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 hometown (otto)

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MessageSujet: hometown (otto)   hometown (otto) EmptyLun 15 Nov - 16:57


high in my cold paradise where men sit in circles and talk numbers i never really liked. the way they think of life as some kind of gamble, and watch the city drown ; where is it that i belong ? - @otto octavius


T'es à un nouveau chapitre de ta vie.
Tu te réveilles aux côtés de la femme de ta vie, un jour de plus où tu remercies secrètement les Avengers de te l'avoir ramenée, ton souhait le plus cher exaucé. L'absence des Quatre Fantastiques a laissé un vide inconsidérable derrière elle. Tu ne sais toujours pas où sont partis Ben, Johnny et Franklin, mais vous êtes déjà deux à être considérés de retour. La presse n'a mis que peu de temps avant de reconnaître vos visages ; celui inchangé de ton épouse, mais aussi le tien malgré les cinq années qui ont séparé la fin de ton devoir de justicier et la reprise de celui-ci. Tu sais que ce n'est qu'une question de temps avant que chacune de tes connaissances ne prenne conscience de vos retours respectifs, et des possibles retrouvailles des fantastiques. Si les Avengers ont longtemps œuvré à maintenir la paix mondiale, et parfois même intergalactique, ceux-ci ont chuté, et une nouvelle génération s'éveille.

Si vous faites partie du passé, vous êtes aussi le futur. Et voilà que de nouvelles idées émergent dans ton brillant esprit de si tôt la journée commencée. Un sourire en coin alors que tu remarques que Sue dort encore à poings fermés, et tu vérifies l'heure ; il est encore tôt, très tôt, et la relève de jour ne se réveillera pas avant une heure et demie au moins. Mais ça ne t'arrête pas, puisque tu te redresses aussi vite sur tes jambes, attrapant ton peignoir au passage - accroché à la porte de votre chambre – pour venir l'enfiler et le nouer au niveau de ton abdomen de manière bâclée, et tu te diriges vers ton laboratoire. Tes doigts pianotent un code inchangé depuis des années sur le dispositif d'entrée, que seuls ta femme et toi avez en votre possession, et la porte se coulisse sur ton passage pour se refermer. Ton monde s'offre à toi ; le laboratoire n'est plus aussi fournit qu'il ne le fut autrefois, néanmoins de nombreuses de tes affaires ont repris leur place initiale cinq ans plus tôt. Enfin, à quelques détails près bien sûr. Tu ne perds pas de temps, tu te diriges vers ton bureau principal, et tu observes les feuilles en vrac – la veille, Susan t'a presque forcé à abandonner ton travail pour que tu puisses trouver le repos ne serait-ce que quelques heures ; ton sommeil, lui, aura été parsemé de toutes ces informations, repassées en boucle dans ton esprit, et des hypothèses que tu pourrais y apporter. Ton bras s'allonge sans même que tu ne quittes les lignes vulgairement inscrite de l'encre de ton stylo bille ; celui qui te suivait partout, et ta main vient s'enrouler autour d'une bouteille l'eau qui traîne ici depuis bien quatre jours. Ton bras retrouve sa forme initiale, et tu viens porter l'élixir à tes lèvres, sauf que tu te contentes de grimacer et de recracher l'eau par terre. Ta pièce, si peu éclairée, si peu aérée, n'a pas permis à l'eau de tenir.

C'est un peu à contrecœur que tu quittes ton laboratoire.

Tu te diriges vers la cuisine tout en tentant de faire le moindre bruit possible, dans l'optique de pouvoir t'hydrater. Tes pensées vagabondent, et quelques mots de ta femme te hantent. Il y a quelques personnes que tu devrais rencontrer. Quelques personnes à qui tu dois des excuses, et d'autres connaissances qui avaient, elles aussi, disparu. Tu jettes un rapide coup d'œil vers le couloir qui mène à ton laboratoire, puis tu soupires. Peut-être que ça peut attendre un peu. Peut-être que tu pourrais lui parler de tes projets. Peut-être que ces gens pourraient te donner des idées supplémentaires. T'en savais trop rien, mais il semblait que les plans de ta journée ne soient changés. Tu attrapes une bouteille d'eau dans le frigo pour y glisser le liquide dans ta gorge, et tu refermes la porte du réfrigérateur.

