. Tu ne sais pas de quoi celui-ci est fait ni quel est le point faible de la chose. Mais la ralentir, c'est déjà faire beaucoup, non ?

- Vivez une vie normale, vivez comme tout le monde, hein. Mon cul.

Tu te rapproches finalement du bâtiment qui a subit une explosion parce que tu préfères que le dit robot détruise quelques choses de déjà détruit que de continuer sur les dommages matériels.

Spoiler:

Adossée au mur, Felicia fait dérouler son feed instagram sans pour autant y prêter une quelconque attention. Les images et autres vidéos défilent sur son écran à toute vitesse, sans pour autant attirer le regard de sa propriétaire. Cette dernière fait passer le temps, celui-ci s’écoulant d’une lenteur agonisante. L’horloge sur le coin droit de son téléphone lui indique que seulement trois minutes sont passées, interminables. La rue adjacente est bruyante à souhait, les habitants faisant des allers et retours constants entre le Starbucks à proximité et leur domicile/travail. Ce n'est généralement pas le genre de lieu que Felicia se plait à fréquenter ― préférant d'autres établissements bien plus gastronomiques. Mais pour Susan, elle est prête à faire bien des sacrifices. Comme ne plus cambrioler le Baxter Building. Et là encore, Felicia doit se faire violence : le bâtiment tout entier respire de prouesses scientifiques exemplaire.

Dix minutes passent pendant lesquelles Felicia commence à s'inquiéter ― développement récent qu'elle n'aurait jamais cru devoir revivre un jour, pas depuis la mort de son père. Et c'est lorsqu'une explosion retentit non loin que le traumatisme ressurgit. Elle se revoit, douze ans auparavant, alors qu'une invasion de chitauris fait des ravages dans tout New York, son père étant un des dommages collatéraux de leur champ de bataille. Sous la surprise, elle fait tomber son téléphone, qui vient s'éclater au sol dans un bruit sourd mais si distinctif. Inutile de le ramasser, celui-ci est en piteux état, et l'écran irrécupérable. Soit. Elle n'aura qu'à passer par le plus proche Apple Store dans la soirée, totalement incognito. Rien de bien grave.

Ce qui s'avère grave, et urgent, en l'occurrence, c'est le robot géant qui semble prendre un malin plaisir à tout détruire sur son passage. Génial. Felicia n'a pas du tout signé pour ça. Elle devrait être en train de siroter un café tranquillement au lieu d'être en plein sur le passage d'une machine aussi laide qu'infernale. Son deal à elle, c'est de cambrioler, pas de jouer les héroïnes. Elle laisse ça aux héros de pacotille... et à Sue. Femme invisible qui se trouve à deux-cents mètres seulement de son champ de vision. D'un côté, Sue est tout à fait capable de se débrouiller toute seule. D'un autre, Felicia n'a pas vraiment envie de la laisser à la merci de cette horreur métallique. Son envie de fuir est grand ; son instinct lui hurle de décamper sur le champ et de laisser n'importe qui d'autre gérer la situation. Surtout que son pouvoir à elle, à savoir l'escroquerie, n'a rien de très utile dans un contexte pareil. Surtout qu'à ce rythme là, ce foutu adaptoïde aura tout vite de détruire son penthouse non loin de là. Hors de question.

Sa décision est prise.

Bordel de merde.

Délaissant son coin à l'ombre (et son téléphone, rip), elle accourt vers sa mère de substitution (bien qu'elle ne lui avouera jamais), ayant tout juste le temps de tirer un civil à l'abri sous une table quand une voiture manque de les faucher - celle-ci terminant sa chute dans un fracas assourdissant en venant s'écraser en plein contre le robot tueur. L'homme la comble de remerciements, qu'elle rejette d'un geste de la main, déjà exaspérée par la situation.

Rester au sol ne l'aidera en rien. La seule solution : gagner en hauteur. Indiquant une ambulance du menton, Felicia laisse le civil se débrouiller tout seul ; elle a fait sa part du marché, à lui de s'assurer qu'il ne meurt pas dans les dix secondes qui suivent. C'est alors que son regard croise celui de Sue, qui lui intime de déguerpir au plus vite. Mais Fel n'a jamais été de ceux à obéir à qui que ce soit et, tel un chat, elle s'élance vers un bâtiment adjacent, slalomant entre les tirs irréguliers de l'adaptoïde. A priori, ce dernier n'a pas songé aux attaques venues du ciel. Fel compte bien utiliser les derniers gadgets technologiques dérobés à Oscorp et Stark Industries. Autant que ça lui serve à quelque chose si elle compte jouer les justicières d'un jour. Une bombe, ça devrait l'affaire, normalement ― et si elle espère croiser une certaine araignée au passage, elle nie tout en bloc.

Désolée Sue.

Rise of the super-adaptoid.

Pendant que Sharon fait mine de travailler, toi, tu attends patiemment sur les toits de Manhattan. Toujours prête a faire le sale boulot, white widow. Tu portes ton regard noisette à l'heure, plus que quelques secondes et pourtant, tu te déplaces tranquillement derrière ce qui te servira de protection. Trop de confiance, blondie, lorsque le bâtiment sur lequel tu veillais faussement se brise, un bout de verre vient entailler ton biceps et tu grognes sans pour autant faire quelque chose de plus. Portant ton index à l'oreillette présente à ton ouïe, tu lances soudainement. « Sharon, je peux demander une condition de plus à la dernière minute ? » Tu hausses une épaule sans attendre de réelles réponses. « Tu prends en charge le coût des soins. » Lances-tu tout en te dépatouillant de la corde entourant tes hanches, le grappin solidement fixé, tu descends en rappel à une allure qui n'a rien de raisonnable. Ta mission est simple, sauver quelques citoyens, suivre le super-adaptoïde, et la partie la plus drôle restera de mettre quelques bâtons dans les roues des héros. Tu aurais pu te tenir à l'écart de tout cela, mais il a suffit d'un bon gros chèque pour que ton avis change. Oui, messieurs dames, il faut bien se nourrir ! Une fois au sol, tu relèves une femme tétanisée en souriant maladroitement. « Continuez par cette ruelle, au bout, courrez sur l'avenue voisine, aussi vite que vous pouvez ! » Lorsque tu te retournes pour continuer ta route, ta risette s'efface et tu ajustes ce nouveau gilet pleins de poches avant de regarder la foule courir pour sa survie. Une véritable fourmilière, là sous la pluie poussiéreuse. Alors que le sol tremble sous les pas lourds de ce cuirassé d'acier - certains trébuchent, d'autres sont malheureusement morts sous les débris de la première explosion. T'aurais presque un pincement au coeur en pensant que leurs familles devront porter le deuil, mais il n'y a pas de place pour les sentiments. Pas maintenant.

