I heard y'all was in a heap of trouble and I'm here to clean up the mess ●● rogue

nom complet : Anna Marie. Il y eut un patronyme, avant, pour accompagner ton identité ; Tu l’effaças pour qu’il tombe dans l’oubli quand tu appris que ce père tant fantasmé dont tu languissais le retour est une pourriture féminicide. Darkhölme vint combler le vide, jusqu’à ce que l’expérience t’apprenne que sa fidélité n’était en rien filiale et qu’à sa progéniture adoptive, elle préférerait son maître à penser.
surnom(s) : Baptisée par ta tante. Malicia qui colle à la carcasse autant que tes gants. Qu’on croit venir à tort de ta nature rusée et ton penchant pour l’astuce pour qui ne serait pas coutumier des langues latines quand il s’incline vers l’intention de nuire, la pure méchanceté.  
pronom(s) : elle, féminité défendue et parfaitement assumée. La plupart du temps, du moins… Hormis quand l’une des personnalités masculines que tu héberges dans la caboche modifie ta perception.
nom de code : Voleuse aux doigts agiles quand la succube se dégante pour aspirer l’énergie de ses pairs et s’enfler de puissance. Rogue que tu préfères car il ne laisse planer aucune ambiguïté. Tu es la souillure d’une race qui craint sa propre évolution et devient ainsi le moteur de sa destruction.    
date de naissance, âge actuel : 29 mars 1985, 39 ans. Tu remercies Wolverine de t’avoir offert en plus du goût pour le cigare, le whisky et ce côté grincheux, un facteur guérisseur moindre mais qui te permet de ne pas te défigurer à coup de bistouris pour paraître facilement dix ans de moins.
lieu de naissance : Une communauté hippie installée à Caldecott County dans le Mississippi. Tu y passas tes plus belles années, les huit premières, dans la candeur enfantine avant que l’on t’y arrache pour te déposer à la porte de cette tante maternelle austère qui n’avait comme qualité que de vivre en ville. C’est Meridian qui t’a vu grandir, changer et subit tes frasques adolescentes.
nationalité(s), origine(s) : Américaine, chaque atome vibre au chant du Sud.
génome : Celui des coupables, responsables d’un changement qu’on craint car pouvant ébranler les fondations si durement érigées. Celui des acculés, quand on adulait encore ces héros d’une équipe dissoute dont vous n'êtes pourtant pas si différents. Mutante, la fierté et la revendication inscrites dans les allèles.  

lieu de résidence : L’institut Xavier, la forteresse qui tient encore debout malgré les assauts et reste le seul endroit sur Terre que tu peux appeler foyer.
occupation actuelle : Mécanicienne. Tu répares au lieu de détruire, l’expertise acquise par la pratique alors que la seule façon productive que tu as de passer tes nerfs est de démonter les monstres de métal pour en comprendre tous les rouages. Pilote, connaissances aspirées en plein vol pour vous éviter le crash et que tu entretiens pour qu’elles ne périssent jamais dans les méandres de ton esprit. Professeure, quand la jeune génération se perd dans ton atelier et te taraude de questions pour combler une curiosité avide de savoir. Héroïne aussi, ton énergie pour défendre votre étendard, pour que chaque jour vous rapproche d'un monde plus inclusif. 
ligne de cœur : Intouchable. Épiderme ennemi qui protège comme une armure dont tu es la seule prisonnière. Les partenaires s'étouffent dans la frustration d’un couple sans volupté et de ce manque de contrôle qui t’empêche de t’ouvrir au plaisir charnel.  
allégeance : Ta race malmenée, reléguée au rang de paria dans une société qui devient de plus en plus méprisante et hostile à mesure que vos rangs grandissent. Aux mutants, par la force des choses. Au professeur Xavier, par extension et aussi longtemps que possible, car tu es convaincue que ce n’est pas en faisant verser le sang que vous servirez votre cause. Pourtant, il suffirait d'une étincelle pour enflammer la rage contenue envers cette agence gouvernementale qui t'a retenue captive.
caractère : arrogante – franche – rebelle – bornée – téméraire – impulsive – solitaire – méfiante – envieuse – colérique – rancunière – protectrice – loyale - farouche - paumée

groupe choisi : The honest.
alignement : chaotique bon.
faceclaim utilisé : Phoebe Tonkin.
crédits : lumossolem.

