chronologie
vécu du personnage1982
La Latvérie, un pays refermé sur lui-même, partageant ses frontières avec la Sokovie et la Symkarie, un pays où il faisait bon vivre si l’on faisait partie des petits papiers de son gouvernement, de celui qui se faisait nommer le « Baron », Vladimir Fortunov. Un dirigeant xénophobe, autoritaire, brutal et qui, pourtant, semblait inattaquable, protégé par son immunité diplomatique et ses contacts à travers le monde. Comme tous les monstres qui l’avaient précédé, il lui fallait une cible pour détourner le regard de son peuple de ses exactions, et celle-ci n’était autre qu’un campement gitans, le clan des Zefiro où venait de naître, en cette année de 1982, celui qui serait connu sous le nom de Dr. Doom. Le jeune Victor était aimé par sa mère Cynthia et son père Werner, sans savoir que le destin venait de prendre sa marche funeste, sans savoir que le démon souriait dans l’ombre d’une pensée noble et maternelle. Cynthia, alors qu’elle était enceinte, vit naître chez elle l’envie que son fils vive dans un monde en paix, dans une Latvérie où il ne serait pas persécuté avec pour seul crime son existence même. Pour cela, elle n’hésita pas une seule seconde à se plonger dans les arts interdits de son peuple, à vouloir pactiser avec l’être sombre qui se délectait des âmes perdues, un démon répondant au nom de Mephisto. Elle lui vendit son âme contre l’acquisition de pouvoirs plus grands que ceux qu’elle possédait déjà, contre des facilités à utiliser la magie pour faire le bien autour d’elle, pour protéger la vie qui prenait forme en elle. Ce don qu’il lui faisait passait, à l’insu de tous, à travers l’enfant, qui le reçu comme un ricochet, activant la roue du Destin pour toutes les personnes liées à cet acte désespéré d’une mère.
1986
4 Ans et déjà un génie pour son âge, Victor est un enfant vif et ingénieux, aimant sa famille, ses amis, malgré la précarité de la situation de leur campement. Sa mère avait appris à utiliser la magie auprès d’autres sorcières comme Agatha Harkness, et s’en servait pour se révolter contre l’injustice que subissait son peuple, pour agir là où les gouvernements des autres nations faisaient la sourde oreille. Elle luttait malgré les regards apeurés de certains anciens de son clan, malgré les risques qu’elle encourait, car il n’y avait pour elle pas de raison plus juste que de se battre pour les générations futures, pour celui qu’elle voyait grandir… Jusqu’à ce que le plan du démon ne se mette en plus. Du pouvoir, il lui en avait donné à foison, trop même et il le savait. Alors qu’un soldat pointait son arme sur Victor, le sang de Cynthia ne fit qu’un tour et elle libéra toute sa force dans une rage protectrice qui tua sur le coup les soldats présents… Mais aussi les civils, femmes et enfants sans distinction aucune, d’un endroit bruyant il ne resta que le silence de la mort et, en son épicentre, la mère et son enfant. Voyant ce qu’elle venait de causer, la sorcière se paralysa, traumatisée par les cadavres autour d’elle, n’entendant pas la voix de l’enfant qui l’appelait, lui tirant sur la manche. Elle ne vit pas les gardes alertés par le bruit sourd avant le néant arriver à temps et lorsqu’elle reprit ses esprits, il était trop tard. A peine eut-elle le temps de dire à Victor de fuir qu’il la vit tomber sous les balles des soldats. Sa mort n’était que le début car elle devait maintenant remplir sa part du contrat, devenir le jouet des pires tortures provoquées par le Diable en personne.
