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 you can be alice, i'll be the mad hatter (r)

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MessageSujet: you can be alice, i'll be the mad hatter (r)   you can be alice, i'll be the mad hatter (r) EmptyMar 2 Nov - 14:15

TW: addictions, dépression, langage


★ ★ ★
{ The normals, they make me afraid
The crazies, they make me feel sane
}
yelena belova & thomas proctor jr.

La première chose que Junior fit en arrivant au penthouse fut de s’assurer que Loki était absent. Il n’avait absolument aucune envie de se retrouver au milieu d’un affrontement entre un alien pourvu de pouvoirs magiques et d’une jeune assassin slash espionne. Et s’il était honnête, au moins avec lui-même, il ne pouvait imaginer être même partiellement responsable pour la mort de l’un des deux concernés. Leurs relations étaient peut-être des anomalies dans la vie de Junior mais, il avait la fâcheuse tendance à s’attacher rapidement aux autres, à se laisser attendrir par leurs parcours et autres histoires, et surtout, à vouloir les sauver envers et contre toute forme de bon sens. Raison pour laquelle il gardait jalousement les secrets de ces deux nouvelles connaissances. Des secrets qui finiraient très certainement par causer sa perte, si les conséquences de ses addictions ne le rattrapaient pas en premier.

“Hey, make yourself comfortable,” s’exclama-t-il depuis là où il se tenait derrière l’îlot de la cuisine ouverte, à l’écoute des portes de l’ascenseur qui donnait directement sur l’immense pièce à vivre. Il arborait un simple pullover noir et un jean de la même couleur, l’ensemble était visiblement de qualité mais, également beaucoup plus ‘casual’ que ses tenues habituelles. “I made us brunch, mostly because I have been told it’s the only thing I can cook, but who doesn’t like pancakes, right?” Il s’interrompit brièvement pour accrocher le regard de la jeune femme, avant d’ajouter avec légèreté: “Unless you don’t like pancakes, then I also made waffles and eggs and bacon…”

En effet, Junior n’avait pas fait dans la demi-mesure. La table du petit-déjeuner slash déjeuner était dressée pour deux et arborait un nombre impressionnant de plats salés, comme sucrés. Il s’était encore une fois levé aux aurores, incapable de faire taire ses pensées et de sombrer dans un sommeil réparateur, et sachant qu’il ne pouvait se permettre d’user d’alcool lorsqu’il devait rencontrer Yelena le lendemain dans le cadre de l’une de leurs séances de ‘débriefing’. Rencontre qui était davantage une excuse pour voir la jeune femme que pour partager de nouvelles informations concernant Barnes et/ou August.
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Yelena Belova
Yelena Belova
date d'inscription : 24/10/2021 faceclaim & crédits : Florence Pugh (SICECREAM) you can be alice, i'll be the mad hatter (r) Media
nom de code : White Widow
âge du personnage : la trentaine
occupation : Vous traquer jusqu'aux derniers ?
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MessageSujet: Re: you can be alice, i'll be the mad hatter (r)   you can be alice, i'll be the mad hatter (r) EmptyMar 2 Nov - 22:37

You can be Alice, i'll be the mad hatter
ft. @Thomas Proctor Jr.