Le laboratoire est vaste, et ton œil est curieux.
Tes yeux se promènent sur les équipements et les accessoires, dont tu aimes deviner la spécifité. Personne ne semble pointer le bout de son nez, et si la porte n'était pas déjà ouverte et que la secrétaire ne t'avait pas autorisé à y rentrer, tu penserais presque qu'il n'y a pas une once de forme de vie ici. Dans tes deux mains tu tiens deux cafés, que t'es allé fraîchement chercher au coin de la rue, et tu te balades. C'est un léger boucan qui te pousse à faire un tour sur toi-même, et le visage familier tout aussi inchangé d'une vieille connaissance qui se présente à toi, blouse blanche et des outils entre les doigts. Ses drôles de lunettes te tirent un léger sourire au coin, et tu lui laisses le temps de te reconnaître. « It's been a long time, friend. » Tu lèves un de tes bras pour lui présenter l'un des cafés. « Coffee ? »
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MessageSujet: Re: hometown (otto)   hometown (otto) EmptyMer 5 Jan - 21:40


We're makin' things I've never seen before behind bolted doors. Talent and imagination not what teacher said to do makin' dreams come true > @Reed Richards


S'il y a bien une chose que le Snap aurait pu garder pour lui, c'est bel et bien l'ensemble des contraintes financières qui ont toujours cadenassé trop lourdement ton esprit et ta créativité. L'inspiration ne devrait jamais être tributaire de capitaux quelconques, encore moins lorsque cela sert une noble cause. L'avancée technologique. Le soutien médical. L'aide aux personnes n'étant plus intégralement elles-mêmes, physiologiquement parlant. Cette espèce de relation tacite et malsain qui régnait entre la science et le profit n'était nullement de ton goût. Tu as du apprendre à vivre avec, à composer en fonction de cette réalité. Mais cet aspect te révulse au plus haut point. Ta position n'était pas celle d'un passionné m'as tu vu à la Osborn, ne cherchant qu'à faire fructifier les recherches et les développements sous une richesse personnelle ne visant qu'à tirer de plus en plus de bénéfices. Tu n'avais pas besoin de révolutionner le monde de demain pour t'offrir des locaux ou des bâtiments incommensurables et ne trahissant qu'une certaine image, qu'une marque, que l'on veut vendre comme nouveau conquérant de notre ère moderne. Faire des recherches dans un laboratoire à la pointe de la technologie était bien évidemment un plus nullement négligeable. Mais tu devrais concevoir tes inventions dans une petite ferme du Montana que ça reviendrait au même pour toi. Tant que l'on te permet de le faire. Tant que tu peux avoir le matériel nécessaire à la réalisation de tes idées, tes rêves et multiples fantasmes d'inventeur. Tu n'es pas juste un citoyen. Tu n'es pas un simple homme. Ou n'importe quel scientifique dont le statut peut se brasser par millier rien qu'à New-York. Non ! Tu es l'idéaliste et le visionnaire de ces créations étant tienne. Plutôt mourir que de voir des gratte-papiers t'enlever ça ! Si le choix t'était donné, tu n'hésiterais aucunement à opter pour devenir un grand cerveau criminel au lieu de devoir te résigner à cette vie pour laquelle tu as toujours vécu. On peut t'enlever ton statut. On peut t'enlever ta crédibilité. On peut t'enlever une famille que tu n'as plus, ou un amour que tu ne connaîtras peut-être plus jamais, quoique... Mais jamais on ne pourra t'enlever ce que tu fais le mieux au monde. Tes machines. Inventer. La création. Un esprit tourné vers l'avenir. Telle était cette facette depuis le jour de ta naissance, et celle que tu emporteras jusque dans ta tombe ! Néanmoins, tout le monde ne semble pas vouloir te laisser cet honneur, ni même cette vie...