1985
Ils se sont aimés trop vite, trop fort, trop jeune. Trois années après s’être mariés -quelques semaines après leur rencontre, la passion céda sa place à la routine et l’ennui dévora la jeune Priscilla qui aspirait à d’autres choses et se lassait de cette vie en communauté. Faire un enfant comme on pose un pansement sur une faille n’était certainement pas le meilleur argument pour la convaincre mais on lui avait trop prédit l’échec de son mariage pour qu’elle ne s’obstine dans la voie qu’elle s’était tracée. Plutôt persister dans l’erreur que d’admettre ses torts, alors tu es arrivée et les as comblé de joie.

Ton enfance au sein de cette communauté reculée, formée par ce regroupement de fermes fut particulière mais assurément heureuse. Les journées étaient rythmées par le soin aux animaux (les chevaux avaient de loin ta préférence). L’étude qui rejoignait parfois un programme scolaire dispensé dans toutes les écoles mais s’orientait aussi sur les mythes amérindiens élevés au rang de religion parmi les tiens. Les arts, dont la danse qui déclencha chez toi une véritable passion lorsque tu revêtis pour la première fois un costume traditionnel, occupait toute la fin d’après-midi. Et enfin et non des moindres, le jeu vous était permis jusqu’à l’heure du dîner. Peu peuvent reconnaître en toi l’enfant souriante, apaisée, avenante même que tu as été et toi même tu peines à te souvenir de cette popularité qui fera peser encore plus lourd toute cette solitude à venir.

1993
Les disputes étaient devenues récurrentes quand ils se retrouvaient seuls avec tes mirettes pour témoin. En cause,  le désir d’évasion de ta mère, de vouloir retourner vivre chez sa sœur un temps et de redécouvrir toute cette vie et les possibilités qui se situent en dehors de votre microcosme. Tu ne les supportais plus alors tu restais chez Marie – cette amie que tu n’as jamais oublié au point qu’elle fasse aujourd’hui partie intégrante de ton identité, pour la nuit. C’est au cours de l’une d’elle qu’il est venu te chercher, en sueur, en panique, la peur aux tripes et dans les mains un bagage mal fermé contenant des vêtements enfournés à la hâte. « say goodbye, we’re leaving. »

La sentence tranche nette dans les racines alors que vous vous éloignez pour rejoindre Meridian sans un regard en arrière. « where’s momma ? » L’inquiétude gagne les traits poupins et les larmes mouillent le regard embrumé par la fatigue. « she’ll join us... later. » T’insistes pour savoir plus tard mais dans combien de temps ? Et il finit par s’énerver et t’engueuler comme il sait hurler sur ta mère, son agitation montant crescendo alors que cette fois tu pleures pour de bon.