1988
Fuir et survivre étaient devenus les mots d’ordre. La peur et la rage au ventre, il devait partir avec son père. Rejeté par les siens qui traitaient sa mère de sorcière alors qu’elle n’avait voulu que les protéger, pourchassé par l’armée du Baron Fortunov parce que son père n’avait pas été capable de soigner la maladie incurable qui avait rongé la santé de sa femme jusqu’à l’agonie. Et pourquoi ? Pourquoi il aurait dû sauver la femme de celui qui avait pris la sienne et la mère de Victor ? L’enfant ne comprenait pas l’ingratitude des uns et le culot des autres. Alors qu’ils fuyaient pour un autre pays, le garçon n’avait pas remarqué la blessure dans le dos de son père, qui se garda bien de lui en parler. La survie de son enfant était plus importante que tout, plus importante que la sienne. Ils traversèrent les montagnes à pied pour ne pas éveiller les soupçons, ils tentèrent de taper à des portes en demandant juste un peu de chauffage et une nuit dans un lit pour l’enfant. En vain, personne ne se risquerait à accepter chez eux un homme blessé et son enfant, personne ne voulait s’opposer au Baron. Et alors qu’ils passaient la frontière, dans l’esprit du garçon de six ans germait l’idée qu’un jour il reviendrait, un jour il se vengerait de celui qui était à l’origine de ce qui lui arrivait et un jour, il changerait la Latvérie. Ils venaient d’arriver en Sokovie, là où son père rentra dans le premier hôpital qu’il trouva, tombant de sa trop grosse perte de sang aux côtés de son fils tremblant de froid. Les médecins essayèrent de le sauver mais en vain. Ils ne savaient pas qui cet homme et son fils étaient et les traumatismes avaient emmuré Victor dans un silence de plomb qu’il ne brise que quelques jours plus tard pour expliquer ce qu’il s’était passé. Se gardant bien de parler de la magie de sa mère comme on lui avait toujours dit de le faire. Les autorités décidèrent après délibération de l’accepter au sein du Pays et de le placer en orphelinat.
1999
17 ans et Victor n’est pas l’enfant le plus facile de son orphelinat. Déjà que sa puberté et ses crises acnéiques lui donnaient une mauvaise image auprès des jeunes résidents, son caractère froid, solitaire et cette ambition qui le rongeait depuis des années maintenant rendaient aussi le personnel bien mal à l’aise avec lui. Il était souvent laissé à ses occupations, ses recherches, son attrait pour la science et la technologie, des moyens qu’il pourrait mettre en œuvre pour revenir sauver son pays, faire de ce dernier le pays que sa mère rêvait de construire. Il y avait bien deux jumeaux qui venaient souvent dans ses pattes, surtout le garçon qui semblait plutôt arrogant. Victor ne savait que trop bien ce qu’ils avaient vécu, la vie en Sokovie n’était pas des plus joyeuses et avant même qu’ils arrivent, tout le monde ne parlait que de ça, des enfants qui avaient vécu deux jours entouré d’un obus et des cadavres de leurs parents. Cela ne l’empêcha pas de ne pas se laisser faire, cachant les baskets de l’enfant qui courait partout. En un sens, bien qu’il n’aurait pu l’avouer envers lui-même, ce peu de distraction et d’interactions alléger un peu son esprit avant qu’une lettre n’arrive pour asseoir à nouveau ses ambitions en haut de ses projets. Le MIT lui proposait une bourse, intéressés par ses essais sur les nouvelles technologies et ressources et leurs applications pour améliorer le bien-être de l’humanité. Il accepta sans hésiter, voyant là une opportunité de s’extirper de sa condition, de se propulser en haut de la chaîne alimentaire. Il laissait derrière lui les orphelins de Sokovie, les Zefiro de Latvérie pour mieux revenir un jour.
