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 bad habits (sue)

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MessageSujet: bad habits (sue)   bad habits (sue) EmptyMar 14 Déc - 15:37


high in my cold paradise where men sit in circles and talk numbers i never really liked. the way they think of life as some kind of gamble, and watch the city drown ; where is it that i belong ? - @susan storm-richards


Tes yeux s'ouvrent. Tu prends doucement conscience de ton environnement. Les souvenirs de la veille te frappent l'esprit, et c'est lorsque le visage de Susan t'apparait que tu tatonnes le lit à tes côtés, à défaut de peut-être la réveiller malencontreusement.
Tu réalises qu'elle est là.
Elle est encore là.
C'était pas un rêve, ni même ta tête qui te jouait des tours. Elle est bien là, à tes côtés, et ce qu'il s'est passé hier relève de la réalité. Et tant mieux, au fond. Tu remarques que malgré ton tatonnage, elle dort encore. Tu pousses délicatement la couverture qui couvre encore ton corps nu, tu prends la décence de t'habiller ne serait-ce qu'un peu – un caleçon, déjà ; puis un tee-shirt blanc et un short – et tu laisses le froid du sol rafraichir tes pieds lorsque tu les poses au sol. Tu attends au bord du lit quelques secondes ; la pièce est presque silencieuse, mais de loin tu arrives malgré tout à distinguer la circulation dense de New York. Tes mains frottent ton visage, t'assurent que tu es bien réveillé, puis tu te redresses enfin sur tes deux jambes. Le tout sans oublier de conserver un peu de discrétion. Tu ne veux pas la réveiller, pas maintenant. En fait, tu redoutes surtout la conversation compliquée que vous risquez d'avoir. Hier soir a été une pause pour vos deux esprits et corps torturés par le temps et bouleversés par les retrouvailles, mais tu savais bien que tôt ou tard, dès qu'elle ouvrirait les yeux, ce sera terminé. Machinalement, tu te diriges vers la salle de bain, remarquant vite que les gouttes qui s'étaient écrasé par terre la veille se sont évaporé, et tu profites de cinq minutes pour te laver un tant soit peu, pour te rafraîchir. Tu t'observes de longues secondes dans le miroir, tu remarques encore les nombreuses rides qui parsèment ton visage, et tu souffles un temps, tu dégonfles ta poitrine de tout l'air qui y était conservé.
Puis enfin, tu quittes la pièce.

Ta prochaine destination, c'est la cuisine. T'as pas vraiment eu l'occasion d'acheter grand-chose, depuis ton retour. Des pâtes instantanées en guise de repas ; cuisiner n'a jamais trop été ton confort, et souvent, c'était Susan qui s'en occupait. Occasionnellement Ben, lorsqu'il était là. Tu ne t'adonnais pas à ce genre d'activité, mais c'était déjà arrivé que tu cuisines en compagnie de ta femme. C'était rare, et la majorité du temps, tu ne faisais pas grand-chose ; même si elle voulait te montrer comment te débrouiller, ça finissait souvent en gâchis qu'il fallait jeter, et elle recommençait seule. Mais il y a un élément que tu n'as pas oublié, dans ton alimentation, notamment lorsque tu foulais les terres du Wakanda ; un élément très important, et qui te permet de rester concentrer au maximum de ta capacité, jusqu'à même te surpasser si nécessaire : le café. Et ça, par contre, tu savais très bien te débrouiller dans ce domaine. Non pas que ce soit bien compliqué, cependant, puisque la machine faisait tout le travail. C'est d'ailleurs le paquet que tu attrapes dans ta main, et après avoir pris soin de vérifier que la cafetière était bien vidée, tu en glisses un peu à l'intérieur. Tu la remplis d'eau, et tu appuies sur le bouton. Le bruit du café qui coule retentit alors – seul bruit qui bouscule un peu la sérénité de l'appartement – et bientôt l'odeur arrive à tes narines. Lorsqu'il y en a assez, tu prends soin de sortir deux mugs du placard – des mugs qui sont restés là quelques années et gravés de vos alias de héros – et tu en verses dans l'un d'entre eux, dans le tien, signé Mr. Fantastic. Tu viens t'asseoir sur un tabouret, et tu contemples un peu la gravure qui parsème ta tasse. Tu as un petit sourire, un bref sourire, mais rien de plus. Tu paries, aussi, que le bruit et l'odeur ont certainement su chatouiller les narines de ton épouse, et t'es persuadé que bientôt, elle viendrait à son tour. Tu l'attendrais presque, maintenant.