1998
Tu te demandes si Cody te plaît réellement, maintenant que tu es accolée à son flanc alors que son bras vient s’enrouler autour de tes épaules, ou si c’est plutôt l’idée d’emmerder ta vieille tante qui le  considère comme de la mauvaise carne qui te séduit. Tu ne sais pas si c’est les horreurs cinématographiques qui animent l’écran qui fait tambouriner ton coeur comme s’il cherchait à s’enfuir de sa cage ou si c’est ses lèvres qui se rapprochent dangereusement des tiennes qui te met dans tous tes états. Le feu aux joues, la gorge sèche et cette impression de se noyer dans l’inconnu, tu accompagnes le mouvement pour franchir les derniers millimètres qui te séparent de ton premier baiser. Explosions des sens, décharge électrique dans les veines, sentiment de toute puissance et d’une plénitude retrouvée. Jusqu’à ce que tu ouvres les yeux sur l’expression de terreur gravée sur le visage éteint d’un Cody rapidement éconduit. Tu hurles pour qu’on vienne à son secours et tu quittes la maison pour retrouver la tienne, honteuse, coupable. Tu prépares tes affaires pour fuguer, une nouvelle fois. T’emportes avec toi le flingue que ton père a laissé derrière lui trois années avant celle-ci. Ta tante Carrie te barre la route, elle te sait fautive mais elle ne veut pas que tu disparaisses comme sa sœur avant toi. Tu te fous de ses explications maladroites qui arrivent bien trop tardivement et tu la pousses sans ménagement. Une décharge, une nouvelle, entremêlée des sentiments de bienveillance et de tendresse qu’elle éprouvait vraiment pour toi et de souvenirs dont tu te serais bien passé qui t’en apprennent plus sur le meurtre rituel de ta mère et le suicide de ton père.

1999
C’est un étrange duo qui te retrouve, la femme à la peau bleue et l’oracle qui a guidé sa route jusqu’à toi, celle qu’elles vont traiter comme leur propre fille. Et l’attention tant réclamée qui te poussait à te montrer odieuse auparavant est comblée. Tu rechignes à peine quand elles t’intronisent au sein de la confrérie, toi aussi tu connaissais cette colère qui survenait après le rejet et le harcèlement, tu pouvais comprendre la leur. Tu leur accordes une confiance aveugle trop vite trahie alors qu’un contact aussi maladroit que malheureux avec Mystique la force à révéler ses secrets. Tu es la pièce manquante d’une machine de mort qui forcera l’humanité à faire face à son évolution. Tu te réfugies une nouvelle fois dans l’errance, tronquant ton apparence grâce aux pouvoirs de celle que tu as appelé ta mère.  

2000
Tu as pris inconsciemment la route du nord pour que la température moins clémente t’oblige à recouvrir les parcelles d’une peau traîtresse. Les villes ont défilés, comme les motels glauques et les routiers louches et abusifs dont certains n’ont pas encore dû se remettre de la rencontre entre ton poing nu et leur face de porc. Tu l’as rencontré dans un tripot comme t’en avais connu des dizaines dans ta carrière de vagabonde. Il était là, puissant, animal et en danger. T’as voulu le protéger mais les rôles se sont rapidement inversés et t'as fini par accompagner un Logan en quête de son identité dans son road trip en sens inverse en direction de l’institut Xavier.

T’as gardé le secret de ton lien avec Magnéto, t’as mis sous silence les plans qui condamnaient l’humanité. T’as préféré le confort de ce nouveau foyer, éreintée par la fuite, ses amitiés solides et amours naissants au bien commun. Tu te le reproches encore, pourtant incertaine que ça aurait changé quoique ce soit à l’issue de ce jour où tu as failli perdre la vie et ou tu as gagné la conscience d’un Wolverine coincée à jamais dans le spectre de ton esprit.

2006
T’as levé les pancartes, scandé les slogans, le coeur cognant au rythme de la révolte quand ils ont voulu ficher chaque mutant présent sur le sol américain; Pourtant, ils t’ont appelée traîtresse quand tu t’es inscrite sur les listes te permettant d’accéder au vaccin, à cet antidote porteur de l’espoir de te débarrasser de ce pouvoir encombrant qui s’immisce jusque dans ton intimité. T’as cru que ça te rapprocherait de lui, que ça sauverait une relation débarrassée de l’entrave d’un corps source de danger et non de plaisir. Les combats communs ont vus se rapprocher Bobby et Kitty alors tu t’es effacée pour les laisser à leur idylle. Une toute nouvelle vie s’offrait à toi mais ton éloignement de l’institut ne fut que de trop courte durée, l’effet de cet ersatz de vaccin n’étant que temporaire.