T'as fais en sorte que les habitants de quelques bâtiments ici et là aient été évacués. Pourquoi ? Et bien, tu as plus d'un tour dans ta poche, et lorsque l'argent s'aligne parfaitement pour que tes plans se réalisent : seulement là, tu vois les choses en grand. Un peu de feux d'artifices pour en mettre plein les yeux aux spectateurs ! Tu les voit, les héros se démener pour sauver la veuve et l'orphelin - bien qu'il ne reste que l'orphelin. Tu souris doucement, une preuve qu'ils ne sont pas tous perdus ? Pas comme ceux qui t'ont arraché la femme la plus précieuse qui soit à tes yeux. Lorsque tu entends siffler, tu tournes la tête, repérant Sharon qui ordonne à des civils de prendre la poudre d'escampette. Tu pouffes de rire en te faufilant là à droite à gauche - toujours sous couvert - pour la rejoindre dans ce coffee shop. « Pas mal comme petit parcours de santé, mh. » Tu pointes ta combinaison maintenant rougie par le sang qui s'écoule de ta blessure avant de lui offrir là un regard plein d'affront. « Je veux une augmentation. » Mais pas de temps a perdre voyons ! Lorsque tu vois un véhicule voler telle une hallucination sous acides, la première pensée qui traverse ton esprit n'est autre que : chouette, voilà l'ancêtre ! Tu passes ta tête par la porte des lieux, arquant un sourcil lorsque le but est atteint : l'attention de l'adaptoïde est tournée vers le soldat d'un autre siècle qui... Prend la fuite. « Тупица. » Stupide. Tu tires alors dans une vitrine avant de t'élancer par celle-ci - loin de la grâce qu'avait ta chère soeur - et courir à grandes enjambées. Il te faut attirer l'attention de feu le soldat de l'hiver. Rien de mieux qu'un petit tour de passe-passe, chargeant tes bracelets avant de lancer une décharge en plein dans son bras cybernétique. « J'ai un bonus à chaque fois que je vise le cyber'bras ? » Que tu demandes alors à celle qui t'offrira un chèque à la hauteur des risques que tu prends - du moins, tu l'espères. Lorsque le centenaire tourne la tête vers toi, tu souris grandement. « Ты был на моем пути, предок. » T'étais sur mon chemin, l'ancêtre. Oh, mais c'est qu'il est grognon aujourd'hui, monsieur grincheux. Tu ne l'écoutes pas réellement, préférant tirer ton grapin afin de prendre de la hauteur, arrivé sur le toit de la bâtisse qui abrite alors Sharon, tu sors un sniper laissé généreusement là - par précaution. Tes balles ne feront rien, pas même un égratignures au géant d'acier, mais au moins tu attires son attention. Continuant de tirer jusqu'à ce que les héros soient prient pour cible. Tu remarques très vite Bucky dans ton dos, et soupires alors. « Quoi encore !? Tu veux me faire une leçon de morale ? Vas-y, parle, j'ai du boulot. » Tu lui fais un signe avec ta menotte alors qu'en réalité, tu prends la fuite pour aider quelques habitants ici et là - t'essaies de te la jouer furtive.

(c) ANAPHORE

« Tu vois Dopinder, je suis quand même bien content que t’aies été Snap, toi aussi. Non vraiment, toi et moi on est comme les cinq doigts de la main… Sauf qu’on est deux, mais bon ! Tu sais, Batman a sa batmobile, Tony Stark a son cercueil, Captain America son réfrigérateur et moi j’ai mon conducteur de Taxi cousinicide ! » expliquait Deadpool à son « ami » et taxi quasi-privé Dopinder. Ce pauvre homme en avait vécu des choses à cause ou grâce au mercenaire masqué et si des fois il ne s’en plaignait pas, la pause de cinq ans n’avait pas été des plus tendre pour lui.

« Merci Monsieur Pool… Mais quand même, je ne pensais pas que Gita était restée et elle a cru que j’étais mort… Du coup elle a refait sa vie et moi je sais pas trop quoi faire… Ca reste la femme de ma vie, vous savez Monsieur Pool. »

Wade posa une main rassurante sur l’épaule de son conducteur, il devait le guider sur la bonne voie, donner de bons conseils à son fidèle sidekick, après tout ! « Tu sais, ce qu’on perd, on peut toujours le récupérer ! Elle pensait que tu étais mort et elle est allée vers lui, alors quoi ? Tu te débarrasses du gêneur et la route vers le bonheur est de nouveau libre pour toi, Dopinder ! A toi les scènes de Bollywood avec les danses et tout ! Ah, attends, dépose-moi là, y’a un event qui va commencer et je ne voudrai pas le rater. Et attention, la prochaine fois que je te vois, je veux que tu aies retrouvé ta petite femme ! » Des conseils fort bien intentionnés mais face auxquels un certain mutant à la peau d’acier serait quelque peu désespéré plus tard, il regarda un peu son arsenal.

« Sabres ? Check ! Desert Eagles ? Check ! Caleçon fétiche ? Toujours ! Et… HO ! Une remise pour un bujito acheté, un Bujito offert ! » Dit-il en tenant le petit trésor devant lui en arrivant dans la cinquième avenue au moment même de l’explosion provoquée par le super-adaptoïd. Des civils morts, des débris et des cris qui retentissaient à travers la ville et l’un d’entre eux sortit de sa propre bouche en voyant ce désastre, cette calamité.

« MEEEEEEEEERDE !!!! JE DEVAIS L’UTILISER HIER !!!! » Furent ses mots en voyant la date tandis que la panique gagnait la ville. Remarquant enfin ce qu’il se passait autour de lui, il se tourna vers l’origine du problème. Un gros robot qui tirait à tout va sur des gens, des personnes qu’il avait déjà vu à la télé, le Soldat de l’Hiver et la Femme Invisible. Alors très vite, un choix s’imposa à lui : aider à sauver les civils ou jouer le même jeu que le gars avec le même bras que Cable et faire diversion pour le robot.

« Vous croyez vraiment que je vais rater une occasion comme ça ? » Dit-il à vous, les lecteurs, tandis qu’il attrapa une trottinette sur le bord de la route et après avoir roulé dessus quelques mètres, il la lança sur la machine qui répliqua directement en lui tirant une balle qui érafla son épaule.

« Robocop ! Je suis trop fan !!! Allez, tu veux pas me dire « Mort ou vif, vous venez avec moi ! » comme dans le film ? Steuplait steuplait steuplait ! Non ? Bon bah tant pis, on passe directement à l’épisode de l’affrontement ! » Esquivant une nouvelle rafale en sautant sur le côté grâce à son agilité, il tira quelques balles avant de remarquer que ces dernières ne servaient pas à grand-chose.

« Merde, et moi qui croyais que celles des flics fonctionnaient pas parce que c’est des PNJ… Bon, tant pis, plan B ! » Son regard se plaça alors sur une bouche d’égout qu’il souleva et, la tenant avec une main, se mit à courir sur un morceau de bitume pouvant faire office de tremplin et, une fois en haut, sauta vers la machine destructrice prêt à lui asséner un coup du cercle métallique en criant.

« CAPTAIN CANADAAAAAAAAAAAAAAAAAA ! » Coup qui n’eut pour ainsi dire aucun autre effet que de le faire se faire éjecter avec force par un bras de l’adaptoïde vers son nouveau collègue de fortune, à savoir un ancien tueur à gage dont le cerveau était passé au lave-linge chez Hydra à une époque.

« Coucou, toi ! J’aurai bien besoin d’un coup de mains ! Enfin, de main, je veux pas être mal poli. Tu appelles l’autre comment ? Metallomain ? Fulguro-pince ou tu lui as donné un petit nom genre Monica ? »

rise of the super-adaptoid
évent nr.1

Implacable, la machine de guerre ultra-perfectionnée continuait son carnage, avançant d'un pas lourd qui laissait de profondes empreintes dans le bitume de la rue. Les balles le ralentissaient à peine, se contentant de ricocher sur son épais blindage comme des moucherons sur un pare-brise. Le Super-Adaptoïde voyait les tireurs s'éparpiller dans tous les sens dans l'espoir de l'abattre, mais son système de visée les classait presque immédiatement comme des cibles secondaires. Trop insignifiantes pour qu'il se concentre dessus en priorité, mais malgré tout considérées comme un risque potentiel à sa survie. Mais alors qu'il tirait en direction d'une femme et de deux enfants, son tir s'écrasa contre un champ de force apparut comme par magie. Ses photorécepteurs se braquèrent sur la femme, l'analysant des pieds à la tête. La copiant.