2001
Reed Richards, un esprit aussi vif que le sien, aussi admirable que détestable. Victor voulait être le meilleur, devait l’être ! Détruit depuis longtemps, l’enfant devenu étudiant voyait dans son égal une menace, quelqu’un qui pourrait faire capoter ses plans. S’il ne parvenait pas à le surpasser, alors comment ferait-il pour reprendre un pays ? Pour surpasser quelqu’un qui avait assis son pouvoir sur la peur et la haine au sein de son propre royaume ? Et la présence de cet étudiant lui rappelait qu’il avait beau être plus intelligent que bon nombres de ses congénères, il n’était qu’un humain s’attaquant seul à une institution pluricentenaires, le ramenait à cette frustration qui le dévorait constamment, comme ces cauchemars qu’il faisait rongeaient son esprit. Il y voyait sa mère distinctement dans les flammes de l’enfer, hurlant son nom, l’appelant. Il se réveillait en sueur chaque nuit, perdant peu à peu le sommeil pour se plonger dans ses études, ses plans pour avoir assez d’argent et de pouvoir pour mener sa guerre. Il trouva dans le contre temps une opportunité pour blesser son rival et ami, pour détruire ce fragile lien tandis qu’il sombrait. Ses problèmes de peau avait disparu et il savait jouer de son visage plus charmant que jamais et des paroles pour attirer l’attention de Susan Storm. Il aurait fallu être idiot pour ne pas voir que Reed Richards était en extase devant elle, et il y avait de bonnes raisons : intelligente, honnête et avec du caractère, Victor la respectait à bien des égards et être vu à ses côtés ne le dérangeait pas, aurait même pu le dévier de sa route s’il l’avait rencontré plus tôt, mais ce ne fut pas le cas. Au lieu de cela, il se servit d’elle pour blesser Richards dans un autre domaine que celui où ils étaient égaux. De toute façon, Victor n’avait pas besoin d’amis ou d’égaux, se disait-il. Les autres finissaient toujours par tourner le dos à ceux qui essayaient et les portes restaient toujours fermées face à un appel à l’aide, alors à quoi bon compter sur les autres ? Il était seul et c’était mieux ainsi, moins de chance d’être trahi, d’être brisé à nouveau. Il voulait être seul, se sentait seul, même avec Susan la main de Susan dans la sienne quand elle lui demandait sur quoi il travaillait ou l’inverse.
2005
Du sommet, la chute n’est que plus haute, et Victor allait l’apprendre à ses dépens. Il avait tout gagné, Argent, célébrité, un couple. Un vide pourtant constant au sein de son âme, de son esprit même. Dans sa course folle pour acquérir du pouvoir, il avait mis de côté son ambition initiale qui pourtant grattait les murs de son esprit pour revenir. Il pensait tout simplement ne pas avoir assez, il savait qu’il lui manquait quelque chose, mais quoi ? il n’eut pas vraiment le temps d’y penser quand Richards vint le voir pour lui demander un financement sur l’une de ses idées. Une expédition dans l’espace pour étudier une nouvelle énergie cosmique. Voir son ancien rival venir la queue entre les jambes était satisfaisant et son idée… Pas si folle que cela, n’avouerait-il jamais. Dans sa folie, il accepta, voulant faire partie de l’expédition qui scella cinq destins maintenant à jamais liés. Dans la catastrophe qui s’en suivit, il perdit tout. Son esprit ne supporta pas de voir son visage devenir déformé, de se voir muter encore et encore, tout en s’extasiant de ses nouveaux pouvoirs. Il était devenu une véritable arme vivante, projetant rayons et électricités de par ses mains et absorbant l’énergie. Dans sa folie et incapable de supporter son visage, il porta à son visage un masque qu’il avait ironiquement reçu de la part du gouvernement Latvérien pour son « aide » dans l’implantation de réseaux électriques derniers cris et d’un système de défense dont il avait, à leur insu, l’administration. Dr Doom était né, détruisant tout sur son passage pour tester les limites de son pouvoir tandis que dans sa mémoire revenait sans cesse les images cauchemardesques, les souvenirs incessants, laissant exploser la rage qu’il contenait, il fut pourtant vaincu dans son hubris par ses anciens camarades, amis et amante qui devinrent les quatre fantastiques. Enfermé dans son propre costume, incapable de bouger, comme une statue figée, comme si sa faiblesse de ce jour venait l’arrêter net dans son ambition.