Il y a effectivement du bruit qui se fait entendre, en provenance de votre chambre. Instantanément, ton dos se raidit un peu, et ta poigne autour de la tasse se fait plus ferme. Tu ne quittes plus des yeux le couloir qui mène à votre intimité, presque envoûté par celui-ci, et t'essayes désespérément de passer pour quelqu'un de normal.
De ne pas montrer qu'en réalité, tu paniques un peu.
La conversation que tu redoutes n'est plus très loin, tu le sais. Tu espères juste que ladite conversation ne viendra pas t'agresser dès que Susan viendra mettre un pied dans la cuisine. Tu pourrais presque la distraite avec le café que tu viens de faire, mais c'est une option qui finira par se périmer. Tu ne peux pas y échapper. Il faut que tu confrontes tes problèmes. Encore et toujours. C'est toujours le problème.
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MessageSujet: Re: bad habits (sue)   bad habits (sue) EmptyMar 14 Déc - 16:32

Elle a dormi comme une pierre, et c'est un fait assez rare pour être marqué d'une pierre blanche dans le calendrier.
C'est la première fois, depuis son retour à une existence semi-normale, qu'elle dort aussi bien. Elle n'a aucun doute qu'elle doit cette nuit de sommeil sans interruption à un mélange d'effort physique et d'épuisement émotionnel, qu'il y a des moyens plus sains de dormir huit heures par nuit, mais elle prend quand même, et elle dort comme une pierre, recroquevillée contre Reed — même dans l'inconscience, elle refuse de le lâcher maintenant qu'ils se sont retrouvés. En dépit de ça, elle ne bronche pas quand il s'agite une fois le matin venu, se contente de s'enfoncer un peu plus sous la couette — elle ne laisse dépasser qu'une touffe de cheveux blonds emmêlés sur l'oreiller et une partie de son front. La seule réaction qu'elle a quand il quitte le lit est de s'emparer de son oreiller, encore chaud, pour s'en servir comme d'une peluche et de se recroqueviller autour en position fœtale.

Pendant un moment, Susan n'est qu'un petit tas informe bien caché sous la couette, et elle s'abandonne encore un peu à des rêves qui, pour une fois, ne ressemblent pas à des cauchemars sortis d'un traumatisme d'enfance. Elle ne montre des signes d'éveil qu'aux bruits que Reed fait dans la cuisine — le son d'une machine à café mise en route, le tintement de mugs qui s'entrechoquent, le léger grincement d'un tabouret de bar quand on s'assoit dessus. Tant de bruits qui la tirent de son sommeil, qui lui prouvent qu'elle n'est plus seule à vivre à Baxter Building. Qui lui réchauffent le coeur et lui collent un sourire aux lèvres.

Après un moment à juste profiter du bruit ambiant, elle finit par émerger de son cocon de couvertures en s'étirant longuement. Epaules et colonne grincent et se remettent en place avec un pop satisfaisant, puis elle se met en quête de vêtements passables — un leggings et un vieux débardeur qui avait dû appartenir à Reed avant qu'elle lui vole feront l'affaire, et elle finit par s'extirper de leur chambre après avoir ouvert une fenêtre pour aérer, les yeux encore pleins de sommeil et les cheveux en bataille. L'odeur du café lui chatouille le nez, et elle se laisse guider jusqu'à la cuisine, uniquement pour être immédiatement happée par le regard de Reed qui observait le couloir fixement depuis son tabouret de bar.

Sa bonne humeur matinale prend un léger coup, quand elle se souvient qu'ils doivent parler, et sérieusement. Sans se hurler dessus, cette fois. Mais elle décide fermement que la conversation peut attendre un peu, et elle se dirige droit vers lui, enroule ses bras autour de ses épaules et pose un baiser au sommet de son crâne. « Hey, handsome. » Elle a encore la voix rauque de sommeil, d'avoir chialé tout ce qu'elle savait la veille, mais elle profite de l'étreinte quelques secondes avant d'aller droit vers la cafetière. Reed a toujours été le plus doué d'entre eux pour faire le café, et rien que l'odeur la renvoie dans les souvenirs doux-amers de leurs premiers balbutiements en tant que super-héros, les longues nuits blanches passées à essayer de comprendre leurs pouvoirs et leur provenance.

Le mug la fait sourire, elle aussi.

Malheureusement, la cuisine est un peu trop vide pour qu'elle puisse préparer un petit déjeuner correct. Elle s'installe sur un tabouret à côté de lui, cale ses jambes directement sur les genoux de Reed, et elle est déjà en train de regarder leurs options sur DoorDash — ils peuvent se permettre une livraison, en attendant d'aller faire des courses. Et ils vont avoir besoin d'un peu de fuel, s'ils doivent se lancer dans une nouvelle conversation. « What d'you want for breakfast ? I'd go for waffles. Or pancakes. »


@reed richards
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MessageSujet: Re: bad habits (sue)   bad habits (sue) EmptyDim 19 Déc - 22:50