2015
« You’ll burn in hell for this !! » Les fidèles de l’église baptiste se sont agglutinés sur le perron et hurlent leur colère. T’as opté pour la crémation de ta tante plutôt que l’enterrement et ils sont révulsés face à un nouveau blasphème de ta part. « So you see me delighted to know that it will not be our last meetin'. » Que tu répliques dans un sourire narquois. T’es plus cette gamine sur laquelle ils exerçaient leur pression, qu’ils pouvaient intimider en lui faisant miroiter une punition divine par un Dieu si prompt à pardonner ses ouailles pour peu qu’elles se repentent, qu’importe le crime. Comme on avait pardonné à ton père ses péchés, comme on avait pardonné à ta tante de te rosser si fort qu’elle en avait brisé tes os, te laissant avec cette malédiction qui empêchait quiconque de te faire du mal à nouveau. T’étais cette X-Woman fière, qui ne craignait plus ses pouvoirs, aussi dangereux soient-ils, pour les mettre au service de sa nouvelle communauté.

Tu leur as faussé compagnie avec ta petite boite sous le bras contenant le peu de souvenirs qui appartenaient à ta mère, des photos principalement; puis les lettres de Cody aussi, qui, réveillait après un sommeil forcé d'un mois, t'assurait qu'il ne te tenait responsable de rien. Carrie n'avait jamais pris la peine de te les faire parvenir...

2020
Tu l’as mis face à un ultimatum, comme tu sais si bien les poser. Ou il était complémentent honnête avec toi, ou tu quittais les X-men, l'institut et tout ce qui vous rapprochait, trop consciente que l’amour qui anime le palpitant pour ton collègue Gambit aurait tôt fait de prendre le pas sur ta raison si tu restais à ses côtés. T'es trop fatiguée pour te laisser une fois de plus berner par ses mensonges, d’être une nouvelle victime de ses manipulations. Il a choisi ses secrets plutôt qu’une vie à tes côtés, ce qui signa le glas d’une relation en dent de scie.

T’es usée par cette vie de combat, par la politique qui n’évolue pas assez vite à ton goût et te rend trop amère au point que ton allégeance au professeur commence à se déliter. T’as besoin d’un break, d’une retraite précoce dont tu finiras probablement par te retirer mais qui t’empêchera de péter les plombs et de surmonter ta rupture. T’es partie en Caroline du nord refaire ta vie, en ouvrant un petit garage qui connut le succès malgré la méfiance naturelle envers une femme derrière la clé à pipe -t’es capable de remettre en état le blackbird, aucune voiture ne sait te résister. T’as vécu cette vie empreinte de normalité qui t’avait tant fait rêver, t’as été heureuse, un temps…
Jusqu’à ce qu’ils t’enferment dans ce laboratoire et analysent sous toutes les coutures ce pouvoir que tu avais déclaré dans ses moindres lignes lorsque tu avais voulu te vacciner.

Le complexe était relativement désert, certainement pour ne pas se compromettre et éviter une fugue dont tu es si friande. Parfois, tu passais des semaines sans qu’ils ne se manifestent. Parfois, on testait tes limites des jours durant, voulant vérifier une hypothèse émise par de brillants scientifiques. Tu ne sais pas pourquoi tu es là ni qui se cache derrière ce laboratoire dont vous jouez les cobayes. Tu sais seulement que vos pouvoirs d’absorption sont le motif de votre détention. Pas besoin d’être un grand détective pour le deviner, une petite voix dans ta tête suffit. Celle de Calvin, aka Mimic du temps où il faisait partie des X-men, aidé par la télépathie volée au professeur Xavier et qui t’a tenu compagnie pendant des mois… des années ? Quelques semaines après que tu sois arrivée.
Sans lui tu serais probablement devenue folle, de tristesse, de solitude… Te raccrocher à ce dernier bastion d’humanité t’a permis de refréner la personnalité en furie d’un Wolverine enfoui dans la cage de ton esprit. Tu ne le remercieras jamais assez pour cela, lui offrant de facto une indéfectible amitié. T’avais besoin de garder les idées claires, la rage contenue, pour qu’un jour elle leur explose à la gueule. Tu ne sais pas dans quel but, ni par qui vous étiez enfermé mais vous vous êtes promis de finir par le découvrir et de faire le nécessaire pour que jamais cela puisse se reproduire. Le S.W.O.R.D et ses super-adaptoïdes développés grâce à votre étude, n’ont qu’à bien se tenir !      