2007
La rencontre avec le surfeur d’Argent ne se fait pas sans heurt et pourtant de sa confrontation avec ce dernier, Victor en ressort guérit de ses blessures physiques. Son esprit reste cependant marqué de toutes ses expériences passées et de cette enivrante soif de pouvoir qu’il a déjà consommée. Il sait que c’est ce qu’il lui faut pour façonner le monde à son image. Des plans il en fait, prêt à s’associer à ses ennemis d’hier qui furent un jour des amis même si le fossé semble s’être encore écarté entre eux. Il est celui à qui on ne peut pas faire confiance, celui qui finira par se retourner contre eux, ils le savent. Et effectivement, lorsqu’il voit une opportunité pour lui-même de voler le pouvoir du Surfer d’argent pour affronter un Galactus menaçant la Terre, s’engage entre lui et les quatre fantastique un combat et une course poursuite acharnée qui se soldera par la mort avortée de Susan Richards et sa seconde défaite. Cette mort qu’il avait lui-même provoqué dans sa colère alors qu’on tentait une nouvelle fois de lui enlever une force qu’il venait d’acquérir, tandis qu’ils se battaient pour sauver le héraut d’un destructeur de mondes, était un accident, elle n’était pas visée par l’attaque, mais cela n’avait pas lieu d’être une excuse tandis qu’il disparaissait dans les eaux suite aux pouvoirs combinés de ses ennemis dans le corps du frère de la femme qu’il avait tué. Même si elle était revenue à la vie, l’acte, lui, était resté, tandis qu’il s’échouait dans les eaux de la Chine avant d’en ressortir, à peine vivant.
2008-2011
Il n’avait plus rien à nouveau, plus le moindre espoir d’accomplir son but. Plus d’argent, des pouvoirs qui lui furent prouvés dérisoires par deux fois, plus d’alliés à défaut d’amis… Il n’avait plus rien d’autre que lui-même, à se sentir inlassablement seul, il avait fini par l’être. Alors il pensait à jeter ses dernières forces en Latvérie, s’apprêtant à se lancer seul dans une tentative de prise de pouvoir désespérée si ce n’était sans compter sur Agatha Harkness qui vint rappeler à son souvenir son héritage. Aussi intelligent qu’il ait pu être, il n’avait jamais tenté d’apprendre la magie que sa mère utilisait, pensant ne devoir compter que sur ses compétences intellectuelles pour vaincre et des pouvoirs d’origine cosmique, il ajoutait grâce à elle la magie à son arc, un art auquel il s’avéra des plus doués, de surcroit. Elle lui avait appris les bases, il en tira les arcanes qu’il pouvait, absorbant les savoirs comme peu d’autres avant lui, voyagea à travers le monde, rencontre d’autres personnes versées dans la magie, comme la légendaire Morgan le Fay avec laquelle il continua quelques pans de son apprentissage, devenant au fil du temps l’un des sorciers les plus compétents de la planète, mélangeant cette magie à sin ingéniosité et sa technologie, il se sentit enfin prêt à prendre sa revanche sur la vie.
2012
Les Chitauris envahissaient le ciel de New-York. Quant à lui, il se retrouvait face à celui qui lui avait tout pris. Mère, Père, Passé et futur, celui qui avait dévoré les aspirations d’un enfant de six ans pour en faire un être de pure ambition. Il avait pris d’assaut le royaume avec facilité, les soldats s’étaient écartés sur son passage, comprenant qu’ils avaient devant eux celui qui deviendrait leur nouveau dirigeant. La vengeance était entre ses doigts tandis qu’il serrait les mains autour du cou de celui dont un simple regard lui rappelait la mort de sa mère sous les balles, son père tombant à ses côtés en Sokovie, se vidant de son sang, ses défaites face aux quatre fantastiques, ses cauchemars, tout… Et enfin, ce regard vint à s’éteindre entre ses doigts, il venait de devenir le nouveau Roi de Latvérie tandis qu’à l’autre bout du monde, un certain Iron Man venait d’envoyer dans l’espace un missile, sauvant New-York et la Terre par la même occasion.