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T'as mal au dos, tellement t'es tendu. Tu stresses, ouais, et à raison. Une longue et pénible conversation vous attend, et tu la redoutes tellement. Tu n'as pas de doutes concernant votre couple, néanmoins. Tu sais, elle sait, vous savez pertinemment qu'il va tenir. Vous vous êtes prouvés, une nouvelle fois, l'attachement particulier que vous ressentiez l'un pour l'autre hier soir, et toi, ça t'a suffit pour balayer tous les doutes que tu pouvais encore avoir. Cinq ans, c'est long, vous savez. Cinq ans loin d'elle, à rêver d'elle. Cinq secondes pour elle, c'est peu, mais elle a perdu bien plus. Un saut dans le temps, presque littéral, qui a su bouleverser vos vies. Mais aussi celles de vos amis, de votre famille. Des disparus. Et ces disparus, il est de votre devoir de les retrouver. Enfin, surtout du tien. C'est toi, le lâche. C'est toi, qui est parti. Tu t'en veux particulièrement, surtout à ce moment-là, alors qu'elle pénètre enfin dans la cuisine. Mais si l'angoisse te tiraille les tripes, elle s'approche doucement de toi, et embrasse ton front. Un geste qui te fait fermer les yeux, tant tu sembles imprimer dans ton esprit l'empreinte de ses lèvres et de sa tendresse sur le creux de ta peau, et tu as un sourire un peu béat, comme si tu en oubliais un peu ce qu'il allait se passer, ce qui va se passer d'ici certainement quelques minutes au pire, quelques heures au mieux. « Hey. » Que tu lui murmures à ton tour. Tu t'adonnes à des banalités perdues, mais qui reviennent bien vite ; c'est comme le vélo. « Have you slept well ? » On pourrait presque croire que rien ne s'est passé, que tout est rentré de l'ordre, que tout est normal – bien que normal soit un concept assez particulier chez vous. On pourrait croire, ouais. Mais rien ne sera plus jamais comme avant, tu le sais et elle aussi.

Elle se décolle de votre étreinte, et elle vient se servir un café à son tour. Tu as un petit sourire en coin lorsque tu vois l'image animée de son mug, qui va de pair avec le tien, qui va de pair avec ceux des autres Fantastiques originaux. Une époque lointaine parsemée de souvenirs que vous ne retrouverez plus. Elle vient se poser à tes côtés, et tu sens ses jambes s'installer à leur bon vouloir sur tes genoux. Ca ne te gêne pas, tu as l'habitude. Ou en tout cas, tu avais l'habitude. Tu t'arrêtes un instant pour l'observer ; son visage, et ses moindres faits et gestes. Ouais, tout ça, ces petites manies et ces petites habitudes, ça t'a beaucoup manqué. Elle est occupée sur son téléphone, et heureusement ; t'aurais pu lui faire peur à l'observer de cette manière. Elle consulte quelque chose pour commander de quoi vous faire un petit déjeuner, et lorsqu'elle te demande ce que tu veux, tu hausses les épaules. Tu te contenterais bien que de café, mais tu sais que si tu n'avales rien, tu vas te faire engueuler. Et tu veux absolument éviter que vous vous engueuliez, surtout pour si peu, surtout lorsqu'une conversation d'une importance capitale peut vous arriver sur le coin de la gueule à tout moment. « Waffles sounds good. Been a long time since I ate some. » Tu choisis une option parce qu'il faut choisir, mais en réalité, t'es même pas sûr d'avoir vraiment faim. A vrai dire, lors de ton séjour au Wakanda, tu avais vite limité tes portions – la dépression te tabassait l'esprit. Alors manger moins avait été coutume, pour toi, même si Okoye t'avait de nombreuses fois sommé de faire un petit effort pour avaler un repas correct. Manger avait été un besoin vital que tu avais souvent ignoré.

Tu penses que c'est le petit matin qui doit jouer, mais la commande ne met pas trop longtemps à arriver. Et c'est un soulagement. De quoi auriez-vous pu parler, s'il avait fallut attendre une trotte ? Tu sirotais ton café – et un deuxième, et un troisième, remarquant vite qu'à cause de vos allées fréquentes à la cafetière, elle était déjà vide – et voilà qu'après avoir récupéré votre dû, les gaufres chatouillent vos narines. C'est seulement en sentant leur odeur que ton estomac crie famine – enfin, que tu penses, et alors que celui-ci émet un bruit évident, tu as un petit sourire ; un sourire un peu enfantin, mais aussi embarrassé. C'est pas vraiment la première fois que ta femme entendait ce genre de boucan qui tabassait ton estomac, mais peut-être que la maigreur de ton corps te complexait bien plus que tu ne l'avais pensé, et là encore t'avais peur qu'elle t'engueule aussi pour ça. Elle avait l'air de l'accepter, néanmoins, et tu pourrais presque avoir le luxe de dire que ça ne la dérangeait pas. Mais il était clair qu'il fallait que tu reprennes des forces, en tout cas. Tu attrapes la gaufre entre tes deux mains volumineuses, et tu l'avales presque d'une traite, tant la faim te tiraille. Après avoir fini, tu hausses les épaules, et tu relèves les yeux vers Sue. « Yours tastes better. » Et puis, Susan, elle les préparait avec amour, vous savez ? Il y avait toujours cette petite touche personnelle qu'elle ajoutait, et une recette bien particulière qu'Alicia mourrait d'envie de connaître. Ses gaufres, c'étaient bien l'une des seules choses que tu refusais de louper.
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MessageSujet: Re: bad habits (sue)   bad habits (sue) EmptyDim 26 Déc - 18:19