outfit - Tu devrais faire un petit effort vestimentaire, Ruskov, mais pour un déjeuné d'affaire : à quoi bon ? De toute façon, il n'y a rien de très formel pour l'heure, t'es là en train de marcher dans la rue en direction de ton point de rendez-vous qui n'est autre que Proctor Corporation. Soit, t'as trouvé un moyen d'en apprendre un peu plus sur le passif flou de la famille liée à Barnes, et lui-même d'ailleurs. En échange ? Et bien, tu dois seulement espionner un homme du nom de August Templeton, un médecin sous couverture travaillant pour le SHIELD. T'en a entendu des choses à leur sujet, et même si Nick Fury est à la tête de tout cela aujourd'hui - l'est-il encore réellement ? - tu doutes. Parce que tu sais parfaitement ce que fabrique HYDRA, t'as même eu le droit à une petite démonstration au sein de la Red Room. Enfin, t'es là a attendre dans l'ascenseur, ton pied tapotant le sol frénétiquement lorsque les portes s'ouvrent et que la voix du Proctor résonne dans la large pièce immaculée. Tu hausses une épaule avant de jeter ton sac à dos dans un coin tout en délaissant ta veste sur l'accoudoir du large sofa. Ton regard vole se pose naturellement sur celui de ton hôte alors que tu appuis tes coudes sur l'îlot de la cuisine. « If it's not dry, I take it. » Tu souris malicieusement en coin, avant de te redresser pour découvrir le festin mis en place. Comme toujours, vous n'êtes que deux mais il y a là de quoi nourrir un régiment. Tu t'approches pour attraper une des pépites de chocolat sur l'un des muffins en vue. « You know that a simple coffee would take less time. » Que tu notifies en allant fouiller dans ton sac pour en sortir une bouteille.

Encore emballée dans son petit sachet cartonné, tu contourne la tablée pour t'installer aux côtés du brun. Tasse de café fumante sous le nez, tu courbes ton échine pour en humer l'odeur avant de dévisser le bouchon. « Russian coffee time ! » Tu verses alors l'eau de vie dans le liquide noirâtre avant de dévoiler la vodka sans vergogne aucune. Déposant la bouteille au centre de la table. « Nothing better to wake someone up. » Gorgée avalée sans même sourciller, tu croises tes jambes en te tenant sur le côté, avant de te servir sans plus attendre quelques pancakes que tu recouvres de sirop d'érable et de quelques tranches de bacon. Peu sûre de terminer ton assiette, tu regarde Thomas longuement, avant de lâcher, sans retenue. « Another short night ? » Il faut dire que tu connais bien cela toi aussi, hantée par des pensées qui ne cessent d'affluer. La souffrance de ta soeur que tu imagines insoutenable. Les flashs de tes missions passées alors que ton libre-arbitre t'était retiré. Mais tu reconnais les signes, un tel repas ne prend pas seulement cinq minutes pour être préparé. Tout comme les poches sous ses prunelles ne pouvant se creuser en quelques heures passées à la trappe. Tout est relatif quand ton corps arbore lui-même les traces d'un combat face à un ancien soldat à la botte d'HYDRA que tu as espionné durant une semaine durant. Pour entendre des paroles auxquelles - malheureusement - tu ne crois absolument pas. Tu le fixes en espérant qu'il parle, même si comme son grand oncle, tu te doutes que les gênes soient les mêmes : le mystère et le silence sont primordiaux.
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MessageSujet: Re: you can be alice, i'll be the mad hatter (r)   you can be alice, i'll be the mad hatter (r) EmptySam 6 Nov - 10:54

Junior ne put s’empêcher de sourire face à l’attitude de la jeune femme. Yelena n’avait de cesse de lui rappeler sa sœur; aussi bien par son comportement que par son style vestimentaire. Il lui arrivait de se mordre la langue et de se reprendre à deux doigts de laisser échapper le surnom de Rebecca ‘Rebel’ plutôt que le nom de la veuve noire. Et c’était d'ailleurs, un autre point que Junior s’obligeait à ne pas oublier. Il ne voyait rien de plus qu’une gamine lorsqu’il posait les yeux sur Yelena, une gamine qu’il appréciait de plus en plus et à laquelle il s’attachait envers et contre toute forme de bon sens néanmoins, ladite gamine n’en était pas réellement une. Elle ne l’avait peut-être jamais été pour ce que Junior en savait. Elle était une tueuse entraînée et il n’était rien de plus qu’un informant, un client parmi de nombreux autres, à n’en pas douter.