2024
Après les événements survenus à West View et la destitution de Hayward à la tête du S.W.O.R.D. pour ses actions dilettantes, les expériences qu’il menait dans un laboratoire secret annexé à l’agence gouvernementale ont été découvert par la nouvelle direction. Le complexe a été vidé de son contenu et la liberté vous a été rendue. Vous êtes passés de justesse sous la faux de la mort alors que les travaux étaient presque achevés, vous rendant ainsi inutiles. Si ce simple fait aurait pu calmer ta colère, c’était mal connaître ta nature revancharde et cette soif de justice qui serait salvatrice dans un processus de reconstruction.

Tu es revenue dans une institut pleine de vie, animée par ces proches qui avaient été fauchés par un simple claquement de doigts. T'as mis de côté tes griefs qui t'avaient poussée à partir presque cinq ans plus tôt, qui te semblent désormais dérisoires face aux dangers qui vous guettent. Tu as besoin d’aide, autant pour aller mieux que pour comprendre ce que tu viens de vivre et tu sais que le manoir est toujours ouvert à ceux qui ont besoin d’une main tendue.

q° nr. 1 - en 2012, lorsque l'existence des aliens a été confirmée aux yeux du monde entier, qu'en a pensé ton personnage ? également, quelle a été son opinion concernant la formation des avengers ?
Tes doutes ont toujours été manifestes sur votre exclusivité au sein de l'univers, surtout après avoir affronté l’entité cosmique appelée Phoenix. Si tu prends toujours plaisir à épier les étoiles, il est entremêlé à un rien de peur. Car les futurs Avengers n’ont pas été les seuls à affronter les chitauris, une équipe de X-Men dont tu avais la responsabilité s’est lancée dans la bataille pour défendre votre ville ravagée. Le combat a longtemps été gravé dans ta chair alors que tu t’es retrouvée au main de l’ennemi. T’as failli crever ce jour là, le corps tellement incapable d’assurer ses fonctions que t’en as perdu tes pouvoirs pour les retrouver presque deux ans plus tard.
T’as vu d’un mauvais œil la création de l’équipe, la jalousie au bord du coeur. Pourquoi ils pouvaient s’accaparer les lauriers quand vous ne récoltez que les épines ? L’injustice était manifeste et c’est contre elle que tu te bats depuis tout ce temps.

q° nr. 2 - en 2018, thanos s'est emparé des pierres d'infinités et a effacé la moitié de la population universelle. faisait-il partie des survivants ? si oui, comment a-t-il vécu cette période de sa vie ? cinq ans plus tard, en 2023, comment a-t-il vécu la réapparition de la moitié disparue ?
T’as échappé au snap mais pas aux ravages qu’il a causé. T’étais en pleine mission de sauvetage quand il s’est produit et t’as perdu plus de la moitié des membres de ton équipe sans rien comprendre à ce qu’il se passait et quand vous êtes revenus victorieux mais amoindris à l’institut, c’était pour faire face au choc de la désertion. Il ne restait rien après le passage de Thanos que le poids du deuil et la culpabilité de faire partie des survivants.