Et quand le White Wolf lui lança une voiture pour essayer de le ralentir, la machine ne prit même pas la peine de lever un bras pour tirer et à moins d'une trentaine de centimètres de l'Adaptoïde, la voiture s'écrasa contre un champ de force en tout point semblable à celui de la célèbre membre des Fantastic Four. Quand une partie de l'immeuble à côté duquel il se trouvait s’affaissa, déversant une pluie de débris, un autre champ de force les dévia sans mal alors qu'ils finissaient au sol tout autour de lui. S'arrêtant, le Super-Adaptoïde attrapa la voiture qu'on lui avant lancé quelques instants auparavant, avant de la retourner à l'envoyeur. Et quand Deadpool tenta de l'attaquer de front, il le repoussa sans mal d'un simple geste du bras, comme s'il chassait un insecte. Prenant pour cible le super-soldat centenaire, la machine analysa ce dernier, et copiant ses capacités surhumaines, il s'élança avec bien plus de vitesse et d'agilité qu'auparavant, alors que l'apparence de son bras gauche se modifiait pour devenir une réplique quasi-exacte de celui du White Wolf.

Si d'un oeil extérieur, tu es là pour prendre la fuite, c'est tout autre chose. Tu essayes de le garder droit sur toi et sur le bâtiment, l'empêcher simplement d'aller trop loin dans la ville et de continue à tout détruire.
Tu étais d'ailleurs élancés mais tu ne remarques pas la blonde dans ton dos. Tout ce que tu sens, c'est la décharge électrique qui désactive à nouveau ton bras. Tu grognes de mécontentement, les yeux rivés sur la blonde alors que tu marques un temps d'arrêt.

- Tu crois sérieusement que c'est le moment ?!

Tu la fixe te parler russe et tu lèves les yeux au ciel. Tu réarmes ton bras d'un mouvement circulaire sans lui répondre. Elle t'énerve et ce n'est même pas la peine d'essayer de cacher ce détail. Tu évites de justesse la véhicule que tu avais envoyé en direction du robot qui s'écrase violemment dans le mur situé à ta droite. Tu t'immobiles après quelques mètres de plus derrière la blondasse. Tu tournes la tête vers le robot et fronce les sourcils.

- Заткнись и двигайся! Он приспосабливается! (Ferme là et bouge ! Il s'adapte !)

Lorsqu'elle se casse, tu retiens le violent bras d'honneur que tu aimerais lui assener à celle-là, les yeux rivés sur son dos. Sa petite altercation avec la veuve ne lui laisse pas le temps de voir arriver la masse rougeâtre aussi appelé Deadpool droit vers lui. Deadpool te percute de plein fouet et tu te retrouves coincé juste en dessous de lui. Les premiers mots qu'il te donne ont déjà d'office une réaction, lever les yeux au ciel encore une fois.

- J'appelle ça ma main gauche ! Lève toi !

Tu glisses ta main droite sur son épaule pour le décaler de toi. Tu te redresses finalement pour voir le robot changer une chose. Tu baisses les yeux sur ton bras pour voir le sien prendre la même esthétique. Tu reposes les yeux sur Deadpool et ajoute.

- Il s'adapte et copie chacun de nous. Si tu veux atteindre son bras, l'électricité le désactive un moment. Je sais pas s'il a le même point faible que le mien mais ça peut aider!

Tu quittes la compagnie de Deadpool pour prendre de la hauteur. Tu cherches la veuve des yeux pour lui donner la même information. Sauf que tu ne la vois pas dans le bordel environnant. Tant pis, tu espères qu'elle aura la jugeotte de repérer les similitudes. Tu essayes de chercher un moyen de te rapprocher du robot sans pour autant te faire casser la gueule. Tu vois bien que les mouvements du robot sont plus agiles et plus rapides et la vitesse avec laquelle il s'approche de toi ne t'aide pas. Tu t'élances finalement dans les airs quand il est suffisamment proche de toi pour essayer d'atterrir sur son bras. L'impact de ton corps sur le robot est plutôt violent et tu lâches d'ailleurs une jolie plainte douloureuse. Lorsque son bras s'élève, tu retrouves rapidement ton équilibre pour pouvoir grimper vers le haut de ses épaules. Clairement, tu y vas en frontal et sans réel plan.

Spoiler:

Les événements s'enchaînent un peu trop vite — elle a à peine le temps d'apercevoir la silhouette distinctive de Matt, du coin de l'oeil, se faire barrer le passage par une ligne de flics, que déjà son attention (et son indignation) reviennent en direction de Felicia, qu'elle a à peine retrouvée dans la foule et qui a déjà profité de ses trois secondes de battement pour lui échapper. « Fel ! Bordel de merde, Felicia ! » Mais la blonde s'est déjà faufilée dans la foule, et Sue lâche un juron absolument abominable et surtout très sonore. « Je vais finir par la tuer, cette môme, même Franklin est plus obéissant — » Elle continue de grommeler, alors qu'elle se débarrasse de nouvelles couches de vêtements. Elle aurait préféré être dans sa fidèle combinaison aux armoiries des Fantastiques, beaucoup plus simple à rendre invisible en même temps que son corps, mais elle devra faire avec un débardeur et une paire de leggings en dépit du froid. Malgré la situation, elle n'a pas forcément envie de finir nue en pleine cinquième avenue.

Elle porte finalement assez peu d'attention au trio regroupé non loin, en dépit de leurs allures pour le moins... détonantes. La plus passe-partout reste encore la jeune femme blonde qui accompagne — un grand dadais en lycra tellement rouge qu'il semble être trempé dans du sang frais, et un homme qu'elle suppose être James Barnes, si elle se fie au bras métallique. Elle est franchement prête à les laisser derrière elle, histoire de partir à la poursuite de ce fichu chat noir qu'elle étranglerait bien pour faire passer ses nerfs, mais un léger détail évoqué par Barnes lui fait faire volte-face.

Pas qu'elle ait voulu laisser traîner ses oreilles, mais toute information est bonne à prendre, et celle-ci est plutôt du genre cruciale.

« Comment ça, il nous copie ? »

Et c'est seulement à cet instant qu'elle remarque qu'effectivement, l'un des bras de l'arme de destruction massive actuellement balancée sur New York est une copie conforme de celui du Winter Soldier. La série de jurons qui s'échappe de la bouche de Sue à cette réalisation aurait sûrement fait rougir quelques marins, et elle se dit, pas pour la première fois, qu'elle aurait mieux fait de rester à Baxter Building. « Ce truc va pouvoir devenir invisible maintenant. Bordel de merde ! » Au moins ont-ils de la chance que Johnny ne soit pas là. Ou même Ben. Elle évalue la distance et la hauteur qui la séparent du robot, finit par juger qu'avec un peu d'élan, quelques champs de force, peut-être que... « Eh, Lycra rouge ! » La politesse et les présentations attendront. Lycra rouge a les épaules larges, et elle suppose que sa présence actuelle, au beau milieu d'un bordel pareil, veut dire qu'il a des pouvoirs, peu importe lesquels. « Tu crois que tu pourrais me balancer dans sa direction ? Vaut mieux lui grimper dessus avant qu'il disparaisse de nos vues. »

he don't always come at midnight, burnin' red and talking sin. but he knows how to play it just right, if you gonna let him in. - évent

La machine de mort continue son périple à travers la Cinquième Avenue, et ce n'est qu'une question d'heures, voire de minutes, avant qu'il ne parvienne à détruire toute la ville. Quelqu'un doit forcément être derrière tout ça. Malgré l'existence incontestée d'Ultron, une machine pareille ne s'active pas seule. Tu te tournes vers le robot, que tu repères, heureusement, à l'aide des bruits de ses pas. Il semble s'éloigner de toi, de la première scène de crime, et tu fronces les sourcils à travers ton masque. Ton ouïe te permet de localiser les personnes présentes, les héros venus à la rescousse des civils, et quelque part t'es rassuré de ne pas avoir été le seul à te bouger le cul. Pour une histoire pareille, en même temps, ça ne t'étonne qu'à moitié. Tu continues d'escorter l'homme jusqu'à l'ambulance, jusqu'à ce qu'il soit pris en charge par l'équipe qui se déploie sur le terrain, et tu les entendrais à peine t'adresser un remerciement, à toi et à tous les autres mobilisés pour porter de l'aide aux civils, mais tu te tournes déjà pour marcher sur tes pas, faire marche arrière, et ainsi te rapprocher de la bête. Tu accélères un peu le pas, tu dépasses les quelques audacieux qui restent soient là à regarder, à filmer, ou ceux qui se redressent tout juste pour se diriger vers les ambulances et, enfin, tu t'arrêtes quelques mètres derrière la poignée de héros qui se forme tout juste pour lutter contre le monstre.