Autant tripatouiller des nanoparticules te fascinait, que là, aujourd'hui, tu avais surtout besoin de passer tes nerfs sur la structure purement mécanique d'un nouveau modèle de prothèses pour le bras. Le courrier que tu as reçu la veille a bien fait son œuvre pour augmenter le poids de cette pression pesant sur tes épaules. On investit. On t'offre un délicieux mirage en prônant que l'on croit en tes projets et tes idées. Mais on ne veut pas attendre. La recherche est un domaine qui a besoin de mois, d'années, parfois même de décennies, pour accoucher d'une idée novatrice. Toi, le chercheur, tu le savais ! Mais tes mécènes, eux, ne s'intéressaient qu'au rendement que tes promesses pourraient leur apporter. Sans doute serais-tu à blâmer pour toute cette poudre aux yeux jetée à leurs yeux. Une hypocrisie réfléchie et calculée car l'on sait tous que c'est de par de belles paroles, et non la sincérité, qu'il faut s'allier afin d'obtenir les moyens de nos rêves. Ton esprit est remarquable. Ton intellect n'a pas à rougir devant les grands noms de la science. Cependant, tout esprit pressé et tourmenté n'est nullement un esprit qui peut se consacrer entièrement à sa mission. Toute ton attention devrait être concentrée sur l'avancée de tes recherches, au lieu de te demander combien de temps tu pourras encore payer celle qui te sert d'hôtesse d'accueil et de secrétaire. Au lieu de ressentir l'obligation de te démerder par tes propres moyens lorsque tu sais qu'un élément te manque mais qu'on te rétorquera que tu as, jusqu'alors, beaucoup plus et beaucoup trop coûté d'argent vis-à-vis de ce que tu leur rapporte. Fuir la prison d'Oscorp était ta plus grande volonté afin de réussir à éclore. La vérité demeure que quitter une prison se trouvait synonyme de n'en trouver qu'une nouvelle. Et cela te frustre. Cela t'énerve. Cela a le don de te faire perdre ton calme. La moindre nervosité et frustration actuelle te fait monter dans les tours. Si bien que sous un petit coup de jus en voulant souder deux câbles de la prothèse qui sont l'origine du saccage instantané de ce travail sur lequel tu étais depuis plusieurs heures. L'absence de patience te fait attraper ta construction qui s'envoie être balancée violemment contre un mur.

Tu quittes ton siège. Tu quittes la salle où tu étais et te retrouve alors, tournevis à la main, sur les pas d'un individu te faisant dos. « What the hell ??? » T'arrêtes-tu. « Who the fuck are yo... REED ! » De la colère à la surprise, il n'y a qu'une infime seconde faisant basculer l'expression de ton visage du tout au tout. « Reed ! My friend ! » Un sourire vient spontanément prendre place sur tes lèvres, avec une certaine tempérance de par ton état nerveux initial. Toutefois, ton regard trahissait clairement l'heureuse surprise de revoir un ami qui revenait comme d'entre les morts ! « You always know how to talk to me... » Attrapes-tu alors le café offert d'une main, tout en rangeant le tournevis dans l'une des poches de ta blouse blanche. « I'm... i'm really glad to see you ! Come ! » Tu réajustes ta paire de lunettes sur ton nez juste avant de l'inviter à te suivre dans le bureau ayant surtout fonction pour les entretiens et ta zone de réflexion avec tes papiers, tes carnets de note et ton tableau d'annotation aussi rempli que ne pouvait l'être l'un des pans de mur. « How are you ? Sue ? All the fantastic family ? » Te débarasses tu de ta blouse blanche tout en venant prendre place sur l'une des chaises du bureau.
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MessageSujet: Re: hometown (otto)   hometown (otto) EmptyJeu 6 Jan - 3:01


high in my cold paradise where men sit in circles and talk numbers i never really liked. the way they think of life as some kind of gamble, and watch the city drown ; where is it that i belong ? - @otto octavius


Oh, bordel.
C'était comme revoir une vieille photo, ou un souvenir vivant – des idées que tu aurais envie d'exploiter, de créer, de laisser prendre vie. Mais le visage d'Otto te lâche un franc sourire. Le scientifique qui te faisait désormais face était quelqu'un qui t'avait souvent compris sur de nombreuses choses. Votre amour de la science était unique, et vous le partagiez. Il n'avait pas été rare que vous conversiez sur de multiples possibilités et théories qui semblaient, aux autres, toutes aussi farfelues les unes des autres, et parfois ça vous faisait même rêver, ça vous avait même poussé à tenter l'impossible et à y donner vie. Vos créations sont essentielles quant à l'avancée des sciences, et des possibilités que le future pourrait potentiellement vous offrir. Tu avais toujours admiré son travail, et tu savais même que c'était réciproque. Il n'était pas qu'un collègue, mais aussi un véritable ami. T'étais certain que vous pouviez passer des jours enfermé dans le même laboratoire, sans même que ça ne puisse vous déranger une seule seconde. Votre amour pour les sciences était unique, oui. Mais la compagnie de l'autre était plaisante, et c'est sûrement pour ça que tu as ce sourire franc qui étire tes lippes.