“Yeah well, I’ve never been a quick and simple kind of guy,” humorisa-t-il, une moue faussement innocente étirant ses traits.

Par ailleurs, l’humour le quitta lorsqu’il remarqua la bouteille d’alcool de la jeune femme. Son esprit marqua une halte alors qu’une partie de lui-même cherchait à le convaincre qu’il n’y avait aucun mal à participer aux traditions culturelles de son invité. Qu’un shot de vodka dans son café ne serait pas suffisant pour l’affecter. Qu’il s’agissait là d’une idée inoffensive et qu’il n’y aurait aucune conséquence s’il cédait à la tentation… Néanmoins, il se contenta de secouer la tête, chassant l’idée - pour le moment - et ce malgré qu’il sentait d’ores et déjà naître une migraine contre ses tempes.

“You could say that,”
grommela-t-il sans véritable hargne. Junior s’empara de la dernière assiette de pancakes pour venir la déposer sur la table au côté de ses pairs. “But I guess being officially one year away from turning forty would do that to anyone.”

Joyeux anniversaire. Il ne comptait plus le nombre de messages qu’il avait reçu et supprimé dans le même temps au cours des dernières heures. Il n’avait jamais été obsédé par son anniversaire mais, n’avait jamais rechigné à le célébrer… jusqu’au Snap. Désormais, il se demandait simplement s’il atteindrait le suivant… et y croyait de moins en moins au fur et à mesure que le temps passé. Peut-être que ses addictions l’emporteraient. Peut-être que l’un des assassins qu’il fréquentait - et vraiment, le nombre de tueurs professionnels qui avait rejoint son cercle de connaissances était absolument risible - le tuerait tout simplement. Après tout, il ne savait toujours pas exactement ce que ressentait August à son égard, il ne faisait pas complètement confiance à Barnes, et il n’était pas encore assez ‘out of it’ pour faire pleinement confiance à sa jeune invitée ou à l’alien - qui avait un jour tenté d’asservir l’humanité - qu’il laissait squatter son appartement.
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Yelena Belova
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MessageSujet: Re: you can be alice, i'll be the mad hatter (r)   you can be alice, i'll be the mad hatter (r) EmptyDim 5 Déc - 14:39

You can be Alice, i'll be the mad hatter
ft. @Thomas Proctor Jr.

outfit - Bien évidemment qu'il ne peut être un homme simple, pas avec l'héritage familial qui le hante malgré lui. Malgré les années, et les efforts. Ouais, t'as étudié la famille Barnes/Proctor. T'as étudiés chacun d'eux, qu'ils soient célèbres - tristement dans son cas - ou qu'ils soient anonymes - ou presque. Mais un nom ne défini jamais une personne, un nom ne fait pas de vous qui vous êtes réellement. Peut-être est-ce le cas avec Thomas face à toi, qu'en est-il de ses désirs le plus profonds ? Les plus secrets ? Qu'en est-il de l'homme qui, derrière toute l'histoire du Winter Soldier a du apprendre a vivre malgré les évènements ? Il n'y a qu'en grattant le marbre que tu le sauras, il n'y a qu'en observant, qu'en écoutant les silences qui hurlent la vérité. Tu devrais pourtant savoir que sortir l'eau-de-vie si rapidement n'est pas une bonne idée, mais t'es têtue, t'es impulsive, et t'as besoin de lâcher prise. Après t'être battue avec l'oncle de ton hôte, et pour atténuer un peu les douleurs des stigmates de cette rencontre. Mais t'as encore un peu d'humanité, et cet homme prend de son temps pour te convier, innocemment, comme pour te donner l'illusion d'une vie presque normale. Une chose que tu n'obtiendras jamais. Une simple risette à cela, c'est ce que tu lui offres avant de t'inquiéter de l'état de sa nuit. Bien sûr que tu peux insinuer tout ceci, tu pourrais pousser ta curiosité mais non, tu préfères le silence. Tu préfères l'écouter. Mais ça te frappe soudainement, le prochainement quarantenaire ! Tu manques de t'étouffer avec une gorgée de ton café corsé au spiritueux. « Oh boy, is that today ? » Tu lui offres un clin d'oeil avant d'ajouter. « Happy birthday. » Que tu lances tranquillement, les effusions de fêtes, ce n'est pas vraiment ton fort. Tu plisses alors ton regard cannelle, parcourant la large tablée garnie, la pointant de ton index. « It's that why you prepared all this ? Holy shit, You should not have. »