« Il ne doit pas agir seul. » Tu t'interposes, les banalités et politesses seront pour plus tard ; vous n'avez pas de temps à perdre. Malgré toi, tu reconnais la voix de Susan, et tu pinces tes lèves. Tu espères sincèrement qu'elle ne te repérera pas. C'est bien le souci à être ami avec d'autres héros ; tu peux rarement leur cacher ta double identité très longtemps. Et tu sais Susan bien trop intelligente pour se laisser berner encore un moment. Jusqu'ici, tu as presque réussi à l'impossible. Et c'est d'ailleurs pour cette raison que tu prends soin d'opter pour une voix plus rauque qu'à l'accoutume. Hors de question qu'on te reconnaisse. Assez de gens savent que derrière Daredevil se cache Matt Murdock. « On doit faire diversion. Cette machine n'est qu'un pantin. Il y a quelqu'un qui tire les ficelles. Et je pense que cette personne est encore dans les parages. » Si tu le pouvais, on pourrait dire que tu les dévisages les uns et les autres. Ils l'ont sûrement déjà compris, mais au lieu d'attaquer aveuglément un monstre de cette envergure, il faut d'abord s'en prendre à celui qui fait votre taille. Et tu as un plan. « Il ne s'arrêtera pas de si tôt. Il faut dévier sa trajectoire, coûte que coûte. Emmenez-le vers la côte, là où il fera le moins de dégâts. Je vais me charger de trouver le coupable. » Leader déchu, tu te permets de leur donner quelques directives. Mais tu sais que ces directives sont nécessaires. Si ces gens sont ici, tout comme toi, c'est dans l'intérêt global. Mais puisque tu aimes te la jouer solo malgré tout, tu te proposes à aller chercher celui qui se trouve derrière tout ça. Tout seul. Et tu espères que personne d'autre ne se portera volontaire – ce qui, étrangement, te paraît absurde.

Tu ressors déjà ton arme de prédilection, que tu laisses pendre de ta main droite et dans le vide, et tu souffles longuement, comme si tu te préparais à la bataille qui allait faire rage. « Une idée de qui pourrait être derrière tout ça ? HYDRA ? »

Rise of the Super-Adaptoid. | Event

Planquée comme elle l'était, Sharon avait une vue quasiment parfaite sur ce que pouvait faire le Super-Adaptoïde. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle était plus que satisfaite de ses performances. Même si elle affichait un masque de panique et d'inquiétude, bien plus propice à la situation, elle ne pouvait s'empêcher de jubiler intérieurement. Elle pensait avoir mit la main sur une machine de guerre, mais elle était bien loin de la réalité. Une seule de ces machines aurait parfaitement été en mesure de ravager d'un bout à l'autre l'île de Manhattan, alors imaginez ce qu'elle aurait bien pu faire avec une armée de Super-Adaptoïdes. Enfin, Sharon imaginait surtout la fortune qu'elle allait pouvoir se faire. Pour le moment, tout se passait pour le mieux, et si le reste de la phase de test se déroulait aussi bien, alors les futurs acheteurs allaient se bousculer pour réussir à mettre la main dessus. Et si la blonde parvenait à lancer la production de ne serait-ce qu'un ou deux autres robots, elle allait très certainement s'en garder un sous le coude, pour assurer sa propre sécurité.
Mais pour le moment, elle était surtout occupée à faire semblant d'essayer d'abattre le Super-Adaptoïde, qui continuait lentement mais sûrement son carnage. Mais la blonde fut surprise d'entendre quelqu'un l'alpaguer dans le coffee shop, et quand elle se retourna, elle aperçut un visage qu'elle pensait ne plus jamais croiser « Templeton? Le monde est petit hein? » Se baissant le temps de recharger son arme, Sharon jeta un coup d’œil dehors, avant de foncer en direction du comptoir, ou le serveur sortait à peine de l'arrière-boutique avec une trousse de premier secours, qu'elle attrapa avant de la lancer à son ancien collègue « Fais ton boulot, je te couvre. » La criminelle retourna se camper à son ancienne position, quand une autre blonde déboula dans le magasin, que Sharon reconnut sans peine. Yelena Belova. L'atout qu'elle gardait dans sa manche. Si la jeune russe avait tenté de la tuer à leur première rencontre, désormais ça n'était pas bien dur de la mener à la baguette. Avec la bonne carotte au bout du bâton, elle pouvait en faire ce qu'elle voulait « Parcours de santé mon cul. Ma vie était très calme avant que la CIA ne me réintègre! » Enfin surtout avant qu'elle ne tombe sur Sam et Bucky à Madripoor. Ces deux idiots avaient foutu un sacré bordel dans sa vie bien rangée, et depuis, c'était le festival. Et d'ailleurs, en parlant d'eux, elle appercevait Bucky qui essayait de régler son compte au Super-Adaptoïde, avec assez peu de succès. Que ce soit lui ou les autres, ils semblaient débordés par la machine de guerre, et la situation ne fit qu'empirer pour eux quand le robot commença à copier les pouvoirs et les capacités des personnes présentes, le rendant encore plus redoutable qu'auparavant.
Alors qu'il s'éloignait, Sharon sortit de son abri, et ramassa un fusil d'assaut qui avait appartenu à un policier avant de commencer à tirer, plus pour la forme qu'autre-chose. Elle aurait été incapable de le détruire avant, mais maintenant que le Super-Adaptoïde pouvait créer des champs de force, autant lui tirer dessus avec un pistolet à eau. Mais visiblement, les héros avaient l'air de commencer à s'organiser, alors qu'un type en costume rouge avec des petites cornes sur la tête leur ordonnait de conduire le Super-Adaptoïde jusqu'au fleuve, sûrement pour essayer de le noyer, pendant que lui chercherait celui ou celle qui contrôlait leur impitoyable adversaire « Vous voulez faire traverser la moitié de Manhattan à ce truc jusqu'à l'East River? Vous êtes aveugle? Central Park est juste à côté, à l'heure qu'il est les flics l'ont sûrement fait évacuer, ça sera beaucoup moins risqué de l'affronter là-bas. » Il fallait bien qu'elle joue la voix de la raison pour le coup, même si l'idée de ce type aurait été bien plus profitable pour ses affaires. Mais ce qui l'inquiétait vraiment, c'était que ce type voulait remonter jusqu'à l'équipe chargée de contrôler le Super-Adaptoïde. Même si le robot pouvait être parfaitement autonome et qu'il prenait déjà la majorité de ses décisions seul, Sharon avait plusieurs gars planqués pas très loin et qui s'assuraient que tout fonctionnait parfaitement. Si ce gars arrivait à les retrouver, ça s'annonçait mal. Enfin pour les trouver, il aurait fallu qu'il arrive à capter les signaux par satellite avec les cornes de son casque, mais elle ne voulait rien laisser au hasard. Alors une fois certaine que personne ne l'entendrait, Sharon souffla dans le micro dissimulé dans le revers de sa veste « Yelena. Le type en rouge avec des cornes sur la tête. Je veux que tu m'en débarrasse. » Il n'y avait pas à dire, avoir une ancienne résidente de la Chambre Rouge, ça pouvait avoir des avantages certains. Comme expédier dans le décor les super-héros qui voulaient fouiner là ou ils ne devaient pas.