Une fois au contrôle de la Latvérie, Doom s’attela à la tâche d’en faire un phare de la technologie, un endroit où il faisait bon vivre, un sommet de la technologie protégée de toute intrusion externe en fermant ses frontières. Il voulait y faire son paradis. L’une de ses premières actions fut de faire un parc et memorial qu’il nomma en l’honneur de sa mère, situant ce Parc là où elle était tombée, faisant en sorte que l’herbe y soit toujours la plus verte, que cela puisse être un endroit où les enfants puissent se sentir en sécurité, peu importe leurs origines sociales. Dans les archives du château renommé Castle Doom, il trouva des traces de magies utilisées anciennement dans le royaume, souvent pas le clan Zefiro. C’était là ce qui avait causé la peut et la haine des Fortunov envers eux, tandis qu’un nom affilié à la créature rouge de ses cauchemars revenait sans cesse les écrits : Mephisto. Tout devenait bien plus clair pour le nouveau Roi. Sa guerre n’était pas finie et son véritable ennemi montrait enfin son visage dans les livres.
2015
La Sokovie, son pays d’accueil, est dévasté par Ultron, un robot créé par les humains ayant sauvé la Terre quelques années auparavant. En analysant la catastrophe, Doom ne peut s’empêcher de se dire que l’idée de base de Stark était une bonne idée mal exécutée, utilisant des choses qu’il ne comprenait pas, se hâtant dans sa volonté de bien faire. C’est de cet événement que germa l’idée des Doombots, bien moins développés sur le plan intellectuel qu’Ultron, ils ne devaient suivre qu’une seule voix sans réfléchir par eux-mêmes, ils ne seraient que ses exécutants et non des machines qu’il ne pourrait contrôler. Il s’assura d’ailleurs d’entrer en elles différents codes d’autodestruction qu’il pouvait enclencher si elles étaient capturées par des ennemis ou si elles venaient à dérailler. Tout en produisant cette technologie, Doom utilisa une partie de ses richesses pour aider la Sokovie à essayer de repartir sur de bonnes bases, mais le pays était à genoux et certains allaient bientôt demander des comptes aux anciens héros, il ne le savait que trop bien. Autre fait qui avait attiré son regard, deux nouveaux membres semblaient avoir rejoint l’équipe originale de New-York, deux jumeaux Sokoviens. L’un des deux, le garçon, semblait courir partout avec un air un peu bravache sur le visage avant de tomber sous les tirs d’une mitrailleuse. C’était encore là une partie de son passé qui s’effritait.
2018
La guerre des pierres de l’infinie était sur le point d’être perdue par les héros et Doom s’était fait discret dans ses apparitions en dehors du Royaume. Il préférait se préparer à devoir affronter Thanos en cas de défaite, voir ce qu’il adviendrait du monde. Pour lui, il ne faisait aucun doute qu’il survivrait et c’est ce qu’il fit face au Snap. Etait-ce de la chance ou tout simplement sa force de volonté qui l’avait placé dans la moitié survivante ? Il ne le savait pas vraiment, mais un problème personnel vint le frapper à cette époque. Mephisto, sur lequel il pouvait mettre un nom, vint à sa rencontre alors qu’il continuait de se plonger dans les arcanes. En face à face, Victor se sentit bien peu de choses face au démon, malgré cette envie incommensurable de mettre à Terre celui qui se jouait de l’âme de sa mère. Il s’amusa à le tourmenter, à lui dire ce qu’il s’amusait à faire revivre inlassablement à sa captive en se délectant de ses cris et Doom jura qu’il le vaincrait. Dans son orgueil et sa colère, il accepta un contrat stipulant qu’il aurait le droit à affronter le démon autant de fois qu’il le voudrait mais qu’à chaque défaite, son peuple l’aimerait de moins en moins jusqu’à le détester malgré le bonheur qu’il leur avait procuré. Il serait conspué, détesté et seul, vu comme un monstre et son nom serait synonyme d’infamie au bout du compte. Mais qu’importe, il était déjà passé par ce chemin, et il avait le temps qu’il fallait pour se préparer et vaincre le démon une bonne fois pour toute.