Non, bien sûr que non, t'es loin de te douter qu'il a fait ça pour... Te bichonner un peu ? Parce que t'es plus proche de sa famille qui tu ne peux l'imaginer. Tu le fixe un peu, avant de glousser. Mais voilà qu'un bruit métallique retentit, des griffes qui rognent un peu l'habitacle de l'ascenseur qui sonne déjà son arrivée. Une boule de poil beige arrive en courant, jappant joyeusement dans la pièce. « Fanny, what are you doin' !? » Tu te redresses soudainement en allant attraper la bête par son collier, cherchant a l'apaiser doucement. Une fois le canidé sage, tu te tournes maladroitement vers ton hôte. « I'm so sorry. She was supposed to stay at my place but obviously... » La malicieuse relève sa gueule vers toi, langue ballotant sur sa babine, avec de se dresser et partir en courant vers le brun. Le saluant de bien des manières, s'asseyant à côté de lui comme une malheureuse, les yeux remplis d'amour. Tu souris doucement en reprenant place à table, ignorant volontairement l'animal qui joue de son charme. « So, would you prefer me to review the week now, or once your stomach is full ? » Tu hausses les épaules en attrapant une gaufre dans laquelle tu croques sans ménagement. « Well, nothing interesting I must admit. Not like my meeting with Barnes. » Tu tiens alors ta friandise entre tes lèvres en désignant tes bras tantôt porcelaine tantôt violacés. « I look like a rainbow ! That's great ! » Que tu lances comme si tout était parfaitement normal. Et ça l'est. « And you ? » Que tu reprends en le pointant de ton encas. « What's the news about you ? »
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MessageSujet: Re: you can be alice, i'll be the mad hatter (r)   you can be alice, i'll be the mad hatter (r) EmptyDim 5 Déc - 21:11

“Thank you,” répondit Junior, non sans une pointe d’ironie dans la voix.

Il ne souhaitait pas s’appesantir sur son anniversaire, pas plus qu’il ne souhaitait penser au fait qu’August avait probablement prévu quelque chose pour l’occasion, et ce bien que Junior se soit montré particulièrement distant et, dans l’ensemble, un terrible mari au cours des dernières semaines écoulées. Par ailleurs, il ne put contre-dire sa jeune compagne, interrompu par l’apparition de la chienne de cette dernière. Junior haussa un sourcil à l’écoute du nom de l’animal, reconnaissant d’une certaine manière l’humour de Yelena dans son choix.

“It’s fine,” dit-il finalement, haussant ses épaules avec toute la nonchalance dont il était capable. “I love dogs, I’m very allergic to them, but I love them.”

Il éternua spontanément comme pour ponctuer ses propos et secoua la tête: une allergie aux poils de Fanny était bien le dernier de ses soucis. Par ailleurs, la soudaine sensation de chatouillement au sein de ses narines eut le mérite de le distraire - au moins temporairement - de ses pensées moroses et de son envie d’alcool… Puis les propos suivants de sa jeune invitée eurent raison de toute dernière idée nombriliste flottant dans son esprit.

“He did this to you?” lâcha-t-il, visiblement choqué par la vision des marques sur la peau de Yelena.