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" Eh merde, merde, merde !! " C'est la seule phrase que tu peux sortir à la vue de la machine qui fait un bordel monstre juste en face de toi. Tu ne sais plus pourquoi tu es venu ni pourquoi tu ne fais pas demi tour non plus. Tu es d'ailleurs plus que rassuré de ne pas avoir Andréas avec toi. La difficulté, c'est que tu ne sais pas vraiment si tu peux ou veux aider. Et pour cause, tu ne veux pas que tout le monde sache que tu es doté de pouvoir. La difficulté dans l'immédiat, c'est que regarder tout le monde crever comme ça n'est pas le mieux pour toi. D'un autre côté, si ce sont des humains, tu t'en fous un peu.
Tu remarques un type chelou perché sur le robot et surtout Sue qui se fait éjecter tout autant sur le robot. Quel est le con qui a eu une idée pareille...

Déjà parce que la machine a l'air bien sophistiqué et tu doutes très clairement que grimper dessus soit le meilleur des plans. Tu regardes donc autour de toi. Tu ne penses pas pouvoir jouer à ça très longtemps. Le robot est trop grand, trop gros, trop amélioré. Mais tu peux, probablement, le rediriger vers un autre endroit. Tu avances finalement et tu repères l'information qu'une autre blonde, ça fait beaucoup de blonde, donne. Central Park. C'est moins compliqué. Tu marches vers le robot pour localiser la gigantesque ombre dans son dos et tire ta capuche. Elle ne dissimulera pas vraiment ta personne mais tu auras moins de reconnaissance. Tu marches vers un café dont le paravent tient encore miraculeusement. L'ombre te donne une certaine facilité et tu t'en sers à ton avantage. Ton ombre au sol s'étire finalement, semblant à un filament sombre pour rejoindre celle de l'Adaptoïde.

Tu immobilises ses mouvements d'un coup sec et tu te rends compte que le petit bonhomme est aussi difficile à arrêter qu'il ne le laisse paraître. L'immobilité pour toi et difficile à tenir et tu te décides à le faire bouger. Vers Central Park donc. Tu forces sur ses jambes, chaque pas entraine le mouvement de plusieurs débris à la rencontre du pieds métallique sur le sol. Tu arrives à le faire avancer d'un mètre seulement vers Central Park avant que celui-ci reprenne pleine possession de ses mouvements. Alors, tu préfères changer de stratégie. Tes ombres s'enroulent autour de ses chevilles et passe par chacun de ses membres pour pouvoir littéralement le saucissonner. Les ombres, semblables à des fils, serrent l'Adaptoïde. Les extrémités de chacun de ses filaments s'encrant dans la carcasse métallique.

Mais tu es soudainement poussé sur le côté, te faisant lâcher le contact en seulement quelques secondes. Tu tournes la tête vers le civil qui s'enfuit en courant et tu peux comprendre son probléme.

- Tu peux pas faire attention, espèce de connard ! Fuis en regardant devant toi, pauvre con !

Que tu gueules sans retenu. Le mouvement de l'Adaptoïde dans ton champ de vision t'oblige à rentrer rapidement dans le bâtiment pour éviter d'être repéré par la machine. Tu as bien remarqué les pouvoirs qu'il semble avoir et tu préfères être loin s'il envoi quoi que ce soit. Voir éviter un potentiel copiage de tes capacités.

"Tu m'en diras tant !" répliqua August à l'adresse de Sharon, son ancienne collègue. Ils se connaissaient depuis des années, par l'entremise du SHIELD. Ils n'avaient pas partagé beaucoup de missions ensemble mais ils avaient tous deux eu le même objectif : protéger deux hommes sans que ces derniers ne s'en aperçoive l'un comme l'autre. Deux missions qui aujourd'hui ne rimaient plus à rien pour des raisons diverses et variées. Même si August s'était fait la promesse de toujours protéger son époux, quoi qu'il arrive. Il attrapa la trousse de secours lancée par la blonde, s'attelant sans attendre, et avec toute confiance, aux soins des blessés. Il y en avait de plus en plus qui venaient se réfugier dans le coffee shop, si bien que August perdit la trace de son ancienne collègue rapidement, s'occupant de divers blessés aux blessures plus ou moins graves. Il épuisa rapidement le contenu de la petite trousse de soin, et usa du systéme D afin d'aider de son mieux les gens. La guerre se déroulait en dehors du coffee shop et le roux ne pouvait s'empêcher d'être inquiet pour son mari, ne sachant pas où exactement il se trouvait. Une angoisse de plus à rajouter aux autres. Il n'avait cependant pas le luxe de la traiter sur l'instant, se mettant en mode agent du SHIELD pour parer au plus pressé. Une fois les blessés traités, et les consignes données, il sortit du coffee shop, manquant de tomber au sol à cause des débris. "Putain de..." lâcha t'il en voyant le robot dont le bras changea, ressemblant à celui d'un autre soldat bien connu aussi. Bucky. Son beau père d'une certaine manière ? Il ne le connaissait pas vraiment, excepté tout ce qu'il avait pu entendre à son entrée au SHIELD, ainsi qu'après les événements en Sokovie. Encore que il se doutait de ne pas connaître toute l'histoire. Ce qui le génait en revanche, c'était le lien de sang qu'il partageait avec Thomas, craignant la manière dont tout cela allait se dérouler. Mais à nouveau, ce n'était pas le moment de penser à ça, mais plutôt de rejoindre Barnes, et de voir ce qu'il pouvait faire. Même si sans pouvoir ou capacité extraordinaire, il n'allait pas pouvoir faire grand chose. Il s'avança dans la rue jonchée de détritus, à la recherche de Bucky ou d'une toute autre équipe du SHIELD envoyée il l'espérait en renforts.

rise of the super-adaptoid
évent nr.1

S'adapter. Encore et toujours. C'est ce que faisait le Super-Adaptoïde alors qu'il continuait d'accomplir sa mission avec une précision mécanique, et ce malgré les efforts de tous les justiciers et autre super-héros pour essayer de le stopper. Alors même qu'ils grimpent sur lui pour essayer d'être au plus près, dans une vaine tentative pour le stopper. Ses protocoles de base l'obligent à traiter la menace la plus immédiate pour son intégrité, à savoir les deux qui sont perchés sur son dos. Mais face à ses tentatives pour les déloger avec ses bras, qui s'avèrent bien vite être vaines, le Super-Adaptoïde opte pour l'option la plus efficace que sa froide intelligence lui présente. Mais avant d'avoir pu la mettre en pratique, son corps mécanique se mets à agir de son propre chef. Et malgré les gémissement de ses servomoteurs et les tentatives de sa programmation pour reprendre le contrôle de son corps qui ne lui obéit plus, le Super-Adaptoïde commence à avancer en direction de Central Park.

Jusqu'à ce que finalement, il retrouve la pleine possession de ses mouvements. Alors sans attendre, il exécute ce que sa programmation lui ordonne. Un soudain champ de force fait voler ceux qui se trouvent sur son dos, et alors qu'ils ne sont même pas retombés, il disparaît. Purement et simplement. Le calme retombe dans la rue alors que les gens sont privés de cible sur laquelle tirer, faute de robot géant à mettre en joue. Mais le calme n'est que de courte durée, parce que d'un seul coup, c'est à Micah de se retrouver victime de ses propres pouvoirs. Incapable de bouger un pouce. Et quand le Super-Adaptoïde réapparait, il se trouve juste en face de lui, et sa poigne métallique l'enserre au niveau de la gorge, avant de le soulever du sol comme s'il ne pesait pas plus lourd d'un jouet. La machine de guerre plante alors son regard dans celui du mutant, et après ce qui semble être une éternité, le lance sans ménagement à travers la vitrine du magasin le plus proche.