La cafetière l'attire comme un papillon de nuit devant une flamme, et elle avale son premier mug d'une traite, la tête basculée en arrière. Elle prendra le temps de savourer le deuxième, mais le premier est toujours bu d'un coup — vieille habitude d'une époque depuis longtemps révolue où, encore étudiante avec un planning horriblement chargé, elle avait à peine le temps de s'habiller le matin avant de devoir assister à ses cours. « Surprisingly, yes I did. It's been a while. » Elle plisse le nez, juste un peu, les sourcils froncés sous le coup de la réflexion. Un long moment, oui, depuis la dernière fois qu'elle a dormi plus de trois heures d'affilée. Mais elle détourne rapidement son attention de ces pensées franchement déprimantes et se concentre plutôt sur l'écran de son téléphone. Ils ont besoin de manger, tous les deux — son estomac est déjà en train de gronder, et elle se souvient qu'ils ont rejoint le lit conjugal sans même prendre la peine de dîner, la veille.

Il faut dire qu'ils avaient autre chose à faire, et d'autres pensées en tête.

Alors elle propose des options, puisque pour une fois elle n'aura pas à faire la cuisine. Le choix est jeté sur des gaufres, et si elle en commande un peu plus qu'elle ne l'aurait fait en temps normal, ça ne pourra pas leur faire de mal. Elle a tellement faim qu'elle en a mal au ventre, et bien qu'elle connaisse Reed et ses tendances à oublier les repas quand il est obnubilé par ses recherches, le poids qu'il a perdu en son absence l'inquiète un peu. Mais ça reviendra petit à petit, avec du temps et de la patience. Alors elle envoie la commande, et il y a un silence qui s'installe entre eux, alors qu'elle sirote doucement son deuxième café, les deux pieds plantés sur les cuisses de Reed et le pouce faisant défiler les dernières informations sur l'écran de son téléphone sans vraiment trop y prêter attention. Rien qui ne lui saute aux yeux, en tout cas, pas même quand elle garde un oeil ouvert en particulier pour le moindre signe de Ben ou de Johnny.

Le silence reste malgré tout pesant, le genre de silence annonciateur de mauvaises nouvelles. Sue sait pertinemment qu'ils ne pourront pas repousser la conversation éternellement, qu'ils vont devoir se poser, s'expliquer sérieusement. Mais ça attendra après le petit-déjeuner, qui arrive plus vite qu'elle ne l'aurait cru — sans doute grâce à l'heure relativement matinale. Qu'ils profitent un peu de la paix relative qui règne dans l'appartement.

Les gaufres sont passables. Elle en a mangé des meilleures, elle en a fait des meilleures, mais au moins elles sont chaudes et loin d'être avares en chantilly et en sauce chocolat. Ils se jettent tous les deux dessus comme des loups affamés, et pendant un instant il n'y a plus que le bruit des couverts qui s'entrechoquent qui troublent le silence qui s'était installé. Le commentaire la fait rosir, comme souvent, et dessine un sourire sur son visage. « Yeah, well... We'll have to go grocery shopping at some point before I can make waffles. » Peut-être plus tard dans la journée. Pas qu'elle n'aime pas les commandes de bouffe livrées directement devant la porte de Baxter Building, mais ce n'est pas forcément ce qu'il y a de plus sain.

Mais avant ça, il faut qu'ils mettent les choses au point.

Avec un soupir, et une pointe de regret peut-être, elle finit par dégager ses pieds de leur perchoir confortable et se lève. En profite pour remplir les mugs de café, aussi, avant d'attraper la main de Reed et de tirer, gentiment, pour qu'il la suive jusqu'au salon. La conversation sera meilleure sur le canapé, en dépit des mauvais souvenirs de la veille. « So... » Elle s'interrompt un instant, semble chercher ses mots. Ou, en tout cas, les peser soigneusement. « I'd really like to know about everything that happened while I was... gone. » Elle suppose que c'est un mot comme un autre. « And I mean everything. I need the full picture to be able to help you. Us. » Ce sera un bon début. Ils pourront chercher des solutions après.