Junior resta figé l’espace d’un très bref instant, avant d’ajouter brusquement, son ton audiblement exaspéré et même irrité :

“For God’s sake, Kid, why did you not say anything?” jura-t-il, se levant de la table pour prendre la direction du couloir qui menait aux suites et notamment, à sa salle de bain. “Wait here.”

Il ne lui fallut que quelques secondes pour trouver ce qu’il cherchait dans l’un des placards et revint rapidement dans la pièce à vivre avec une trousse de soins - impressionnante de par sa taille et son contenu - qu’il déposa sur le sol au côté de la jeune femme, avant de l’ouvrir. Il ne lui fallut qu’un instant supplémentaire pour localiser un tube d’arnica.

“Give me your arm,”
dit-il, tout en enfilant un gant jetable sur l’une de ses mains, avant de dévisser le bouchon du produit et de presser une petite quantité de gel dans sa main gantée. Il avait étudié la médecine avec l’idée de ne jamais la pratiquer, souhaitant simplement élargir ses connaissances dans le but d’être un CEO informé, néanmoins, il n’aurait jamais imaginé qu’il se retrouverait un jour à soigner les ‘bobos’ d’une gamine assassin - qui les avait obtenu en se battant contre son grand-oncle - et d’ailleurs, il faisait bien de se rappeler à qui il s’adressait: “Do you have any more of those?”
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MessageSujet: Re: you can be alice, i'll be the mad hatter (r)   you can be alice, i'll be the mad hatter (r) EmptyLun 6 Déc - 1:56

You can be Alice, i'll be the mad hatter
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outfit - T'as lâché une bombe sans même t'en rendre compte, et tu arques un sourcil à sa réaction spontanée - inattendue pour toi. Ici et là, des ecchymoses, ici et là des tâches tantôt bleues, tantôts violettes, tantôts maronnées. Trois fois rien, t'as subit pire par le passé, et tu subiras pire à l'avenir, a ne pas en douter. Ta vie toute entière est un combat, de ta naissance à aujourd'hui, tu ne connaîtra le véritable repos qu'à l'heure de ton trépas. Mais tu vois bien que le jeune Proctor lui reste sidéré face à ton corps meurtri. Tu manques un peu de tact, mais t'es comme ça. Evidemment que le loup solitaire à fait cela, mais as-tu dis ce que toi tu lui a fait ? Visiblement, non. « Well it's... » Coupée dans ton élan. Te voilà réprimandée telle une enfant pour ne pas avoir confié ton malheur à cet homme qui, derrière une attitude nonchalante, possède lui une véritable humanité. Il semblerait du moins. « Thomas wait ! » Que tu ajoutes en voulant te redresser, alors qu'il s'enfuie déjà dans le couloir. Mais non, tu dois rester ici, tu reposes alors ton postérieur sur la chaise - dans une position bien trop décontractée. Quelques seconde à peine pour que le brun réapparaisse, muni d'une trousse de secours digne d'un petit médecin. Tu hausses les sourcils en riant un peu lorsqu'il s'installe à tes côtés en te réclamant ton bras. Il se charge de trouver une pommade afin d'apaiser tes maux, enfilant avec professionnalisme un gant pour cela. Alors que le tissus malaxe lentement - dans un mouvement circulaire - ta peau, il te demande si tu as d'autres blessures de ce genre. Tu souris grandement, amusée par la situation. « Hell yes, everywhere on my body ! » Et si seulement il savait, ton employeur, les stigmates que tu portes réellement sur toi, mais aussi dans ta psyché tourmentée. Même si la douleur sur ta chair s'apaise, rien ne saurait tranquilliser les maux de l'âme. Sauf la mort, peut-être.