Tu pensais avoir échappé à son champ de vision. Tu pensais ne pas avoir à te camoufler plus que ça. Ton dos collé contre le mur, tu te rends rapidement compte d’une chose. Aucun de tes membres ne daigne t’écouter. Et si tu as longtemps fait subir ce genre de chose aux autres, le contraire a rarement été le cas. Tu vois bien que tu as merdé, que l’Adaptoïde t’a bien vu mais a aussi bien repéré tes capacités mutantes.

Tes yeux, seuls capable de bouger, regarde autour de toi et l’apparition du robot fait grimper ton stress d’une rapidité déconcertante. Pour une fois que tu étais là pour aider et non l’inverse, c’est un peu cher payé. Tu te dis que tu vas mourir, aussi simplement que ça. Parce que sans tes mouvements, tu ne peux pas faire grand-chose. Si tu utilises tes capacités mentales pour ton umbrakinésie, autant dire que ta monté en stress t’en empêche totalement.

La poigne métallique sur ta gorge te laisse à peine l’air suffisant pour ne pas tourner de l’œil. Tu te sens de plus en plus petit et le regard vide de l’Adaptoide planté dans ton regard n’est pas pour te rassurer un peu. Tu ne sais pas vraiment à quoi il joue. Si ce n’est t’analyser en long, large et en travers. Tu te retrouves projeter sans ménagement, retrouvant enfin la maitrise de ton corps et tu n’as pas le temps de t’envelopper complétement pour ralentir l’impact. Tu traverses la vitrine dans un fracas assourdissant, rencontrant le mur du fond dans une force que tu as rarement connu, l’enveloppe sombre ayant préservé plusieurs de tes os à l’impact. Mais pas tous. Tes côtes jouent des castagnes et ton épaule droite est dans un angle peu normal pour une anatomie normale. De ta main gauche, tu tires sur la capuche alors que ton buste se soulève avec rapidité.

Tu es sonné et ta fierté à prit un sacré coup. Mais te relever maintenant ? Pas possible. Pas avant un certain moment. Tu parviens au moins à t’asseoir, les traits de ton visage sont tirés sous les douleurs que tu peux sentir. Ton corps à prit un sacré coup et si tu es limité en terme de casse, ça ne change pas la difficulté à l’impact. Tu lèves les yeux en reconnaissant une silhouette familière. Kitty.

- Jamais été aussi content de voir ta sale tronche… aide moi à me lever.

Que tu lances déjà. Tu la laisse prendre ta main libre et tu te redresses, sans camoufler les plaintes douloureuses que ton corps peut bien ressentir. Tu tournes la tête vers ton épaule puis sur la brune.

- Faut que tu me replaces l’épaule.. Je vais lui péter la gueule à la boite de conserve !

high in my cold paradise where men sit in circles and talk numbers i never really liked. the way they think of life as some kind of gamble, and watch the city drown ; where is it that i belong ? - évent

Les choses se sont vite accéléré, tu ne peux que l'admettre.
Un instant, tu parlais à Otto et tu dévisageais la bestiole, et l'autre, tu te retrouves à éviter de nouveaux débris qui menaçaient déjà de s'éclater sur ta tronche. Tu en finis avec ton ami, tu le laisses enfin se mettre à l'abri comme tu le lui avais conseillé, puis tu prends congé. Tu te diriges vers le bâtiment en éclats, dans le but d'aider d'autres civils et les extraire du bordel, mais les autorités compétentes se font de plus en plus nombreuses, ce qui te dissuade de continuer cette tâche. Tu les laisses s'adonner à ce qu'ils savent faire de mieux, et tu leur fais confiance. Tu as un sourire avec l'un des ambulanciers qui est arrivé sur place, et tu hoches le visage. Ouais, tu leur fais confiance. Toi, tu vas avoir d'autres chats à fouetter.

L'engin s'est éloigné – beaucoup éloigné, depuis que tu l'as vu la dernière fois. Du monde a débarqué, et de loin, tu croirais même voir ta femme. C'est en t'approchant que tes soupçons se confirment, mais voilà qu'ils se battent déjà. Pour le moment, tu te contentes de rester un peu en retrait, tu observes la scène, et tu te prépares à agir lorsqu'il sera nécessaire. Bordel, si tu savais que t'allais affronter un robot presque directement à ton retour sur New York City, tu serais peut-être resté tranquillement au Wakanda. Entre ça, tes obligations héroïques qui refaisaient surface, les querelles avec ta femme, et la disparition des trois quarts des membres de votre équipe, tu pourrais aisément faire demi-tour, comme le lâche que tu as déjà été, et courir dans l'autre sens ; te barrer de tout et de tout ça, de tes responsabilités, et ne te concentrer que sur tes recherches. Mais t'as ce petit brin de bonté en toi, celui qui te pousse à agir pour le bien de l'humanité, qui ne te le permet pas. Qui ne te le permet plus. Et puis, il faut bien assumer ses erreurs à un moment donné, non ? Alors que tu l'observes, tu ne peux que remarquer les changements constant auquel le Super-Adaptoid s'adonne. Ton œil curieux les détaille ; il s'adapte, ce qui n'est pas bon du tout. L'affronter, c'est se piéger tout seul. Néanmoins, il y a moyen de le contrer. Il y a toujours moyen.

Soudain, il disparaît. Tu fronces les sourcils. Tu n'aimes pas ça. Aurait-il copié le pouvoir de Susan ? La victoire n'allait pas être évidente, mais si en plus vous n'êtes plus en mesure de le voir, voilà qui allait compliquer la tâche. Puis, il tente de faire une première victime, parmi vous. Un gars passe par la vitrine d'un magasin, et tu en profites alors pour t'élancer vers lui, briser les quelques mètres qui te séparent du robot. Tu viens t'enrouler autour de celui-ci à de multiples reprises, sachant pertinemment que ce n'est qu'une question de temps avant qu'il ne s'adapte de nouveau et ne copie tes capacités, mais tu espères qu'en parallèle, les autres saisiront l'opportunité de lui en faire voir de toutes les couleurs, tant que pour le moment tu arrives à le maîtriser. Mais encore une fois, pour combien de temps ? Tu sais que c'est une solution temporaire, très temporaire ; il est certainement question de secondes, au vu de la vitesse à laquelle le Super-Adaptoid s'est adapté aux pouvoirs de tous les autres. Alors tu serres des dents, tu essayes de tenir ta carcasse élastique au mieux autour du robot, mais bientôt, tu le sais, ce sera un échec.

« Sérieux ? T’avais pas plus original que « bras gauche » ? Et après on s’étonne qu’on t’ait pas refilé le bouclier de Captain. » Dit-il à la réponse du manchot au bras d’acier (ce qui ferait un très bon pokemon, se disait-il) Tandis qu’il se déplaçait avec le bras de son camarade d’infortune. Ce dernier lui dit alors le point faible de son bras, expliquant que si le robot avait copié ce dernier, alors il en avait peut-être aussi pris les faiblesses.

« Ecoute, je sais que j’ai la même voix que Detective Pikachu, mais ça veut pas dire que je peux sortir un Fatal Foudre de ma poche. Par contre je peux racketter une vieille et lui prendre son Taser si tu veux, Winter Grincheux. » Une proposition qui pouvait ressembler à une blague… Qui en était peut-être une, d’ailleurs, mais ça, même lui ne le savait pas. Aux grands maux les grands remèdes, et s’il fallait taper des petites vieilles pour sauver la galaxie, il n’allait pas laisser Carol Danvers être la seule à profiter de ce plaisir ! Enfin, il l’aurait fait si une jeune femme blonde n’était pas venue vers eux en l’appelant « Lycra Rouge. » Avant de réagir à l’annonce de « copie » de leur ennemi.