@reed richards
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MessageSujet: Re: bad habits (sue)   bad habits (sue) EmptyJeu 30 Déc - 23:48


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Si on mettait de côté les absences ressenties des trois autres membres de votre famille, tu aurais presque eu l'impression que tout était redevenu comme avant. Les gaufres ne sont pas les meilleures que tu as pu goûter, ce que tu ne tardes pas à partager à ta femme, mais tu ne craches clairement pas dessus. Ton estomac te crie famine, et quand t'y songes plus profondément, ça faisait déjà un moment qu'il te réclamait de quoi le remplir. Mais il fallait dire que ces dernières années avaient été très compliquées, et difficiles. Manger a été ta dernière priorité, et ces derniers jours aussi. Surtout lorsque tu as appris que Susan pouvait être dans les parages. Lorsque tu finis ton assiette, tu vois qu'elle mange encore, et tu prends un instant pour l'observer. Tu veux pas le faire de manière creepy, mais tu observes chacun de ses traits, chacun de ses mouvements, comme si ton cerveau réalisait seulement maintenant qu'elle était, enfin, bel et bien là, présente, en chair et en os, et juste sous ton nez. Ce ne serait que de ton ressort, tu te lèverais, tu l'arracherais aux derniers morceaux de sa gaufre, et tu l'emmènerais valser une dernière fois dans votre chambre, avant de proprement commencer cette nouvelle journée. Mais ce qui vous attend t'en empêche et paralyse tes mouvements, alors tu te contentes juste de la regarder, de la jauger, de l'observer. Ses traits sont toujours jeunes, et si tous les détails que tu relèves actuellement ont déjà su attirer son attention hier, c'était comme si tu la redécouvrais, encore une fois, comme si hier soir n'avait jamais existé, comme si hier soir n'avait été qu'un profond rêve. Tout te semble encore irréaliste, mais il va falloir que tu t'y fasses, que vous repreniez votre vie là où elle s'était arrêté, que vous rebâtissiez votre famille. Elle sous-entend que vous devriez sortir dans l'après-midi pour acheter quelques courses, mais tu sais déjà que tu n'iras pas. Tu dois remettre sur pied ton laboratoire, tu as des projets en tête, tu as beaucoup trop de choses à faire pour penser à ça, encore une fois. Au final, on ne change pas les vieilles habitudes, qui persistent dans le temps.
Tu ne le lui dis pas, seulement. Pas encore.

Elle se redresse enfin sur ses jambes, elle débarrasse et verse de nouveau du café dans vos tasses, une tasse que tu prends sans broncher. Mais c'est lorsqu'elle te prend silencieusement par la main et qu'elle te guide ailleurs, que tu comprends.
Tu comprends.
C'est l'heure. Autant faire ça le plus vite possible, comme ça vous serez débarrassés. T'as quand même l'angoisse qui retourne ton estomac tout juste rempli, et t'aurais presque envie de vomir de stress. Elle te guide et toi, tu la suis. Tu la suivirais jusqu'au bout du monde, s'il le fallait. Vous vous asseyez sur le canapé, et tes doigts se crispent un peu autour de ta tasse de café. Tu plonges ton regard dans le liquide sombre, tu t'y perds le temps d'un instant ; le temps d'un instant que tu aurais aimé prolonger à l'infini, mais elle prend enfin la parole, brise les quelques secondes de silence qui s'étaient installées. Elle te dit qu'elle veut tout savoir. Que tu lui racontes ce qu'il s'est passé durant son absence. Tu as un léger pincement au cœur à l'idée de devoir repenser à tout ça, à ces années de véritable enfer personnel que tu as subis, terrassé par la dépression, le manque de sommeil, le manque de bouffe, terrassé par le désespoir et la tristesse, loin d'une famille que tu as abandonné sans même te retourner. Tu redoutes un peu de devoir lui annoncer tous les événements qui te marquent encore, tu as peur qu'elle ne change finalement d'avis à ton propos, mais tu ne peux plus y échapper. C'est l'heure H, celle où tu dois tout déballer, éclater la vérité sur la table, et tu pinces tes lèvres l'une contre l'autre, visiblement soucieux. « Okay. » Tu commences. Tu songes au départ, aux premières semaines, puis aux premiers mois. Dans ton esprit, tu  reconstitues ces dernières années, jusqu'à ton dernier souvenir : celui que tu es en train de vivre à cet instant précis. Tu lâches un léger soupire, tu te prépares mentalement, tu prends ton courage à deux mains, tu avales une gorgée de café – bien importante, celle qui te donnera la détermination nécessaire pour commencer et les prochaines qui te donneront la détermination nécessaire pour finir cette longue histoire.