Tu l'arrêtes alors dans son mouvement, glissant fermement - et pourtant dans une douceur insoupçonnée - tes doigts autour de son poignet. « But, it's nothing. » Tu souris doucement, haussant une épaule dans une malice certaine - et avec beaucoup de légèreté sur le sujet. « I'm an assassin. This is part of the risks of the job. » Mais si l'homme face à toi est aussi têtu que son grand-oncle, alors tu ne t'en tireras pas aussi facilement. Tu croises même le regard de Fanny qui se tiens entre vous deux maintenant. La canidé penchant sa bouille sur la gauche comme pour te demander une faveur - celle de te faire la plus docile possible. Tu soupires, levant les yeux au ciel tout en pestant contre la blonde à quatre pattes. « Don't look at me like that, Fanny. » Oh, mais le Proctor te regarde presque de la même manière, tu en mettrais ta main a couper ! « You too, Proctor ! I'm not a kid anymore ! » Mais tu tiques à tes propres paroles, fuyant un peu son regard. « We just had a lively discussion. » Tu tires sur la bretelle de ton débardeur pour dévoiler un bandage fait grossièrement sur une plaie à peine refermée. A quoi bon y appliquer quelques sutures quand celles-ci cèderont aux moindres de tes mouvements ? « I landed the first blow, hurt myself to land another. It's nothing, it will be gone by the time we meet again. » Pour sûr, mais tu souris, t'enfonçant un peu plus dans l'assise, jouant de tes pieds pour battre l'air. Comment le monde peut-il bien se douter de tes blessures quand toi-même, tu n'y prêtes pas attention ? La Red Room vous a façonnées ainsi. « I'm a weapon, Thomas. And weapon don't weep. So, i'm not in danger. I am the danger. » Que tu avoues avec beaucoup plus de froideur. Elle n'est pas dirigée contre lui, elle n'est pas dirigée contre toi, mais elle est seulement le résultat d'une vie volée. Et c'est ce pourquoi tu travailles aussi pour lui. Pour lui assurer que sa vie, que son futur ne tombe pas entre les mains de manipulateurs.
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MessageSujet: Re: you can be alice, i'll be the mad hatter (r)   you can be alice, i'll be the mad hatter (r) EmptyVen 17 Déc - 14:13

Junior est à la fois choqué et pas surpris pour un sous par la réponse de la jeune femme. Il déteste réellement cet univers auquel il ne semble pouvoir échapper: entre son lien de parenté avec l’un des héros slash assassins les plus connus de la planète, son mariage avec un agent du SHIELD sous couverture et le fait qu’il semble attirer les pairs de ces derniers comme des abeilles avec du miel… Entre l’alien qui squatte son appartement et la jeune assassin avec laquelle il brunche… Il est apparemment condamné à ne jamais avoir la vie normale qu’il a longtemps cru être la sienne.

“Were you ever?” ne peut-il s’empêcher de lâcher lorsque Yelena déclare ne plus être une enfant depuis longtemps. Il en doute mais regrette d’avoir posé la question presque immédiatement. Après tout, ça ne le regarde pas vraiment. Aussi change-t-il rapidement de sujet, tentant d’alléger l’atmosphère avec une référence, qui, il l’espère, parlera à la jeune femme :

“Any case, you sounds like freakin’ Simba, in the Lion King - you’ve seen it, right?” déclare-t-il, avant de modifier légèrement sa voix pour tenter de coller avec celle du personnage, tout en arborant une expression proche de celle du dessin-animé, faussement arrogante et surtout, ridicule: Danger? Hah! I walk on the wild side. I laugh in the face of danger.Il imite le rire exagéré de Simba, avant d’ajouter, retrouvant sa voix normale : “And then he almost gets eaten by hyenas.”

Junior ponctue ses derniers mots en appuyant un seul doigt sur le bout du nez de sa cadette, un geste taquin mais affectueux, visant davantage à se donner l’image de l’adulte sur lequel elle pouvait se reposer, plutôt que quoi que ce soit d’autre.

Il soupire fortement avant d’ajouter plus sérieusement :

“Do you want me to get a look?” Junior propose mais, il imagine aussi d’ores et déjà la réponse. “I do have a medical licence.”

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