« Ouais, t’as vu ça, Blondie ? Même pas original, le machin, il s’est pris pour moi dans Wolverine Origins… HE BOITE DE CONSERVE, LA PROCHAINE FOIS ESSAIE DE PLAGIER UN BON FILM GENRE CATWOMAN! Non, je déconne, celui-là aussi il craint, mais ce serait fun de voir un Super-Adaptoïde ronronner. »

Lorsque Susan lui demanda de la lancer sur l’adaptoïde il haussa les épaules. « Comme un gars lancerait sa petite amie lors d’une mauvaise danse d’un bal de promo ! » Dit-il avant de la lancer en criant. « HERE COMES THE INVISI-BALL WOMAN ! ». Bien qu’ils aient réussi, il ne fallut pas longtemps à la machine pour se débarasser de la jeune femme en l’éjectant à nouveau avant de s’en prendre à un autre mutant en le tenant pas la gorge. Wade s’élança en sautant entre les décombres pour rattraper Susan.

« Alors, je sais qu’on est censés devenir une putain d’équipe mais si tu tombes dans mes bras encore une fois, je pense que l’homme élastique qui se la joue fétichiste kinky avec notre ami le robot va pas trop apprécier. » Dit-il en la reposant les pieds au sol.

« Bon alors, un bras en fer, un corps invisible et probablement bientôt élastique. C’est ça ? On a de la chance qu’il m’ait pas encore copié, sinon il serait vraiment increvable. » Lâcha-t-il en rigolant avant de se tourner vers sa comparse. « Rire nerveux, je suis toujours comme ça quand c’est la mouise, t’en fais pas. Par contre pourquoi on a pas un mutant avec des pouvoirs moisis sous la main, genre Jubilee ? Non sérieusement, elle est cool hein mais elle fait des feux d’artifices avec ses mains, alors s’il pouvait copier ça, il serait parfait pour le nouvel an. »

En tout cas, Reed Richards leur donnait quelques secondes pour agir et Wade regardait autour de lui avant de regarder en l’air.

« Pourquoi j’y ai pas pensé plutôt. On est à New York… » Pointant son arme à feu vers la base d’un des câbles électriques, il tira plusieurs fois jusqu’à ce que celui-ci ne se décroche, tombant au sol en faisant des étincelles et coupant ainsi le courant pour de nombreux habitants du quartier. Enfin… Dégradation de biens publics, c’était pas nouveau pour les héros. « Ça va, on va pas faire un accord de Manhattan pour des débiles qui peuvent pas mater le superbowl. »

Il essaya alors d’attirer l’attention du monstre mécanique en face d’eux en lui tirant dessus plusieurs fois avec précision. « Allez, viens Wall-e, faut qu’on discute ! T’es en colère parce qu’Eve s’est cassée avec Benders, ou quoi ? Viens raconter tes petits problèmes à Tonton Pool !»

Rise of the super-adaptoid.

C'est qu'il y a toujours autant de grabuge ici, à New-York. Pourquoi tu n'es pas à la X-Mansion ? Et bien, on s'en fiche pas mal, l'intangible. L'important à l'heure actuelle n'est autre qu'une énorme boîte de conserve fait des misères à la ville. Et pas seulement, la population en prend un coup, et les innocents n'ont pas a payer ce que vous - mutants ou supers héros - devaient assumer malgré vous. T'étais pas dans les parages de tout ce boucan, et quoi de mieux qu'un moyen de transport différent ? Passant là à travers les objets qui se trouvent sur ton chemin, bâtiments ou véhicules, êtres humains ou qu'importe. D'accord, tu zigzagues de temps à autre, tu te doute évidemment qu'être traversé par quelqu'un ne doit pas être une sensation fort agréable. Et pourtant, quand tu regardes autour de toi à l'approche de la cinquième avenue, tu percutes une personne qui semble fuir en pestant dans ta barbe. T'essaies parfois d'être poli. « Merde, putain, pardon ! Fuyez ! » Que tu lances à ce pauvre homme avant de poser ton regard sur un enfant qui se cache derrière ce qu'il peut - et donc, une voiture. T'hésites pas une seule seconde, traversant la rue pour le rejoindre. Une fois posé dans son dos, tu tapotes son épaule en souriant docilement. « N'aie pas peur. Je vais t'emmener en lieu sûr. » Une risette de plus, alors que tu lui tend ta main de libre jusqu'à ce qu'il l'empoigne en hochant la tête. « Ca va être drôle regarde, on va traverser les murs. » Un tour que tu aimes tout particulièrement faire depuis ton retour - et la découverte de l'enfant d'un de tes anciens élèves. Tu le soulève dans tes frêles bras avant de te mettre a courir dans le sens opposé de cette grosse bestiole ferrailleuse. Phasant à travers les obstacles, cela te prends un peu de temps, mais tu veux t'assurer qu'il n'arrivera rien à ce petit bout d'homme. Tu le déposes en lieu sûr, accompagné d'autres adultes tous planqués du jouet de tu-ne-sais-qui. « Voilà. Et si tu vois un danger, tu hurles Kitty, tu verras, je vais apparaître comme par magie. » Clin d'oeil complice avant que tu rebrousses chemin vers ce qui est désormais un véritable champs de bataille - en plein coeur de la ville. Mais l'hécatombe ne fait que commencer.

L'Adaptoïde tiens là entre ses griffes d'acier un homme que tu connais que trop bien, pour lui avoir hurlé dessus encore et encore. Ils se font là un combat de regard - sans en être réellement un - jusqu'à ce que sous tes prunelles ébènes, ton ancien élève se fasse jeter comme une vulgaire chaussette. « Micah putain ! » C'est qu'il n'en manque pas une, l'umbrakinésiste. T'entends le fracas de sa chute, alors que tu te mets a courir jusqu'à son point d'impacte. Avec pour seul espoir qu'il soit encore vivant. Parce que tu ne veux pas expliquer à son fils comment papa c'est fait réduire en purée par un vilain métallique. Tu passe à travers ce qu'il reste de ladite vitrine, le souffle rapide, pour te pencher vers le brun qui c'est déjà assit. « J'espère que ça te serviras de leçon, Sørensen. Viens là. » Tu lui tends alors la main afin de l'aider a se redresser sur ses deux jambes. Tu grimaces en l'entendant geindre de ses maux, avant de remarquer l'angle peu flatteur de son épaule. Tes billes s'écarquillent lorsqu'il te demande de la remettre en place afin d'aller - et citons sa poésie - "péter la gueule à la boîte de conserve". « Te replacer... Nan mais ça va pas la tête !? » Que tu lances en fixant ladite épaule. Tu grognes légèrement en inspectant tout de même chaque couture de ce membre plus très utile ainsi. « T'as un souci putain, imagine j'la remet pas correctement... J'vais dire quoi à Andreas hein ? » Tu passes ta petite bouille de derrière son échine en fronçant les sourcils. « J'vais lui dire quoi ? Hey honey, papa a le bras bousillé parce que Kitty a merdé dans le replacement. TU FAIS CHIER ! » Tu l'aide a se débarrasser de sa veste pour lui fourrer le tissus entre les dents. Tu tiens un minimum à tes tympans. Tu glisses tes menottes sur son bras avant de... CRAK. « Putain désolé, fais pas le con Micah, sérieusement. J'vais essayer de le ralentir en... En phasant à moitié avec lui. » A situation désespérée, tentatives désespérée ? Tu sors de là en t'approchant du géant d'acier avant de t'élancer en phase contre la gravité afin de prendre de la hauteur. Tu t'agrippes à la machine en plongeant ton faciès à l'intérieur. « Tu sors d'où la soupe aux clous hein !? » Mais c'est qu'il ne se laisse pas faire, Micah essayant d'attirer son attention, te faisant tanguer encore et encore. Tu observes les circuits qui se cachent sous la cuirasse, jusqu'à ce que tes capacités se retournent contre toi, tu te vois, tu te sens glisser jusqu'à rencontrer le sol - face contre terre. Tu pestes alors que l'Adaptoïde avance encore et encore. « Putain... » Tu tournes à peine tes traits pour voir le Danois non loin. « Ca va, t'approches pas... Mais tu vas finir par écouter un jour où... » Lorsque tu vois le métallique approcher avec son gros pied destructeur, tu agrippes le norrois pour vous rendre intangibles afin d'éviter de faire de vous de la soupe de mutants.