« When you disappeared, we've all been looking for you. We heard in the news that half of people were gone, and we just... we didn't wanted to believe it was your case. Johnny was the first one to be reasonnable. I couldn't. Deep down, I knew. But I never wanted to drop the searches. We never really did, actually, but I think they kept doing this just to make me feel better, more than to really search for you. Yeah, they knew, and they started to make their peace with that. For Franklin, it was...harder. He really wanted to do something for you. For people to never forget about you. He felt so down that I, indeed, accepted him to do some jobs with us. It lasted four years. It wasn't the same, without you. And I knew that. They all did. Your disappear broke everything. It broke my soul, too. Maybe that's why I left. Even though I know I don't have any excuses for what I did. But I did. I left. I heard that Wakanda had technologies way more superior than I had. I, actually, only wanted to go once, then come back. But I never did. I never texted anyone to see if they were okay. I- » Tu te coupes un peu. Tu sens tes mains trembler, ta mâchoire se serrer. Tu remontes un regard honteux vers ta femme, qui n'a pas décroché un mot depuis. Elle te laisse sûrement finir, et c'est ce que tu vas faire. Même si ça te coûte tout ce que t'as. « I was a coward. An asshole. I know that. There's not a day I don't feel guilty about that. I don't know what happened to them when I left. I don't know when they left the Baxter Building. I don't know anything. I don't know more than you. »
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MessageSujet: Re: bad habits (sue)   bad habits (sue) EmptyJeu 6 Jan - 17:25

Un observateur extérieur pourrait croire que tout va bien entre eux, qu’ils ont simplement une conversation agréable, mais Sue connaît trop bien Reed. Elle peut aisément déceler la tension dans ses épaules, la façon dont ses mains se crispent presque imperceptiblement autour de sa tasse de café. Elle sait qu’elle peut pousser, parfois, qu’elle peut poser question sur question jusqu’à ce qu’il craque et déballe tout ce qui lui pèse sur le coeur, mais ce n’est pas ce genre de situation aujourd’hui. Elle devra faire preuve de patience, et de compréhension, surtout, pour éviter qu’il se ferme comme une huître.

Elle veut des réponses, et ce n’est pas en le poussant dans ses retranchement qu’elle réussira à en avoir.

Il finit par prendre une inspiration vaguement tremblante, et elle se redresse, juste un peu. Et elle écoute. Elle écoute quand il évoque le Snap en quelques mots simples, quand il évoque le pragmatisme de Johnny et, dans une moindre mesure, celui de Ben aussi. Quand il mentionne Franklin et son envie d’honorer la mémoire de sa mère, sa décision de tout plaquer pour partir au Wakanda, qu’il a finit par ne pas quitter — et ça lui brise le coeur, d’entendre la culpabilité dans sa voix. Il s’étoufferait presque dessus, et une fois qu’il finit son triste récit, elle prend le temps de l’observer, longuement.

Puis, délicatement, Sue lui retire sa tasse de café. Elle pose les deux mugs sur la table basse avant de l’attirer dans une étreinte, les bras enroulés autour de ses épaules, le menton appuyé sur le sommet de son crâne. « It’s okay. It’s gonna be okay. » Elle ne peut que lui répéter ça comme un mantra, alors que son coeur se brise encore un peu plus quand elle imagine ce qu’il a pu traverser. Elle ne sait pas ce qu’elle aurait fait à sa place — pas beaucoup mieux, sans doute. Peut-être même aurait-elle sombré dans la dépression, au lieu de chercher des solutions comme Reed a pu essayer de faire. Certes, ses méthodes ont été relativement douteuses, particulièrement par rapport à Franklin et à son exil au Wakanda… Mais elle ne peut pas vraiment rester en colère contre lui.

Elle le connaît trop bien. Il a toujours préféré vivre en ermite, après tout.

Avec un soupir, et après un long moment, elle se détache de lui — juste assez pour passer une main réconfortante sur sa joue, et presser un baiser sur ses lèvres. Un geste pour lui signifier qu’elle ne lui en veut pas, qu’elle peut comprendre, aussi. « I did some research. If that’s any consolation, Johnny is still alive and well. There’s been sightings of the great Human Torch all over the country. » Elle lève un peu les yeux au ciel à cette appellation, mais il y a un léger sourire qui lui tire au coin des lèvres. « Knowing you both, I could bet my right hand that you didn’t exactly part in good terms and that as soon as he knows we’re both back in New York, he’ll come here just to punch you in the nose. »

Sue soupire, juste un peu. Frotte son visage d’une main. « Ben though… well. No idea where he could be. We’ll have to do some digging, probably. » Elle se penche, appuie son front contre celui de Reed un moment. « We’ll figure it out. »

@reed richards
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MessageSujet: Re: bad habits (sue)   bad habits (sue) EmptyDim 9 Jan - 19:19


high in my cold paradise where men sit in circles and talk numbers i never really liked. the way they think of life as some kind of gamble, and watch the city drown ; where is it that i belong ? - @susan storm-richards