2023
Le retour de la moitié de la population aurait pu être une catastrophe au bout de cinq ans, mais Victor s’était assuré d’avoir un plan de prévu pour cette éventualité, plan qui fut vite mis en place et permit d’amorcer leur retour de la meilleure façon possible. Victor fut marqué par le sacrifice de Tony Stark, une des personnes dont il respectait le génie et l’armure qui était un véritable bijou de technologie. Tous deux avaient commencé leur vie en étant vus comme des monstres, mais le fait que l’homme en rouge et or avait pu être vu comme le héros qu’il pouvait être, peut-être que les gens pourraient enfin ouvrir les yeux sur ce qu’il voulait accomplir en tant que Doom.
De par ses informateurs, Victor entend parler d’événements étonnants qui semblent se tramer à Westview, endroit où il avait perdu le contact de Agatha Harkness qui semblait alors en possession du Darkhold, un livre qui pourrait probablement lui donner les clés pour affronter sa nemesis démoniaque. Pourtant, lorsqu’il retrouva cette dernière, elle semblait se prendre pour une femme nommée Agnès et qu’il n’appréciait guère. Bien que l’idée de trouver comment conjurer le sort qui avait provoqué cela et faire en sorte que son ancienne mentor ait une dette envers lui était plaisante, il n’en fit rien et préféra tout simplement ne pas perdre de temps quant à la recherche du Darkhold, s’approchant inéxorablement de la sorcière écarlate en possession de l’objet de ses convoitises.
| questions & anecdotes
en savoir un peu plusq° nr. 1 - en 2012, lorsque l'existence des aliens a été confirmée aux yeux du monde entier, qu'en a pensé ton personnage ? également, quelle a été son opinion concernant la formation des avengers ?
L'existences des Aliens avait déjà été prouvée selon lui. Après tout, Galactus et le surfeur d'argent avaient déjà fait leurs apparitions sur Terre, et maintenant, ce n'était que le peuple qui ouvrait les yeux sur ce qu'ils prenaient pour des contes et des fadaises de vieux fous. Croire que seul la Terre était peuplée dans l'espace infinie était une folle arrogance de la part des humains, probablement la seule qu'il ne partageait pas. Tout ce qu'il sait maintenant, c'est qu'il doit non seulement protéger la Latvérie des autres gouvernements trop ambitieux et avides, mais aussi la Terre de personnes comme Thanos avec lesquels il est en profond désaccord. Eliminer la moitié de ses sujets ou détruire sa planète n'était pas dans ses plans. Il est un Roi, un maître, pas un destructeur. En ce qui concernait les Avengers, son avis était partagé. Le premier groupe de héros? Il ne savait que trop bien que cela n'était pas vrai, ayant quatre épines dans le pied depuis maintenant de nombreuses années, mais que voulez-vous? Tony Stark était probablement meilleur en communication que Reed Richards. C'était d'ailleurs bien l'un des deux seuls membres de l'équipe originale qui l'intéressait. Son intellect mis au service de ses armures, son ambition et ce qu'il fut capable d'accomplir avec pour seule arme son cerveau faisait de lui une personne respectable qu'il pouvait considérer comme digne de son intérêt. L'autre était Thor, le Dieu du Tonerre, mais pour des raisons bien moins idéalistes, se demandant comment il pourrait subtiliser ses pouvoirs à l'Asgardien ou du moins avoir un équivalent à ces derniers.
q° nr. 2 - en 2018, thanos s'est emparé des pierres d'infinités et a effacé la moitié de la population universelle. faisait-il partie des survivants ? si oui, comment a-t-il vécu cette période de sa vie ? cinq ans plus tard, en 2023, comment a-t-il vécu la réapparition de la moitié disparue ?