Mais tu n'es pas dupe. Tu n'as jamais été aveugle quant à ses potentiels mal-être. Tu es quelqu'un qui tend la main, mais lorsqu'il s'agit de parler de sentiments, de ressentis...c'était beaucoup plus compliqué pour toi. Evidemment, tu remarques son agitation. Ses angoisses, et le stress dans lequel il semble nager. Tu en conclus bien vite que le boucan de tout à l'heure ne se résumait qu'à ce truc, là-bas, balancé à même le sol et en morceaux. Ton œil expert essayait même d'analyser la chose, mais il s'adresse à toi et capture ton attention avant même que tu en aies l'occasion, et tu te retrouves à le suivre plus profondément dans le laboratoire lorsqu'il t'invite à le suivre. Tu ne rechignes pas, tu t'exécutes et enfin, après qu'il ait retiré sa blouse blanche, vous vous asseyez pour vous poser ensemble. Tu bois une première gorgée de café, et si tu tentes de cacher tes inquiétudes quant à son état présent, tu gardes quand même ton sourire aux lèvres. Finalement, c'était peut-être pas si mal d'être sorti de ton propre laboratoire, surtout lorsque tu pouvais y voir toutes les merveilles qui se cachaient dans celui d'Otto. « I'm the one that should ask you how you've been. » Tu hausses les sourcils et tu l'observes un peu. « But, since you ask... » Alors que tu t'es assis sur une chaise à l'envers, tes avant-bras viennent se poser sur le haut du dossier de celle-ci. Tes yeux se perdent dans le vide, fixent un point invisible ; plus précisément le sol d'un blanc presque impeccable. « We're...great ? I guess. I'm not sure. I- » Tu déglutis, et comme à chaque fois que tu évoques le sujet – et que tu évoquais le sujet avec ta propre femme, ta gorge s'assèche dangereusement. T'es toujours pas fier de ce que tu as fait. « I left for Wakanda like, a year ago ? I lost contact with the rest of the team. And Susan, well...she was part of the people that were gone. » Tu tentes un nouveau sourire, mais celui-ci plus timide et moins confiant. « It's been difficult. We've only been together again for a few weeks. That's it. And... » Tu te grattes la nuque dans ton récit. « We have no idea where Johnny and Ben and Franklin are right now. » Tu hausses tes épaules. C'est un sujet difficile, encore frais. T'avais été un con, t'étais parti sans te retourner ni même laisser de note – tu aurais pu, au moins, le faire pour ton fils – et peut-être qu'au fond, ils voulaient pas que vous les retrouviez. Ils auraient raison, en fait, de t'éviter. Leur avoir fait un coup pareil avait dû être dur pour eux. T'avais pas d'excuses ; enfin, si, mais elles n'étaient valables en aucun cas. Tout le monde avait perdu Susan, pas que toi. Ton fils avait perdu sa mère, et au final, t'as pas vraiment été là pour lui. Des détails que tu te gardes d'annoncer à Otto, mais qui perturbent ton esprit.

Des détails que tu préfères chasser pour le moment.
Tu souffles un coup, puis tu préfères changer de sujet. « What about you ? God, you haven't changed at all. » C'est si peu fin ça, Reed, en sachant pertinemment qu'il fait partie de ces individus qui, comme Susan, ont perdu cinq ans de leur vie. De ces gens qui, lors de leur retour, ont tous été relâchés injustement dans la nature sans la moindre aide, de ceux qui ont dû se réhabituer durement au monde de maintenant sans avoir pu participer à son évolution. Ta remarque se voulait être un compliment, néanmoins ; toi, tu étais touché par les ravages du temps, et ça t'emmerdait très clairement. « How have you been ? Already back to work ? » La chaise te fait un peu tourner sur toi-même, alors que ton œil curieux revient ronger les détails des choses qui traînaient ici et là, que tu observais d'un mouvement vif quels outils étaient entreposés, quels plans étaient balancés ici et là et quels projets étaient commencés.
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