Voilà, la bombe est lancée.
Tu t'es lancé dans tes explications, crispé et peu sûr de toi. Peut-être que tes révélations changeront tout entre vous, parce-que malgré ces vingt années de mariage et cinq ans séparé d'elle, tu arrivais encore à avoir des doutes. Tu sais ta relation solide, mais les péripéties que vous avez vécu et que vous vivez encore s'accumulent dangereusement, et ça te faire peur. Effrayé à l'idée constante de la perdre, encore une fois. Effrayé à l'idée constante que, cette fois-ci, c'est elle qui parte d'elle-même. Après tout, vous vous étiez disputés pas plus tard qu'hier soir, et même si la nuit s'est finit de manière plus plaisante, tu n'étais pas à l'abri que ça casse encore entre vous deux. Tu pourrais pas lui en vouloir, de toute façon. Tu te sentais déjà bien assez coupable. Tu en voulais à ta propre personne. Ton récit se conclut lorsque tu le lui avoues, et tu t'attendais peut-être à ce qu'elle tourne les talons, qu'elle claque la porte à son passage comme elle savait si bien le faire, que la veine sur son front ne ressorte à cause de la colère et que tu y lirais la déception sur son visage, mais rien ne tout ça n'arrive. Tes yeux, hypnotisés par la couleur marron du fond de café, désormais froid, qui trône au fond de ta tasse, osent en fin se lever un peu vers la blonde.

C'est d'une délicatesse et d'une douceur extrême qu'elle te retire ta boisson, alors que l'instant d'ensuite, tu sens ses bras s'enrouler autour de toi. Son étreinte est réconfortante, et te rajoute un peu de baume au cœur. Et si tu ne l'avoueras pas, jamais, tu te laisses un peu emporter dans celle-ci. Tes bras passent autour de sa taille de guêpe et tu la colles davantage à toi dans un acte désespéré, les yeux un peu larmoyants. Tes émotions s'évadent un peu de tes épaules, et tu te laisses aller, le visage enfoui dans sa poitrine. Elle a l'étreinte d'une mère aimante et d'une épouse fidèle, et dans celle-ci, tu ressens tout l'amour qu'elle est capable de te porter. Ca calme un peu l'idée qu'elle puisse te quitter, bien que surpris par son acte ; tu t'attends à tout, sauf à ça. Tu imaginais déjà des cris que tu n'aurais pas été en mesure d'affronter une nouvelle fois, des reproches à tout va, des pointages de doigt et vos pieds qui tapaient furieusement contre le sol. Mais non, rien de tout ça. Et ça te va très bien. T'as merdé, tu le sais. T'as merdé, elle le sait. Vous le savez tous les deux, mais vous ne pouvez pas retourner dans le temps pour arranger les choses, par malheur. Il fallait vivre avec l'instant présent, les bagages et les erreurs. Vous n'aviez pas le choix. Le peu de larmes que tu te permets de verser, exténué par le train de vie de ces quelques années, s'écrasent un peu contre le tee-shirt qu'elle porte, et jamais tu ne les assumeras. Malheureusement, même dans une situation pareille, ton égo refusait de s'ébranler ne serait-ce que davantage. C'était déjà quelque chose, de toute façon, que de verser quelques larmes ; tu ne t'y autorisais jamais. Ce qui te rendait, sur le moment, plus vulnérable que jamais.

Elle te somme que ça va aller, et tu aimerais la croire.
En réalité, toi aussi tu te fais un sang d'encre. Vous ne savez pas où se trouve le reste de votre famille, et tu ne peux t'empêcher de t'inquiéter. Tu sais que c'est partiellement de ta faute, et peut-être que si tu étais parti avec eux, on serait en train de te chercher toi aussi. Et Susan aurait été, ainsi, seule au Baxter Building, sans que vous ne pensiez à y revenir. Cette idée te tord un peu le palpitant ; au final, cette situation n'est-elle pas mieux ? Tu as l'impression que ç'aurait été un choix : celui de choisir entre ta femme et le reste de ta famille, mais qu'au bout du compte, tu aurais quand même fini par abandonner quelqu'un.

Susan se détache de toi, après de nombreuses minutes qui t'ont semblé infinies, mais aussi pas suffisantes. C'est à contrecœur que tu la vois s'éloigner un peu, après un rapide baiser sur les lèvres, puis elle te donne des nouvelles qui ravivent un peu d'espoir dans ton cœur. Johnny serait donc bel et bien vivant, et en plus de ça tout feu tout flammes quelque part dans le monde. Bon, c'était déjà ça. Lorsqu'elle évoque qu'il risque de revenir au galop en apprenant vos retours respectifs, tu grimaces un peu. Evidemment que ton beau-frère va te passer un savon, c'était bien son genre. T'espérais juste qu'il soit un peu attendri par le retour de sa sœur, tho. Tu as un petit sourire en coin, mi-amusé mi-crispé, parce-que t'as jamais été vraiment très doué en confrontation de ce style, notamment lorsqu'il s'agissait d'un membre de la famille, mais au final tu pourrais pas en vouloir à Johnny : tu l'avais mérité. Puis tu écoutes ses propos concernant Ben. « I hope he's still with Johnny. That they didn't broke up. » Elle presse son front contre le tien, et tu fermes les yeux pour profiter un peu de cet instant. « No news from Franklin ? » C'était le sujet un peu tendu, qui tirait ton esprit dans tous les sens, et le semblant d'instinct paternel que t'arrivais encore à avoir.