Bien qu'il ne soit pas d'accord avec les méthodes de Thanos, Victor ne pouvait pas se plaindre du Snap. Tout d'abord il avait survécu à ce dernier et nombre de soldats du Baron de Latvérie avaient purement et simplement disparus, ce qui lui laissa le champ libre pour mener à bien sa révolte, son coup d'état et enfin sa prise de pouvoir. D'un malheur il avait fait une opportunité qui semblait ravir le peuple de son royaume. Partout ailleurs on l'appelait Tyran et Dictateur, mais le bond technologique qu'il fit faire à son royaume et la protection qu'il offrait à ses habitants faisait de lui un souverain aimé de son peuple, quoiqu'en disent les héros bien trop souvent manipulés par leurs propres codes moraux. Lorsque la moitié de la population revint d'entre les morts, il offrit une place aux anciens Latvériens et se démena pour qu'ils ne se sentent pas laisés par les cinq ans qu'ils avaient perdus. Cependant, pendant cinq ans, il n'avait que peu ou pas entendu parler de ses plus proches ennemis, de la famille Richards-Storm et leur benêt de brute épaisse nommée Ben Grimms, ce qui lui faisait malgré tout se demander ce qu'ils pouvaient bien faire et s'ils n'avaient pas tout simplement été rayé de la carte comme beaucoup d'autres. Cette idée de ne pas être l'instigateur de la défaite de Reed Richards n'était pas des plus appréciables dans son esprit et il aurait bien eu envie de démontrer au Titan fou qu'on ne joue pas avec les Némésis du Dr. Doom impunément.
(NR.1) Depuis sa première confrontation avec le surfeur d'argent, Doom n'est plus défiguré. Il porte cependant toujours une armure qu'il a lui-même créé pour qu'elle ne soit pas magnétisée et son masque lors de ses apparences publiques pour imposer ainsi une image mémorable dans les yeux de son peuple et de ses interlocuteurs. (NR.2) Il a modifié la date de la fondation du Royaume de la Latvérie et le jour férié qui allé avec pour que celui-ci concorde avec l'anniversaire de sa mère.(NR.3)Il n'avouera jamais que pour lui, la relation qu'il entretient avec les quatre fantastiques est probablement ce qui se rapproche le plus de celle d'amis de longue date, de même qu'il cache dans sa salle privée une photo de leur groupe à l'époque de l'université.(NR.4) Son ego surdimensionné le pousse à parler de lui à la troisième personne lorsqu'il revêt son armure, s'appelant tout simplement "Dr. Doom" à la place d'un simple "je" ou "moi", comme si il se cachait derrière ce nom et ce masque pour ne montrer aucune faille. (NR.5) Doom a décrété qu'en Latvérie, les enfants devaient avoir obligatoirement une bonne nui de sommeil stable, car leur santé est primordiale sur toute autre chose. (NR.6) Son statut de Roi de Latvérie lui offre l'immunité diplomatique, ce qui est bien utile pour éviter que l'on fouille dans ses affaires où si des héros venaient à vouloir se débarrasser de lui de façon définitive.(NR.7) Il possède trois tableaux officiels de Renoir, ce qui est loin d'être négligeable pour une collection personnelle. Il en avait d'ailleurs quatre avant de jeter le dernier au feu car il le trouvait tout simplement moche. (NR.8) N'ayant pas peur des vampires, il ne reconnait pas à Dracula le titre de Comte et possède même toujours sur lui de quoi affronter ce dernier s'il venait à attaquer la Latvérie. (NR.9) Ayant subit de la discrimination dans son jeune âge de par ses origines, ainsi que l'exile, il rejette toute idée de racisme envers les mutants qu'il accueille volontier en Latvérie. Selon lui, ces derniers ne sont pas l'évolution de l'espèce humaine, mais ce qui la poussera à évoluer, tout comme ce qu'il essaie de faire avec sa technologie et sa magie, peu importe les moyens. (NR.10) Parmi les différentes personnes qui lui ont rappelé son aptitude à la magie et lui ont enseigné comment s'en servir se trouvent des personnes comme Agatha Harkness ou encore Morgan Le Fay. |
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Rebienvenue mon petit Doom Doom. 
)
C'est tellement rare d'avoir un Doom. Et quel Doom que voilà. 