(c) ANAPHORE

Rise of the Super-Adaptoid. | Event

Intérieurement, Sharon exultait. Le Super-Adaptoïde répondait bien mieux que tout ce qu'elle aurait pu imaginer, et il ne cessait d'emmagasiner les pouvoirs et les talents des justiciers qui tentaient en vain de le stopper. Elle ignorait encore les limites de la machine, mais pour le moment, tout marchait comme sur des roulettes. Cette affaire là allait être particulièrement florissante et lui rapporter des milliards. Les clients allaient se battre pour réussir à mettre la main sur cette arme, et personne ne serait en mesure de l'arrêter. Le SWORD avait vraiment fait un travail remarquable sur ce coup. Hayward avait peut-être été le roi des idiots et c'était une bonne chose qu'il ait finit en prison, mais entre le Super-Adaptoïde et la remise en état du corps de Vision, il avait créé deux armes absolument parfaites. C'était vraiment dommage que la blonde n'ait pas pu mettre la main sur le deuxième en plus du premier, mais il fallait apprendre à se satisfaire de ce qu'elle avait. Et à la seconde ou elle rentrerait à Madripoor, elle ne manquerait pas de pousser ses ingénieurs à faire en sorte de réussir à lancer une production en série. C'était en tout cas bien mieux que l'autre alternative qu'elle allait leur proposer. Risquer de finir au fond de la baie avec des chaussures en ciment, c'était souvent un très bon moyen de pousser les gens à s'investir à fond dans un projet.

Légèrement en retrait, Sharon avait une vue sur à peu près tout le monde, et elle capta du coin de l’œil un type en combi moulante rouge qui semblait avoir pour lubie de tirer sur des câbles électriques. Essayant de comprendre ce qu'il comptait faire en bousillant le réseau électrique de Manhattan, Sharon n'eut cependant pas le loisir de réfléchir plus que ça à la question, parce qu'elle aperçut une fillette en pleurs qui se tenait au beau milieu de la rue, serrant un doudou qui avait connu de meilleurs jours contre elle. Et qui se trouvait près du câble qui venait d'être sectionné. Bien trop près. Si Sharon n'avait plus beaucoup de morale, voir un enfant se faire tuer sous ses yeux parce qu'un espèce de génie en lycra pensait avoir le meilleur plan du monde n'était pas quelque-chose qu'elle pouvait laisser faire. Et puisque c'était de sa faute si la petite était en danger, il allait casquer au passage tiens. Rangeant son arme dans sa holster, Sharon s'élança à toute jambes en direction de la fillette, qui ne bougeait toujours pas d'un pouce, et quand elle arriva au niveau du gars costumé, elle lui administra un grand coup d'épaule au passage. Pas de quoi lui faire vraiment mal, mais bien assez fort pour le pousser droit sur le câble qui continuait de faire des étincelles. Avec un peu de chance, sa tenue était isolante et il ne sentirait rien. Sinon... il risquait de méchamment douiller. Mais Sharon ne s'en préoccupait déjà plus, parce qu'elle était trop occupée à attraper à la volée la fillette, et quand le Super-Adaptoïde tira dans son dos, la ratant juste assez pour que ça reste crédible, l'explosion l'envoya à terre avec assez de force pour qu'elle ressorte de tout ça avec pas mal de bleus et de bosses. Dans ses bras, la fillette continuait de pleurer, serrant toujours son doudou « Est-ce que ça va? » « J'ai perdu ma maman! » Se contenta de répondre la petite sans cesser de pleurer.

Alors que Sharon se relevait tant bien que mal et que la machine de guerre continuait inlassablement son avancée que les héros présents sur place avaient toute les peines du monde à le ralentir, Sharon entendit des bruits de véhicules derrière elle. De nombreux véhicules. Se retournant, la demoiselle vit débarquer plusieurs véhicules de l'armée, qui vomissaient des soldats à l'instant ou ils s'arrêtaient. La Garde Nationale. Qu'est-ce qu'ils espéraient bien pouvoir faire face à son Super-Adaptoïde? La dernière fois que l'armée avait été déployée à New York, il avait fallu que les Avengers s'unissent pour que la situation s'arrange. Et les Chitauris avaient certes été bien plus nombreux, mais ils n'avaient pas forcément brillé par leur potentiel de destruction. Et avec leurs armes, ils n'allaient pas être grand-chose de plus qu'une gêne mineure pour la machine. Un tir de char d'assaut, ça aurait peut-être réussi à entamer l'armure du Super-Adaptoïde, mais elle en doutait fortement. Le blindage du robot était à la pointe de la technologie, et à moins d'avoir quelqu'un de la trempe de Thor ou de l'armement venu du Wakanda dans leur manche, les soldats allaient passer un mauvais quart d'heure. Mais ils avaient quand même leur utilité. Ils allaient pouvoir servir de cible d'entrainement au Super-Adaptoïde, et semer un peu le chaos dans les rangs des super-héros. Parce que ces derniers allaient devoir composer avec des soldats qui risquaient de leur tirer dessus dans le feu de l'action ou de blesser les civils qui étaient encore coincés ici ou là.

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évent nr.1

Continuant son carnage, le Super-Adaptoïde ralentissait à peine malgré les efforts conjugués de tous les héros et justiciers présents pour essayer de le stopper. L'attaque d'un homme-élastique le stoppa toutefois dans sa progression, l'empêchant d'avancer ou d'attaquer tous les autres. Pour un temps en tout cas. La programmation de la machine était déjà en pleine action, et plutôt que de copier ce nouveau pouvoir qu'il était en train d'assimiler, le robot utilisa un de ceux qu'il avait acquis précédemment et fit apparaître un champ de force autour de lui, à quelques millimètres de son enveloppe et qu'il fit grossir peu à peu. Très lentement, sa prison élastique se relâcha au niveau de la partie supérieur de son corps et le Super-Adaptoïde put à nouveau bouger les bras. Un bras qui s'allongea alors pour venir saisir Mister Fantastic à la gorge, dans une tentative pour essayer de le forcer à le lâcher pour de bon. Une tentative bien vite avortée quand quelqu'un d'autre lui sauta dessus, passant sans mal à travers le champ de force, plongeant dans ses entrailles comme si son blindage avait été inexistant. Mais avant qu'iel n'arrive à endommager ses composants internes, le robot parvint à s'en débarrasser, et tenta d'écraser les deux mutants qui se trouvaient à ses pieds. Sans succès, mais il ne s'en formalisa pas outre mesure, son intelligence artificielle bien trop occupée à intégrer les nouveaux pouvoirs qu'il avait à sa disposition. Lui offrant sans cesse de nouvelles options pour réussir à mettre en déroute tous ceux qui essayaient de lui barrer la route. Comme par exemple pour se débarrasser de celui qui l'entravait, passant purement et simplement au travers comme s'il n'avait pas été là.

Alors qu'il reprenant son avancée, des tirs d'armes à feu le touchèrent à plusieurs reprises, et le Super-Adaptoïde tourna son regard vers le point d'origine, constatant que de nombreux soldats avaient fait irruption et tentaient de le stopper avec des moyens dérisoires. Et quand un soldat tira avec un lance-roquettes, cette dernière lui passa simplement au travers, avant d'aller exploser contre un bâtiment derrière lui. Une menace des plus dérisoires, mais il fit quand même demi-tour avant de s'élancer vers les soldats, parcourant la distance qui le séparait d'eux en quelques secondes à peine et envoyant valser une voiture ainsi que plusieurs soldats sans la moindre difficulté. Maintenant que le Super-Adaptoïde avait acquis largement assez de pouvoirs pour être quasiment inarrêtable, il reprenait sa mission de base, à savoir causer le plus de destruction possible autour de lui.

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