Tu te détaches un peu d'elle, puis tu entreprends de te redresser sur tes deux jambes. Tes yeux s'immiscent dans les siens, une prunelle déterminée. Tu inspires doucement, et tu l'observes un peu. Tes bras se croisent contre ton torse ; tu feras tout ce qui est en ton pouvoir pour les ramener à la maison – en tout cas, s'ils sont d'accords pour revenir. « Any idea of how we should proceed ? Should we, like, scan all the medias ? It'll take a lot of time, but I think we could make it, eventually. Maybe we could put out BOLOS, too. Or... » Tes bras se décroisent, et tu attrapes les deux mugs posés sur la table basse. Tu te diriges ensuite vers la cuisine, pour les déposer dans l'évier. « Or do you already have a plan ? »
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MessageSujet: Re: bad habits (sue)   bad habits (sue) EmptyMar 18 Jan - 15:47

L'étreinte est autant pour lui que pour elle-même.

Oui, elle aurait encore pu exploser — il y a toujours un vague relent de colère dans son esprit, mais une colère qui n'est pas dirigée vers lui, cette fois. Une colère qu'elle préfère diriger contre elle-même, contre Thanos, contre ce putain de monde de merde qui a eu la merveilleuse idée de les séparer pendant cinq ans. Un monde injuste, qui a pris la situation et l'a tournée telle qu'elle est désormais, une situation complètement pourrie mais ils doivent faire avec, faire en sorte de s'en sortir, maintenant. Ils feront de leur mieux. Ils n'ont pas vraiment d'autre choix, de toute façon. Mais l'étreinte est surtout pour s'excuser de son comportement de la veille, où elle a effectivement explosé — où elle n'aurait peut-être pas dû. Où elle aurait peut-être dû se montrer un peu plus compréhensive. Elle ne peut pas remonter le temps, toutefois, alors elle se contente de serrer Reed contre elle, dans l'espoir que ce simple geste puisse transmettre tout ce qu'elle aimerait lui dire. Qu'elle l'aime, envers et contre tout, qu'il est hors de question que la situation, aussi compliquée soit-elle, brise ce qu'ils ont pu construire ces vingt dernières années. Qu'elle est désolée de lui avoir explosé à la figure quand il aurait peut-être eu besoin de soutien, au lieu d'une engueulade en règle. Que ça ira. Dans une semaine, dans un mois, dans un an peut-être, mais que tout finira par s'arranger. Les choses ne pourront peut-être pas revenir à ce qu'elles étaient avant le Snap, mais ils arriveront à retrouver un semblant de normalité.

Et s'il faut qu'elle brûle le monde entier pour y arriver, elle le fera sans hésitation.

Elle finit par se détacher doucement de lui, passe son pouce sur sa joue, là où une larme a laissé une trace brillante, puis presse un baiser sur ses lèvres. Et elle finit par lui raconter le peu qu'elle a réussi à trouver sur leurs compagnons. Sue ne se fait pas beaucoup de souci pour Johnny — il a beau être une tête brûlée, tant littéralement que métaphoriquement, son frère a toujours été doué pour sauver sa propre peau. Elle n'a aucun doute qu'il est encore en vie, et peut-être bien en chemin pour New York à cet instant précis. Ben, en revanche... le mystère risque d'être un peu plus compliqué à résoudre. Lui n'a jamais vraiment apprécié être au centre des regards. « Doubt it. There's been sightings of Johnny pretty much all over the country. Last anyone's seen of him was in Florida, and before that, it was somewhere in Oregon. » Un petit soupir, aux éternelles bouffonneries de son petit frère. Sue ne peut pas trop le blâmer, cependant. Si Ben n'a jamais aimé être au devant de la scène, Johnny était dans son élément, éternel showman. « Not really. Franklin Richards is a surprisingly common name, you know. »

Elle l'observe, alors qu'elle se cale un peu plus profondément dans le canapé, les jambes repliées sous son propre corps. Il y a une étincelle de détermination dans les yeux de Reed qui la fait sourire, et qui lui donne envie de l'embrasser jusqu'à ce qu'ils soient tous les deux à bout de souffle, de le tirer à sa suite jusque dans leur chambre pour autre chose qu'une conversation, mais ce n'est pas vraiment le moment. « Well... I was thinking about hiring a PI, to start things off. » Elle marque une légère pause, observe l'horizon de New York au travers de la baie vitrée pendant un moment. « I've made a good friend the past few months. He's my lawyer, really, but also a good friend. Helped with all the bullshit that goes with coming back from the dead. » La blague va certainement tomber à plat, mais elle secoue un peu la tête et souffle sur la mèche blonde qui tombe au travers de son visage. « I'm sure he's got a good name or six to recommend, so that could be a start. 'Cause I've looked, Reed, trust me did I look, but Ben... well. As big as he is, he's good at disappearing. » Sue marque une nouvelle pause, la moue pensive. « Can't blame him for that either. Who knows what some people could do with Franklin. »

@reed richards
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