Tu étais captive en 2023 et n’as pu te réjouir, sincèrement, du succès des Avengers au détriment de plusieurs des leurs qu'une année après les faits. L’équipe est dissoute mais la nature a horreur du vide et t’envisages, si d’aventures une nouvelle bouture se voyait ériger, à y intégrer quelques mutants, dans l’espoir d’effacer les barrières qui se sont formées entre vos équipes -et surtout trouver un soutien envers les tiens qui ne semble réserver qu’à ces héros.

(NR.1) Deux mèches blanches caractéristiques encadrent ton visage. Souvenir de cette nuit où Magnéto voulut effacer une partie de l’humanité et t’a laissé pour morte. T’as beau les teindre en permanence, elles finissent toujours par revenir. (NR.2) T’as une aversion marquée pour les jeteurs de sorts nourrie par la perte de ta mère lors d’un rituel farfelu et raté qui devait ouvrir les portes d’un plan astral paradisiaque. (NR.3) Tu sembles souvent absente, emportée par tes pensées. On ignore que se joue régulièrement un dialogue interne entre les personnalités que tu as aspirées et qui se font de plus en plus encombrantes et intrusives. (NR.4) Tu ne crains pas grand-chose quand il s’agit de te battre pour tes convictions... Hormis les serpents. T’as grandi près des marécages et ta curiosité t’a poussée à les explorer avec Cody, dans une parodie d’Indiana Jones et de Lara Croft. Tu t’es fait mordre une fois par une de ces saloperies. Le souvenir de la douleur, de la nausée, de la fièvre te paralyse encore. (NR.5) Il est difficile d'ignorer que tu viens du Sud... En dehors de ton caractère de feu, t'as cet accent à trancher au couteau bien caractéristique de ta région que tu ne cherches même pas à effacer. On peut s'en moquer, ça ne t’enlèvera pas la fierté de tes racines. (NR.6) Certaines personnes sont immunisées à ton toucher qui, s'il est rarement agréable, ne leur sera pas létal tandis que tu seras incapable d'absorber leurs pouvoirs. Il semblerait que ce sont justement les êtres dotés des plus grandes puissances, qui se dérobent à des capacités incapables d'en contenir l'énergie. (NR.7) T'as un goût prononcé pour la musique, surtout country et ça t'arrive de chanter d'une voix bien incarnée quand le coeur t'en dit, assez rarement cependant. Un talent bien caché. C'est certainement parce que petite, tu t'imaginais faire carrière et te produire sur scène à travers le pays que t'as si farouchement jalousé Dazzler, qui menait la vie dont tu rêvais. Aujourd'hui, plus mature, l'animosité t'est passée. (NR.8) Si le leader historique des X-Men n'adhère pas toujours à ton insubordination, vous vous êtes rapproché grâce à cette passion commune pour la mécanique qu'il t'a enseigné. Ses pouvoirs destructeurs eux aussi et les ravages qu'il pourrait causer si sa vigilance lui échappait t'ont fait comprendre pourquoi il semble toujours si... rigide. Et si vous êtes loin d'être toujours sur le même accord, tu te réfères régulièrement à lui, en faisant un de tes confidents, au même titre qu'Ororo ou Wolverine. (NR.9) Si t'as abandonné depuis un moment la capuche, les gants ne te quittent jamais et tu en as toute une collection. Plus qu'un accessoire, ils te permettent d'éviter les contacts indésirables et de blesser les autres. ça t'évite aussi d'être parasitée par une autre personnalité et des souvenirs étrangers que tu considères comme tiens. (NR.10) Tous ou presque l'ignorent mais tu pratiques la méditation et c'est difficile à imaginer derrière ta hargne. Le professeur Xavier t'a enseigné quelques exercices mentaux te permettant de cloisonner ton esprit pour subir un peu moins le revers de tes pouvoirs. Une matière dans laquelle tu n'excelles pas malgré la pratique, cela te demandant une sérénité que tu es rarement capable t'atteindre.